Les plus connus de Mai.
Bonsoir à toutes et à tous.
Les préparatifs du 40ème anniversaire s'accélèrent, j'ai sélectionné les 10 slogans les plus connus de Mai 68, du moins ceux que j'ai retenus parmi des centaines de formules, et je vous propose, pour chacun, d'en faire un petit commentaire.
1- Soyez réalistes, demandez l'impossible!
C'est l'une de ces contradictions fécondes dont Mai 68 est très friand. Le réalisme, c'est à quoi nous invitent tous les pouvoirs de droite, arguant de leur sérieux économique. Et pourtant, quel est le bilan de ces gens sérieux? Nous ont-ils sortis de la crise depuis un quart de siècle? Le réalisme est trop souvent l'abdication, l'impuissance devant la réalité. Alors oui, mille fois oui, il faut demander l'impossible, c'est-à-dire introduire l'idéal en politique. En 1968, on disait: l'utopie. En 1789, liberté, égalité, fraternité, c'était l'impossible sous la monarchie. C'est devenu la réalité avec la République.
2- Elections pièges à cons.
J'ai beau retourner la formule dans tous les sens, solliciter ses nombreuses interprétations, rien ne m'y fera adhérer. Là, je me fâche avec Mai. Les élections sont éventuellement des pièges à intelligents, pas des pièges à cons. Les pires cons, et il y en a, ne votent pas et critiquent tout. Le râleur est un con né. Un électeur est quelqu'un qui s'intéresse plus ou moins à un scrutin, suit un peu la campagne électorale, réfléchit à ses enjeux, est capable dans l'isoloir de faire un choix. La curiosité, la réflexion, le choix, voilà les critères de l'intelligence, et les antidotes de la connerie. Non, un citoyen qui vote ne sera jamais un con, et les élections sont une opportunité inouïe, un privilège insigne, pas un piège.
3- L'imagination prend le pouvoir.
C'est la conséquence du premier slogan. En politique, plus que de l'intelligence, il faut de l'imagination, se projeter dans le futur pour le transformer, l'améliorer. D'ailleurs, faute d'imagination, on ne prend pas le pouvoir, on reste dans l'opposition, on ne change rien à la société. Trop souvent, la politique est strictement rationnelle, gestionnaire. Je ne vais pas complétement m'en plaindre, mais ça ne suffit pas. Un projet politique doit stimuler l'imagination. A gauche, pendant un siècle, l'imaginaire, c'était la révolution, qui s'est révélée cauchemardesque. La social-démocratie pour laquelle je milite doit s'inventer un imaginaire. Faire de la politique, c'est faire rêver et laisser espérer.
4- Métro, boulot, dodo.
La République a sa devise, Vichy la sienne. Ces trois mots, c'est le tempo de la société de consommation. Ils peuvent avoir du bon, et je trouve la formule ambivalente: le métro est un signe de civilisation, le moyen de transport des grandes agglomérations, le boulot est une denrée aujourd'hui très recherchée, surtout quand il est stable et intéressant, le dodo est tout de même le meilleur moment de la journée, qu'on peine à quitter et qu'on prend plaisir à rejoindre. Mais si la vie n'est faite que de ce train-train, alors non: bouger, bosser, roupiller, ce n'est pas une vie! La révolution de Mai ne porte pas essentiellement sur les structures politico-économiques mais le changement de la vie quotidienne. C'est l'une de ses originalités.
5- Nous sommes tous des juifs allemands.
Magnifique formule, complétement incongrue, totalement universaliste et humaniste: elle manifeste une solidarité concrète, indéfectible, planétaire. On oublie trop souvent son origine: le communiste Georges Marchais renvoyant Daniel Cohn-Bendit à sa nationalité. Et le stalinien d'époque avait ajouté à l'opprobre: "anarchiste"! A tous ceux qui s'apprêtent comme moi à fêter l'anniversaire, n'oubliez pas cette réalité historique: le PCF était contre Mai, et Séguy, communiste et cégétiste, s'est fait huer par les ouvriers après les accords de Grenelle. Nous sommes tous des juifs allemands, tous des dissidents soviétiques, tous des moines tibétains. Nous sommes l'autre quand il est opprimé. C'est le plus beau slogan de Mai.
6- Vivre sans temps morts, jouir sans entraves.
La libération des moeurs, la révolution sexuelle bien sûr, qu'il est aujourd'hui de bon ton de critiquer, par retour du puritanisme. Pourtant, sur ce point, Mai 68 a tout transformé. Il serait inimaginable de revenir à la France coincée, à la morale bourgeoise. C'est en ce domaine que le mouvement a été le plus révolutionnaire et le plus définitif. Les idiots fustigent une foire à la débauche et mettent scandaleusement la pornographie immonde et la pédophilie criminelle sur le compte de Mai. Comme si les orgies n'existaient pas dans la Rome antique? Comme si l'inceste était inconnu sous l'Ancien Régime? Arrêtons ces âneries. 1968, c'est ce que le gauchiste chrétien Maurice Clavel appelait "le soulèvement de la vie". Pas une pulsion de mort, pas le stupre et la fornication, mais simplement le plaisir et la vie.
7- Il est interdit d'interdire.
C'est le slogan de Mai le plus critiqué, et les idiots, encore eux, prennent un malin plaisir à le déformer: interdit d'interdire ne signifie pas que tout est permis! Les "soixante-huitards" interdisent le viol, l'exploitation, la violence et mille autres choses. Le slogan n'est pas laxiste, il est libertaire, et au bon sens du terme libéral. Il émet d'ailleurs une interdiction, preuve qu'il ne prône pas le laisser aller absolu, mais une interdiction paradoxale: celle... d'interdire. Bref, il réhabilite la liberté, la responsabilité personnelle. Car c'est l'interdiction qui provoque la transgression. Interdit d'interdire, c'est une très haute exigence. Sommes-nous capables de la satisfaire? C'est autre chose... L'homme se comporte souvent en enfant qui réclame des interdictions.
8- Sous les pavés, la plage.
La formule même de la non violence, la grandeur de Mai 68: beaucoup de casse mais pas un seul mort. L'objectif, c'est le bonheur, la plage, car les pavés de l'époque reposaient sur une couche de sable. Le pavé, emblème s'il en est de 68, n'est donc pas d'abord ce qu'on jette sur les CRS, ce n'est pas avant tout une arme, c'est ce qui nous fait découvrir... la plage. Lénine, Trotski, Mao n'en reviendraient pas! La plage, ce n'est vraiment pas ce à quoi ils songeaient. Mai n'est pas une révolution comme les autres: c'est une révolution heureuse et une révolution qui a réussi.
9- CRS-SS.
Le slogan le plus court et le plus bête de Mai 68: si les étudiants avaient eu devant eux, contre eux, des SS, l'évènement n'aurait pas été une immense fête mais une terrible tragédie. Il n'empêche qu'une grosse bêtise peut avoir sa petite part de vérité: la police gaulliste était féroce, la répression était brutale, les "algériens" en 1962 en ont su quelque chose, bien avant les "étudiants" de 1968. Aujourd'hui, les forces de l'ordre ne pourraient pas, sans provoquer le scandale immédiat, se comporter ainsi. Mais elles n'étaient pas pour autant des divisions SS.
10- Ce n'est qu'un début, continuons le combat.
C'est le slogan le plus classiquement politique de Mai 68. Faire de la politique, c'est toujours commencer, continuer, refaire. La politique ne s'arrête jamais, ignore la déception, ne comprend pas le découragement. C'est pourquoi peu en font. On me dit parfois, à moi, depuis des années: mais pourquoi n'arrêtes-tu pas? Ce que tu fais ne mène à rien, tu répètes tout le temps les mêmes choses, etc. Je souris, ces braves ont raison et croient que j'ai tort, ils ne le savent pas ou le craignent: la politique c'est ça, un début recommencé, un combat continué. 1789, 1871, 1936, 1968.
J'ai été un peu long ce soir, c'est Mai qui m'a emporté avec lui! Le mouvement mérite qu'on en parle longuement. Je recommencerai demain, en vous commentant les pires slogans de Mai, ceux que j'aime le moins, que je récuse. Car Mai ne doit pas devenir une icône. Ce serait contraire à son esprit.
Bonne soirée soixante-huitarde.
Les préparatifs du 40ème anniversaire s'accélèrent, j'ai sélectionné les 10 slogans les plus connus de Mai 68, du moins ceux que j'ai retenus parmi des centaines de formules, et je vous propose, pour chacun, d'en faire un petit commentaire.
1- Soyez réalistes, demandez l'impossible!
C'est l'une de ces contradictions fécondes dont Mai 68 est très friand. Le réalisme, c'est à quoi nous invitent tous les pouvoirs de droite, arguant de leur sérieux économique. Et pourtant, quel est le bilan de ces gens sérieux? Nous ont-ils sortis de la crise depuis un quart de siècle? Le réalisme est trop souvent l'abdication, l'impuissance devant la réalité. Alors oui, mille fois oui, il faut demander l'impossible, c'est-à-dire introduire l'idéal en politique. En 1968, on disait: l'utopie. En 1789, liberté, égalité, fraternité, c'était l'impossible sous la monarchie. C'est devenu la réalité avec la République.
2- Elections pièges à cons.
J'ai beau retourner la formule dans tous les sens, solliciter ses nombreuses interprétations, rien ne m'y fera adhérer. Là, je me fâche avec Mai. Les élections sont éventuellement des pièges à intelligents, pas des pièges à cons. Les pires cons, et il y en a, ne votent pas et critiquent tout. Le râleur est un con né. Un électeur est quelqu'un qui s'intéresse plus ou moins à un scrutin, suit un peu la campagne électorale, réfléchit à ses enjeux, est capable dans l'isoloir de faire un choix. La curiosité, la réflexion, le choix, voilà les critères de l'intelligence, et les antidotes de la connerie. Non, un citoyen qui vote ne sera jamais un con, et les élections sont une opportunité inouïe, un privilège insigne, pas un piège.
3- L'imagination prend le pouvoir.
C'est la conséquence du premier slogan. En politique, plus que de l'intelligence, il faut de l'imagination, se projeter dans le futur pour le transformer, l'améliorer. D'ailleurs, faute d'imagination, on ne prend pas le pouvoir, on reste dans l'opposition, on ne change rien à la société. Trop souvent, la politique est strictement rationnelle, gestionnaire. Je ne vais pas complétement m'en plaindre, mais ça ne suffit pas. Un projet politique doit stimuler l'imagination. A gauche, pendant un siècle, l'imaginaire, c'était la révolution, qui s'est révélée cauchemardesque. La social-démocratie pour laquelle je milite doit s'inventer un imaginaire. Faire de la politique, c'est faire rêver et laisser espérer.
4- Métro, boulot, dodo.
La République a sa devise, Vichy la sienne. Ces trois mots, c'est le tempo de la société de consommation. Ils peuvent avoir du bon, et je trouve la formule ambivalente: le métro est un signe de civilisation, le moyen de transport des grandes agglomérations, le boulot est une denrée aujourd'hui très recherchée, surtout quand il est stable et intéressant, le dodo est tout de même le meilleur moment de la journée, qu'on peine à quitter et qu'on prend plaisir à rejoindre. Mais si la vie n'est faite que de ce train-train, alors non: bouger, bosser, roupiller, ce n'est pas une vie! La révolution de Mai ne porte pas essentiellement sur les structures politico-économiques mais le changement de la vie quotidienne. C'est l'une de ses originalités.
5- Nous sommes tous des juifs allemands.
Magnifique formule, complétement incongrue, totalement universaliste et humaniste: elle manifeste une solidarité concrète, indéfectible, planétaire. On oublie trop souvent son origine: le communiste Georges Marchais renvoyant Daniel Cohn-Bendit à sa nationalité. Et le stalinien d'époque avait ajouté à l'opprobre: "anarchiste"! A tous ceux qui s'apprêtent comme moi à fêter l'anniversaire, n'oubliez pas cette réalité historique: le PCF était contre Mai, et Séguy, communiste et cégétiste, s'est fait huer par les ouvriers après les accords de Grenelle. Nous sommes tous des juifs allemands, tous des dissidents soviétiques, tous des moines tibétains. Nous sommes l'autre quand il est opprimé. C'est le plus beau slogan de Mai.
6- Vivre sans temps morts, jouir sans entraves.
La libération des moeurs, la révolution sexuelle bien sûr, qu'il est aujourd'hui de bon ton de critiquer, par retour du puritanisme. Pourtant, sur ce point, Mai 68 a tout transformé. Il serait inimaginable de revenir à la France coincée, à la morale bourgeoise. C'est en ce domaine que le mouvement a été le plus révolutionnaire et le plus définitif. Les idiots fustigent une foire à la débauche et mettent scandaleusement la pornographie immonde et la pédophilie criminelle sur le compte de Mai. Comme si les orgies n'existaient pas dans la Rome antique? Comme si l'inceste était inconnu sous l'Ancien Régime? Arrêtons ces âneries. 1968, c'est ce que le gauchiste chrétien Maurice Clavel appelait "le soulèvement de la vie". Pas une pulsion de mort, pas le stupre et la fornication, mais simplement le plaisir et la vie.
7- Il est interdit d'interdire.
C'est le slogan de Mai le plus critiqué, et les idiots, encore eux, prennent un malin plaisir à le déformer: interdit d'interdire ne signifie pas que tout est permis! Les "soixante-huitards" interdisent le viol, l'exploitation, la violence et mille autres choses. Le slogan n'est pas laxiste, il est libertaire, et au bon sens du terme libéral. Il émet d'ailleurs une interdiction, preuve qu'il ne prône pas le laisser aller absolu, mais une interdiction paradoxale: celle... d'interdire. Bref, il réhabilite la liberté, la responsabilité personnelle. Car c'est l'interdiction qui provoque la transgression. Interdit d'interdire, c'est une très haute exigence. Sommes-nous capables de la satisfaire? C'est autre chose... L'homme se comporte souvent en enfant qui réclame des interdictions.
8- Sous les pavés, la plage.
La formule même de la non violence, la grandeur de Mai 68: beaucoup de casse mais pas un seul mort. L'objectif, c'est le bonheur, la plage, car les pavés de l'époque reposaient sur une couche de sable. Le pavé, emblème s'il en est de 68, n'est donc pas d'abord ce qu'on jette sur les CRS, ce n'est pas avant tout une arme, c'est ce qui nous fait découvrir... la plage. Lénine, Trotski, Mao n'en reviendraient pas! La plage, ce n'est vraiment pas ce à quoi ils songeaient. Mai n'est pas une révolution comme les autres: c'est une révolution heureuse et une révolution qui a réussi.
9- CRS-SS.
Le slogan le plus court et le plus bête de Mai 68: si les étudiants avaient eu devant eux, contre eux, des SS, l'évènement n'aurait pas été une immense fête mais une terrible tragédie. Il n'empêche qu'une grosse bêtise peut avoir sa petite part de vérité: la police gaulliste était féroce, la répression était brutale, les "algériens" en 1962 en ont su quelque chose, bien avant les "étudiants" de 1968. Aujourd'hui, les forces de l'ordre ne pourraient pas, sans provoquer le scandale immédiat, se comporter ainsi. Mais elles n'étaient pas pour autant des divisions SS.
10- Ce n'est qu'un début, continuons le combat.
C'est le slogan le plus classiquement politique de Mai 68. Faire de la politique, c'est toujours commencer, continuer, refaire. La politique ne s'arrête jamais, ignore la déception, ne comprend pas le découragement. C'est pourquoi peu en font. On me dit parfois, à moi, depuis des années: mais pourquoi n'arrêtes-tu pas? Ce que tu fais ne mène à rien, tu répètes tout le temps les mêmes choses, etc. Je souris, ces braves ont raison et croient que j'ai tort, ils ne le savent pas ou le craignent: la politique c'est ça, un début recommencé, un combat continué. 1789, 1871, 1936, 1968.
J'ai été un peu long ce soir, c'est Mai qui m'a emporté avec lui! Le mouvement mérite qu'on en parle longuement. Je recommencerai demain, en vous commentant les pires slogans de Mai, ceux que j'aime le moins, que je récuse. Car Mai ne doit pas devenir une icône. Ce serait contraire à son esprit.
Bonne soirée soixante-huitarde.
27 Comments:
Sous les pavés la plage, c'était après mai et juin, juillet et août sur le sable, de préférence la Méditerranée. Jouïr sans entrave, sans métro , boulot, dodo, en ce temps là c'était encore le camping à Palavas les Flots. Les slogants étaient beau, poétiques, mais la réalité moins grandiose. Une autre façon de voir surtout, la jeunesse doit toujours tout réinventer. Mais celle de Mai 68 est inusable. ;-)
Tu as vu Emmanuel, le PS laisse définitivement tomber l'identité marxiste. Il a fallu insister... :-)
Il devevient réformiste. En deux mots social démocrate donc.
By jpbb, at 9:40 PM
sous les pavés, jpbb: c'est un beau slogan, non?
By Anonyme, at 9:45 PM
et comme d'hab, vous oubliez l'essentiel, le plus important,
celui qui est à l'origine de tout.
LIBEREZ NOS CAMARADES, LIBEREZ NOS CAMARADES.
celui qui a mis le feu aux poudres, apres les premieres arrestations...
By Unknown, at 10:28 PM
L'ours,
Si vous étiez un peu attentif à ce que j'écris, vous auriez compris que je parlais des slogans figurant sur les murs ou les affiches, pas les formules criées dans les manifs.
Au demeurant, "libérez nos camarades" ne prête guère à réflexion ou à commentaire.
A Jpbb:
Non, je n'ai pas vu ce que tu dis. Mais j'ai passé la moitié de la journée à Braine, en animation philo. Dis moi en plus.
By Emmanuel Mousset, at 10:51 PM
c'est cette pédagogie là qu'on vous a appris à l'université ?
comme quoi, on peut avoir de bon professeur et ne pas retenir grand chose.
vous etes une caricature de l'époque,
vous avez réussi à transformer l'estime que j'avais pour vous, en mépris, bientot ce sera de l'indifférence.
Et je ne suis pas sur d'etre le seul dans ce cas.
que vous n'appréciez pas ma these, apres tout pourquoi pas.
Mais une fois que je l'ai développé,
vous avez assez peu de curiosité,
vous avez meme été jusqu'à critiquer le patrimoine culturel local.
vous n'etes pas capable de voir en quoi cela pourrait prêter à commentaire ou à reflexion.
Ce n'est pas bien grave, dans cette histoire le plus à plaindre c'est vous, ce qui vous sauve, c'est que vous n'en avez meme pas conscience
et c'est certainement bien mieux comme ça.
et ce commentaire, je le fais parce que vous en avez besoin.
Si ça ne tenait qu'à moi, je n'aurais rien écrit.
Mais comme j'ai noté que quand je ne disais rien il y avait une demande.
Meme un fantasme se doit à son public,
et plutot que fantasme, j'aurais trouvé mythe ou légende plus pertinent.
By Unknown, at 1:07 AM
J'ai également eu cette désagréable impression à l'occasion d' un post récent sur la pensée unique. La seule réponse d'EM a été " la pensée unique n'existe pas". En gros ,circulez, y a rien à voir. Alors qd mm que chacun s'accorde à reconnaitre que la pensée unique est un des thèmes majeurs de notre époque que l'on soit d'accord ou pas.
By Anonyme, at 8:16 AM
Enfin, l'ours devient ce qu'il est, comme le préconisait Nietzsche: un bon gros méchant ours, sauvage dans ma forêt. C'est comme ça que je les aime, ces bêtes-là, pas dans une misérable cage ou sur la piste d'un cirque.
L'ours a réveillé mon instinct de chasseur. Contrairement à ce qu'il dit, ma pédagogie a porté ses fruits, il a endossé l'habit que je préfère: ennemi, enfin ennemi. iL a quand même fallu du temps, plusieurs mois, mais j'y suis parvenu. Un ours UMP, en plus! Je peux préparer le gros plomb. Gare à ses fesses, la chasse est ouverte!
By Emmanuel Mousset, at 10:05 AM
Tiens, revoilà l'Henry et sa pensée inique (non, ce n'est pas une faute de frappe, contrairement au zéro en trop qui a mis l'ours en chaleur il y a deux jours). L'Henry, à la différence de l'ours, je ne le lâche pas dès maintenant dans ma forêt. Il n'a pas assez de mordant pour qu'il devienne immédiatement un ennemi. Je vais attendre un peu, le garder au frigidaire. Une tête de glaçon, ça doit bien lui aller.
By Emmanuel Mousset, at 10:24 AM
C'est l'histoire d'un type qui passe son temps à chercher un faire-valoir pour se mettre en valeur et qui ne comprends pas que c'est lui qui sert de faire-valoir aux autres.
Non pas que les autres soient forcément meilleurs que lui, mais mu par son narcissisme, il est téllement obnubilé par l'idée de briller qu'il perd en cédibilité.
Au révélateur Mousset, finirais je comme les autres par etre condamné à etre élu.
Car c'est il me semble, la peine qu'ont du subir tous vos ennemis.
ne vous a-t-on jamais dit qu'on ne s'improvisait pas chasseur, qu'il fallait un permis chasse.
finalement, ne seriez vous qu'un imposteur, surpris en plein braconnage politique ?
By Unknown, at 10:47 AM
L'ours,
Je vous ai déjà conseillé de ne pas faire de psychologie, vous n'avez pas les diplômes pour ça.
Si ça vous amuse d'être battu,comme mes adversaires, allez-y, ne vous gênez pas. Mais à St Quentin, il vous faudra quitter l'UMP pour ça. Ca ne vous embête pas trop?
Imposteur? Non, je me présente pour ce que je suis à l'état civil, je ne me travestis pas sous un pseudo ridicule.
Braconnage politique? Pourquoi pas. Le braconnier est lui aussi un chasseur qui estime que cette activité n'est pas réservée aux nobles et aux grands bourgeois. Et puisque je suis entré dans ma période soixante-huitarde, allons-y franchement: il est interdit d'interdire, vive le braconnage!
By Emmanuel Mousset, at 11:26 AM
vous devez surement ignorer que l'interdiction du braconnage était lié à la préservation des especes.
Si on l'avait autorisé, les reserves naturelles auraient été pillés et les especes exterminées.
Un peu comme ce qui s'est passé apres 68, je le veux, je le prends et apres moi, lé déluge.
ce sont de telles méthodes qui ont conduit à l'extermination des bisons dans le grand ouest.
By Unknown, at 4:32 PM
Votre vision de Mai 68 est en effet digne d'un bison, aussi peu réfléchi.
By Emmanuel Mousset, at 6:34 PM
Moi je reviens d'un week end super et je préfère mon WE à celui du pauvre Manu qui s'efforce avec beaucoup de mal à répondre à mon post pour dire qu'il voudrait faire de moi un ennemi. Dites vous bien que vous n'y parviendrez pas parce que je suis juste bien dans ma tête, normal, solide. Et je crois que vous allez rester longtemps un petit mousset.
By Anonyme, at 8:20 PM
Henry,
Vous allez en week-end, comme le brave petit bourgeois que vous êtes certainement. Moi, je suis resté à Saint-Quentin et j'ai bossé. Mais ne vous sentez pas obligé de suivre mon exemple, vous n'y arriveriez pas. Et je ne veux pas contrarier votre petit confort. Ah Henry, si vous n'existiez pas, j'aurais plaisir à vous inventer!
Le petit Mousset
By Emmanuel Mousset, at 8:53 PM
Si vous appelez "bosser ", rédiger des commentaires aussi plan plan que le précédent je ne peux pas vous mettre une bonne note et j'aurais préféré que vous puissiez vous cultivez autrement.
By Anonyme, at 10:51 PM
Mais henry n'est pas du tout un petit bourgeois, mais plutot un mec qui aime bien tourner sa veste.
Il y a des personnes qui signent anonyme en croyant qu'on les démasquera pas, mais qui signent leur nom tout de même "le petit mousset"
Henry, n'oubli pas que tu as deja parler avec certains, en utilisant "petit mousset" en parlant d'emmanuel......
By Anonyme, at 10:56 PM
En fait il y a tellement d'anonymes et tellement de gens qui peuvent parler d'Emmanuel ou qui en parlent en disant le petit mousset que je ne vois pas du tout ou est le mal. C'est plutot affectueux je trouve.
By Anonyme, at 11:06 PM
Ecoute camarade ne prend pas les gens pour des cons, je t'ai démasqué, tu peux t'exprimé comme tu veux, je te dit juste d'avoir des couilles et d'assumer ce que tu dis c'est pas difficile.... on est en démocratie merde, et chacun est libre, alors fais honneur à la liberté, sinon continu à te caché même verbalement.....
By Anonyme, at 11:13 PM
C'est vrai qu'anonyme contre anonyme on s'y perd et cela ne veut plus rien dire .Il faudrait prendre un pseudo pour suivre.et personne ne le fait.
By Anonyme, at 11:50 PM
En tout cas je suis un anonyme pour toi, mais toi tu es démasqué, alors à l'avenir ne viens pas me raconter tes salades.....sois toi même, c'est pas trop demander commme même, merde!
By Anonyme, at 11:59 PM
désolée em mais ma préférée est : élection piége à cons . D'abord nostalgie : lorsque j'avais 7 ans en 68, je répétais en boucle ce slogan . Pour une fois que je pouvais dire un gros mot devant tout le monde sans me faire engueuler .
D'autre part parce que ce slogan a trouvé toute sa signification lors des présidentielles .
quand je vois tous ces cons qui ont cru aux promesses : demain on rase gratuit et qui se plaignent de plus en plus .
Mon leit motiv depuis plusieurs mois quand un de mes potes se plaint des augmentations , des risques de fermeture pour son entreprise, ma réponse : t'as voté pour qui ? SARKO ? Eh ben t'es con !
le pire c'est qu'ils revoteront pour lui ou sa clique car il n'y a aucune proposition de l'autre côté.
Donc élection piége à cons résume " errare humanum est, sed perseverare....." . VAL
By Anonyme, at 9:02 AM
Le débat entre anonymes autour du "petit Mousset" m'a un peu échappé,mais je tiens à apporter deux précisions:
- Je ne suis pas "petit" mais de taille moyenne (1,65m).
- Je connais effectivement un camarade, que je rencontre peu souvent, et qui me dit "mon petit Mousset". Mais je serai très déçu, et un peu surpris, que ce soit Henry.
By Emmanuel Mousset, at 6:52 PM
Et je te confirme Emmanuel que tu as entièrement raison.
By Anonyme, at 7:03 PM
emmanuel a raison pour une fille sa taille est moyenne et il cache plutot bien son 90C
par contre, pour un homme, d'apres les professionnels du textile et de l'habillement,
la taille moyenne est de 1m75 pour 77kg
et seulement 10% de la population des hommes fait 1m86 et plus.
By Unknown, at 8:00 PM
Il ne faut surtout pas oublier que l'intelligence ne se mesure ni à la taille, ni à la couleur des cheveux, ni au tour de poitrine.
Et emmanuel a un avantage, il peut regarder le président les yeux dans les yeux.
By Unknown, at 8:03 PM
Je laisse l'ours débattre de mes mensurations. Je ne suis pas certain que ce soit ce qui passionne le plus les lecteurs, ni même les lectrices.
By Emmanuel Mousset, at 10:48 AM
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masimundus semikonecolori
By Anonyme, at 4:22 AM
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