Mineur et révélateur.
Bonjour à toutes et à tous.
Comme la presse locale en parle ce matin, je me sens obligé d'en parler. J'avais passé sous silence, dans le billet intitulé "Mon 1er mai", cet incident mineur devant la Bourse du Travail, mais je ne veux pas donner l'impression de me dérober. Ce n'est pas mon genre. Et puis, quoique mineur, l'incident est révélateur. D'abord les faits:
Lors du rassemblement de la CGT jeudi, j'ai demandé à son représentant Guy Fontaine si je pouvais faire une brève annonce, au nom de l'association que je préside, Rencontre Citoy'Aisne, qui organisera dans l'Aisne la commémoration des 40 ans de Mai 1968. Le temps fort sera une manifestation dans les rues de Guise, le 17 mai à partir de 16h00, durant laquelle des prises de parole seront possibles. Voilà l'information et le message que je voulais lancer. Tout occupé à cette rapide intervention avant le discours de Guy, je n'ai pas très bien compris les réactions qui ont suivie. Il semble qu'un petit groupe autour de Jean-Pierre Lançon et Anne Ferreira m'ait tourné le dos et entonné l'Internationale (les premiers mots seulement, il n'y a que moi qui puisse vous chanter l'intégrale du beau texte d'Eugène Pottier, mais passons). J'ai cru ensuite comprendre qu'ils m'assimilaient à Pierre André (!?). Bref, vous l'avez compris, tout cela est assez pitoyable.
Mais c'est révélateur d'un état d'esprit, et même d'une stratégie:
- Je trouve anormal qu'on se serve d'un rassemblement syndical pour régler des comptes politiques (et de quelle façon!). Si on veut me critiquer, qu'on intervienne sur ce blog, la liberté est totale. Qu'on m'interpelle dans la rue si on veut, qu'on me téléphone éventuellement (mon numéro est dans l'annuaire), qu'on me conteste lors d'une réunion politique. Mais utiliser une manifestation syndicale où j'interviens en tant que responsable associatif, non, cela ne se fait pas. En tout cas, moi, je ne le fais pas.
- Le Courrier Picard du 2 mai précise qu' "une frange du Parti socialiste local s'est intégrée à la manifestation devant la Bourse du travail". Une "frange", en effet, et même une toute petite marge. Je rappelle que le secrétaire de section du Parti socialiste, au moins jusqu'en novembre, s'appelle Jean-Louis Cabanes et qu'il est le seul mandaté pour parler au nom du Parti socialiste à Saint-Quentin. J'ajoute qu'en vertu de la charte d'Amiens sur l'indépendance syndicale, les interventions politiques lors d'une manifestation syndicale sont malvenues.
- Derrière ce mouvement d'humour se cache une stratégie, à l'oeuvre depuis un certain temps, et qui ira en s'intensifiant dans les prochaines semaines: l'objectif est de me discréditer personnellement, de casser les projets que je mets en place, de laisser croire que je suis complétement isolé, à la limite un peu fou (je n'exagère pas!). Vous connaissez la formule: calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Et pourquoi tout ça, qui demande tout de même pas mal d'énergie? Pour que je ne puisse jouer aucun rôle, au niveau local et fédéral, lors du congrès de novembre. Parce que si je jouais un rôle de premier plan à ce moment-là, certains seraient mal, très mal. Comme ils savent que la bête que je suis est tenace, ils veulent lui couper les jarrets dès maintenant.
- Je suis piégé: soit je ne dis rien, comme je suis souvent tenté de le faire, et alors la calomnie poursuit son bonhomme de chemin, en vertu du principe certes idiot mais efficace qu' "il n'y a pas de fumée sans feu", soit je parle et alors je donne de l'importance à des comportements dérisoires que le temps balaiera. J'ai choisi: plutôt le silence et traiter d'autre chose, mais quand l'obligation m'est faite, comme à l'occasion de ce 1er mai, je n'hésite pas à remettre les pendules à l'heure. J'espère que j'aurai à le faire le moins souvent possible.
Bon après-midi.
Comme la presse locale en parle ce matin, je me sens obligé d'en parler. J'avais passé sous silence, dans le billet intitulé "Mon 1er mai", cet incident mineur devant la Bourse du Travail, mais je ne veux pas donner l'impression de me dérober. Ce n'est pas mon genre. Et puis, quoique mineur, l'incident est révélateur. D'abord les faits:
Lors du rassemblement de la CGT jeudi, j'ai demandé à son représentant Guy Fontaine si je pouvais faire une brève annonce, au nom de l'association que je préside, Rencontre Citoy'Aisne, qui organisera dans l'Aisne la commémoration des 40 ans de Mai 1968. Le temps fort sera une manifestation dans les rues de Guise, le 17 mai à partir de 16h00, durant laquelle des prises de parole seront possibles. Voilà l'information et le message que je voulais lancer. Tout occupé à cette rapide intervention avant le discours de Guy, je n'ai pas très bien compris les réactions qui ont suivie. Il semble qu'un petit groupe autour de Jean-Pierre Lançon et Anne Ferreira m'ait tourné le dos et entonné l'Internationale (les premiers mots seulement, il n'y a que moi qui puisse vous chanter l'intégrale du beau texte d'Eugène Pottier, mais passons). J'ai cru ensuite comprendre qu'ils m'assimilaient à Pierre André (!?). Bref, vous l'avez compris, tout cela est assez pitoyable.
Mais c'est révélateur d'un état d'esprit, et même d'une stratégie:
- Je trouve anormal qu'on se serve d'un rassemblement syndical pour régler des comptes politiques (et de quelle façon!). Si on veut me critiquer, qu'on intervienne sur ce blog, la liberté est totale. Qu'on m'interpelle dans la rue si on veut, qu'on me téléphone éventuellement (mon numéro est dans l'annuaire), qu'on me conteste lors d'une réunion politique. Mais utiliser une manifestation syndicale où j'interviens en tant que responsable associatif, non, cela ne se fait pas. En tout cas, moi, je ne le fais pas.
- Le Courrier Picard du 2 mai précise qu' "une frange du Parti socialiste local s'est intégrée à la manifestation devant la Bourse du travail". Une "frange", en effet, et même une toute petite marge. Je rappelle que le secrétaire de section du Parti socialiste, au moins jusqu'en novembre, s'appelle Jean-Louis Cabanes et qu'il est le seul mandaté pour parler au nom du Parti socialiste à Saint-Quentin. J'ajoute qu'en vertu de la charte d'Amiens sur l'indépendance syndicale, les interventions politiques lors d'une manifestation syndicale sont malvenues.
- Derrière ce mouvement d'humour se cache une stratégie, à l'oeuvre depuis un certain temps, et qui ira en s'intensifiant dans les prochaines semaines: l'objectif est de me discréditer personnellement, de casser les projets que je mets en place, de laisser croire que je suis complétement isolé, à la limite un peu fou (je n'exagère pas!). Vous connaissez la formule: calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Et pourquoi tout ça, qui demande tout de même pas mal d'énergie? Pour que je ne puisse jouer aucun rôle, au niveau local et fédéral, lors du congrès de novembre. Parce que si je jouais un rôle de premier plan à ce moment-là, certains seraient mal, très mal. Comme ils savent que la bête que je suis est tenace, ils veulent lui couper les jarrets dès maintenant.
- Je suis piégé: soit je ne dis rien, comme je suis souvent tenté de le faire, et alors la calomnie poursuit son bonhomme de chemin, en vertu du principe certes idiot mais efficace qu' "il n'y a pas de fumée sans feu", soit je parle et alors je donne de l'importance à des comportements dérisoires que le temps balaiera. J'ai choisi: plutôt le silence et traiter d'autre chose, mais quand l'obligation m'est faite, comme à l'occasion de ce 1er mai, je n'hésite pas à remettre les pendules à l'heure. J'espère que j'aurai à le faire le moins souvent possible.
Bon après-midi.
posted by Emmanuel Mousset at
12:14 PM
17 Comments:
C'est effectivement la même stratégie fasciste qui est toujours à l'oeuvre, quand on ne peut l'emporter par les idées on essaie de flinger le bonhomme plus ou moins sournoisement. Les procès de Moscou l'ont brillamment illustré, et sur ton blog pareillement quand un vaillant anonyme m'invite au goulag. Le fascisme ne passera pas, ni à gauche ni à droite.
Philosophiquement, c'est la position des perdants de l'Histoire pour qui la fin justifie les moyens, mais que le peuple rejette au final.
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jpbb, at 1:32 PM
qui seme le vent récolte la tempete...
et pour jpbb: AU GOULAG!
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Anonyme, at 1:38 PM
Et moi, pourquoi j'ai pas droit au Goulag?
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Emmanuel Mousset, at 2:04 PM
on plonge en plein délire:ici on assimile des opposants à des fascistes,là on en envoie un autre au goulag
faisons le point: nous sommes sur le site d'Emmanuel Mousset, social-démocrate strauss-khanien déclaré et qui veut (essayer) de faire passer ses idées ( qui ne sont pas les miennes :DSK ne ne fait pas rêver ;c'est un économiste- de talent paraît-il - et la définition d'Emmanuel de la social-démocratie je cite " c'est le socialisme plus le marché " me fait un peu froid sans le dos -il faut se méfier des formules lapidaires péremptoires sauf à se risquer d'apparaître comme une sorte d'ayatollah de la pensée )
et enfin attention à ne pas transformer un espace d'échanges, de confrontations d'idées en un lieu de règlements de comptes..hélas ça en prend le chemin..les fautes ( ou les erreurs) me semblent partagées
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Anonyme, at 2:26 PM
pas de droit au goulag pour EM
peut etre parce que le goulag intellectuel dans lequel il s'est enfermé est la plus sure des prisons.
Il en est lui-meme le gardien.
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Unknown, at 3:07 PM
Le délire faschiste consiste à éliminer la parole de l'autre, et cela vaut aussi bien pour la droite que pour la gauche quand elles envisagent de le faire physiquement. Le Goulag n'était pas une colonie de vacance.
Le réformisme prôné par DSK y est totalement étranger. Vouloir confondre les deux, c'est excuser l'un, et faire objectivement son jeu.
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jpbb, at 3:53 PM
jpbb:
T'es en plein délire psyco-affectif et en plein desoeuvreument intellectuel mon pauvre garçon, je pense pour ma part que le goulag n'est pas approprié, une simple camisole devrait suffire.
bienvenue chez les fous!
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Anonyme, at 4:55 PM
Le désoeuvreument intellectuel, j'ignore ce que c'est.
Je te remercie conconbre masqué pour ton invitation, mais je ne compte pas te rejoindre. N'oublies pas de prendre tes gouttes.
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jpbb, at 5:25 PM
Suivez le sage conseil de Michel Formentel, ne transformez pas ce blog en un espace de règlements de comptes. Je donne suffisamment matière à réflexions dans mes billets pour ne pas tomber dans ce travers.
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Emmanuel Mousset, at 5:43 PM
mousse, tes "matière à reflexions "ne sont que: "tous ceux qui ne pensent pas comme moi, tous ceux qui ne sont pas réformistes-libéraux sont des merdes qui ne comprennent rien".En cela, tu es bien aidé par ton mentor sectaire jpbb, qui lui atteind le sommet de la connerie personnifiée.
Si c'est le bordel sur ton blog, ne t'en prend qu'à toi meme, tu laisses la haine se propager , le sectarisme et la pensée unique sont de mise naturellement.
Fais le ménage chez tes collègues, balaie devant ta porte qui est de moins en moins à gauche et ca ira mieux.
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Anonyme, at 10:04 PM
Emmanuel,
Ferreira et Lançon ne pas le PS
Ils ne sont qu'une branche morte couverte de gui, qui ne va pas tarder à rejoindre la cheminée !
Ils sont insignifiants, dépourvus de rayonnement intellectuel, intolérants et magouilleurs comme tous les gauchistes archaïques.
Insignifiants, c'est pourquoi ils cherchent à mordre comme les roquets peureux.
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Anonyme, at 10:40 PM
A l'avant dernier anonyme:
Non, je ne prends personne pour des "merdes". Je m'oppose à elles, c'est tout, c'est mon droit, on vit en République. La politique, c'est la bagarre. Sinon on reste chez soi ou on discute dans un salon de thé.
Pourquoi appeler "haine" ce qui n'est que l'expression d'une opinion différente? Mais bon sang, acceptez qu'on vous critique! Est-ce que moi je pleurniche et je parle de "haine" quand on m'attaque? Non. Alors...
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Emmanuel Mousset, at 10:09 AM
Il y a des gens qui sont en avance et qui proposent, cela provoque colère et rage pour celles qui sont à la traine. Ce n'est jamais agréable de se faire doubler et de constater que l'on est à la rue. La réaction est doit un déni de la nouvelle situation, soit une bouffée de violence se traduisant par des jurons, insultes et autres imprécations. Mais cette réaction n'a aucun effet sur le déroulement des choses, elle existe, c'est tout.
D'un coté Emmanuel, tu structures la pensée de DSK en la mettant en scène à Saint-Quentin, et des arriérés par de petites magouilles tentent la prise du pouvoir du grand soir. On s'en moque sur ton blog, les Ours se tapent sur le ventre jusqu'à Paris, et la France entière rigole de la bouffonnerie carnavalesque tchimique des Pépones de la place et de ses seconds couteaux. Pas de quoi pleurnicher donc, mais vu de loin, une franche rigolade. ;-)
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jpbb, at 12:04 PM
un fou !
emmanuel tu es un fou!
c'est aussi le qualificatif qu'anne donnait à maxime.
lorsqu'on veut tuer son chien...
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Anonyme, at 2:24 PM
Psychiatre ?
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jpbb, at 2:47 PM
Maxime Gremetz, précisons pour les non picards. En ce qui me concerne, s'il m'arrive de traiter quelqu'un d'idiot (quand il l'a mérité), je n'ai jamais dit de personne qu'il était fou. Car l'idiotie est un état passager qui est curable, même si certains en abusent longtemps, alors que la folie est quasiment incurable.
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Emmanuel Mousset, at 3:00 PM
Tout dépend de quoi on parle bien évidement, du cadre et de la personne. Ensuite tout dépend de l'état de folie, certains sont passagers, d'autre inscrits plus profondément dans les couches profondes dans la psyché de l'individu sont plus difficiles à traiter. Mais je ne pense pas que ce soit l'acceptation donnée initialement. Paroles sans consistance impactent peu.
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jpbb, at 6:45 PM
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