Un siècle de socialisme.
Bonsoir à toutes et à tous.
En ce 1er mai, commémoration historique, il est bon de parler d'histoire. Pas syndicale, je l'ai fait ce matin, mais politique. Je veux revenir sur la nouvelle déclaration de principes du Parti socialiste, qui devrait être débattue dans toutes les sections, du moins j'ose l'espérer. Ce texte ne peut être véritablement appréhendé que si on le met en perspective avec un siècle de socialisme et d'adaptation de notre message à la société et à ses évolutions. Tout ça ne date pas d'aujourd'hui ni d'hier. Il y a eu 4 rédactions de cette déclaration, qui méritent un petit rappel, un concentré sur l'essentiel:
1905: "Le Parti socialiste est un parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d'échange, c'est-à-dire de transformer la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste..."
Voilà d'où nous devons. Voilà où nous devons aller? Qui pourrait sérieusement le soutenir? A moins de faire parti du PT, COPO, LO, LCR et peut-être PCF, ce qui est parfaitement estimable, mais ce qui n'est pas être socialiste réformiste.
1946: "Le Parti socialiste est un parti essentiellement révolutionnaire..."
Léon Blum voulait autre chose, mais c'est Guy Mollet qui l'a emporté. "Révolutionnaire", à l'époque, ce n'était pas rien, pas comme aujourd'hui, où le mot est mis à toutes les sauces, où on ne respecte plus le vocabulaire. Au moins la situation est claire au PS: nous ne sommes plus révolutionnaires.
1969: "Les socialistes estiment qu'il ne peut exister de démocratie réelle dans la société capitaliste. C'est en ce sens que le Parti socialiste est révolutionnaire."
1969! Ceux qui ont aujourd'hui 55-60 ans au PS avaient 15-20 ans, et ils sont nombreux dans les rangs du Parti. Les mentalités évoluent lentement, des schémas s'installent et ne bougent guère. Les pesanteurs que connaît le Parti socialiste viennent aussi de là. Et pourtant, un progressiste, c'est quelqu'un qui devrait savoir progresser, d'abord dans sa vie et sa tête.
1990: Le Parti socialiste "met le réformisme au service des espérances révolutionnaires".
Admirable formule! Sommet de la dialectique! Ou tout bêtement simple hypocrisie. Le PS devenu parti de gouvernement choisit de ne pas choisir ou... de tout choisir. Réformiste et révolutionnaire en même temps, et tout le monde est content! La nouvelle déclaration de principes en finit avec les paradoxes et les ambiguïtés. Il faudra poursuivre ce travail au moment du congrès, et dès maintenant dans chaque section. Pas un toilettage mais le grand ménage de printemps. Quant à ceux qui tiennent aux vieilleries, ils pourront organiser un vide-grenier, c'est de saison. A Saint-Quentin et alentours, il y a de la place pour ça.
Bonne soirée.
En ce 1er mai, commémoration historique, il est bon de parler d'histoire. Pas syndicale, je l'ai fait ce matin, mais politique. Je veux revenir sur la nouvelle déclaration de principes du Parti socialiste, qui devrait être débattue dans toutes les sections, du moins j'ose l'espérer. Ce texte ne peut être véritablement appréhendé que si on le met en perspective avec un siècle de socialisme et d'adaptation de notre message à la société et à ses évolutions. Tout ça ne date pas d'aujourd'hui ni d'hier. Il y a eu 4 rédactions de cette déclaration, qui méritent un petit rappel, un concentré sur l'essentiel:
1905: "Le Parti socialiste est un parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d'échange, c'est-à-dire de transformer la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste..."
Voilà d'où nous devons. Voilà où nous devons aller? Qui pourrait sérieusement le soutenir? A moins de faire parti du PT, COPO, LO, LCR et peut-être PCF, ce qui est parfaitement estimable, mais ce qui n'est pas être socialiste réformiste.
1946: "Le Parti socialiste est un parti essentiellement révolutionnaire..."
Léon Blum voulait autre chose, mais c'est Guy Mollet qui l'a emporté. "Révolutionnaire", à l'époque, ce n'était pas rien, pas comme aujourd'hui, où le mot est mis à toutes les sauces, où on ne respecte plus le vocabulaire. Au moins la situation est claire au PS: nous ne sommes plus révolutionnaires.
1969: "Les socialistes estiment qu'il ne peut exister de démocratie réelle dans la société capitaliste. C'est en ce sens que le Parti socialiste est révolutionnaire."
1969! Ceux qui ont aujourd'hui 55-60 ans au PS avaient 15-20 ans, et ils sont nombreux dans les rangs du Parti. Les mentalités évoluent lentement, des schémas s'installent et ne bougent guère. Les pesanteurs que connaît le Parti socialiste viennent aussi de là. Et pourtant, un progressiste, c'est quelqu'un qui devrait savoir progresser, d'abord dans sa vie et sa tête.
1990: Le Parti socialiste "met le réformisme au service des espérances révolutionnaires".
Admirable formule! Sommet de la dialectique! Ou tout bêtement simple hypocrisie. Le PS devenu parti de gouvernement choisit de ne pas choisir ou... de tout choisir. Réformiste et révolutionnaire en même temps, et tout le monde est content! La nouvelle déclaration de principes en finit avec les paradoxes et les ambiguïtés. Il faudra poursuivre ce travail au moment du congrès, et dès maintenant dans chaque section. Pas un toilettage mais le grand ménage de printemps. Quant à ceux qui tiennent aux vieilleries, ils pourront organiser un vide-grenier, c'est de saison. A Saint-Quentin et alentours, il y a de la place pour ça.
Bonne soirée.
32 Comments:
La révolution ça n'apporte que du sang et des larmes,
j'espere que vous n'aurez pas besoin de voir votre tete au bout d'une pique pour le comprendre.
Ce qui est vraiment révolutionnaire, c'est de savoir chaque jour faire sa mini-révolution en faisant mieux que la veille.
Faire que demain soit mieux qu'aujourd'hui.
By Unknown, at 8:44 PM
La révolution intérieure, peut-être? Il y avait aussi de ça en 1968, dans le mouvement hippy, l'underground.
Ma tête au bout d'une pique? Il faudrait d'abord qu'on m'attrape, et pour ça, il faut courir vite, très vite.
By Emmanuel Mousset, at 9:31 PM
je ne sais pas si vous etes en train de regarder le documentaire sur Georges Marchais.
Mais entendre un communiste expliquer que ce qui l'intéresse, c'est le bonheur et la prospérité de la France.
J'ai parfois l'impression que la gauche nous explique que faire le bonheur de la fonction publique c'est faire la prospérité de la France,
je veux bien que ça ne soit pas forcément incompatible, mais est ce forcément systématique ?
Le bonheur et la prospérité de la France, c'est un beau slogan pour un parti.
By Unknown, at 10:43 PM
Hélas, je ne capte pas France 2, mais j'avais noté ce reportage. Si vous l'avez enregistré, vous me passerez la cassette?
By Emmanuel Mousset, at 11:02 PM
Si j'avais su, je vous aurais fait une cassette mais un aussi bon documentaire devrait forcément repasser.
D'un autre coté, c'est pas forcément plus mal que vous ne l'ayez pas vu.
L'évolution de la société française était en filigrane.
Le moment le plus signifiant a été pour moi le débat marchais-jospin
à la fin des années 70.
L'ancien métallo d'un coté, l'universitaire de l'autre,
le métallo qui gagnait tous les débats qui perd celui là.
10a apres mai 68, la domination de la france par les universitaires de gauche était annoncé.
Pourtant, on sait que les universitaires, il ne faut jamais leur laisser les manettes.
Quand un prix nobel d'économie lance un fond de pension, il est rarement viable.
Il y a de telles marges entre la théorie et la pratique.
D'ailleurs savez vous que 2 événements ont tué la haute couture
Mai 68, avec une génération qui a refusé de s'habiller ainsi
et Mai 81 avec les gens qui avaient les moyens qui ont décidé de faire profils bas.
C'est ainsi qu'on est passé de plusieurs centaines de maison de mode indépendantes dans les années 50 à une poignée aujourd'hui.
Une des conséquences de cette concentration a été l'explosion des prix, un tailleur haute couture valait dans les années 50, l'équivalent de ce que vaut le tailleur de la meme maison en pret à porter aujourd'hui.
La gamme et la qualité ont baissé et le prix a stagné voir augmenté.
Et ce qui s'est produit dans la haute couture, c'est un peu ce qui s'est dans les autres secteurs.
On a réduit le nombre d'acteurs pour faire des économies d'échelles, expliquant que ça permettrait de réduire les couts.
Et au final, on constate que ce sont crée des situations de concurrence monopolistique, là où aurait du s'instaurer des situations de concurrences parfaites.
Et les monopoles, qu'ils soient privés ou publics n'incitent ni à la compétitivité, ni à l'efficacité.
By Unknown, at 12:25 AM
A propos du toilettage de printemps.
Tu oublies, camarade, qu'à Saint-Quentin, il est déjà fait, et que c'est un grand courant d'air pur qui t'a repoussé aux marges du PS avant, je l'espère bien, de te pousser encore un peu plus vers l'extérieur. Il faut, comme tu le dis si bien, lever les ambiguïtés.
By Anonyme, at 10:13 AM
JP Leclair
" un courant d'air pur " dit le citoyen Berthelot !
plutôt une flatulence fétide !
personnalisée par le retour u petit homme du passé trouble
By Anonyme, at 11:00 AM
A Bernard Berthelot:
Jean-Pierre Lançon, Anne Ferreira et les néofabiusiens (anciens poperénistes) ont toujours été minoritaires dans la section. C'est par une habileté de procédure et une validation bureaucratique que Jean-Pierre s'est retrouvé tête de liste. Les votes sont là pour le prouver. Au moment de la désignation, les bulletins blancs et nuls étaient supérieurs au vote Lançon. Un signe qui ne trompe pas! Quant au "protocole d'accord", il a été majoritairement rejeté par la section, ainsi que la liste dite "unité de la gauche".
Désolé, Bernard, je ne suis pas dans les marges, je suis au coeur de la section locale, et je suis au coeur de la majorité nationale du PS. Je comprends que tu contestes mes positions politiques, mais tu ne peux pas dire que je suis isolé dans ma section ou mon parti. Les prochains votes, pour le congrès, confirmeront que les néofabiusiens sont minoritaires, je peux te l'assurer.
By Emmanuel Mousset, at 1:23 PM
A l'ours:
Georges Marchais, la droite doit le regretter, tellement il était pour elle l'adversaire idéal, un épouvantail à bourgeois, un rouge mais seulement de colère, l'homme au couteau sans lame entre les dents. Des "révolutionnaires" de ce type-là, la droite en rêve tous les jours. Si Marchais avait dominé la gauche et étouffé le PS, la droite serait au pouvoir depuis un demi-siècle.
A Saint-Quentin, c'est pareil. La droite a trouvé son Marchais, son Peppone: l'Internationale, le poing levé, les coups de gueule, les positions maximalistes, la tentative de marginaliser les réformistes, avec les encouragements de l'extrême gauche... la droite est gâtée. Sans rien faire, en se contentant de récupérer quelques personnalités de gauche déroutées, elle est assurée de rester longtemps, très longtemps place de l'Hôtel-de-Ville.
Je ferai tout pour que la gauche ne soit pas condamnée à ce triste scénario.
Sur les modifications dans la haute couture des années 60: c'est la révolution du prêt-à-porter, dont il faut se réjouir. Je vous conseille un livre du sociologue Paul Yonnet, publié vers 1985, qui étudie entre autre cette révolution: "Jeux, modes et masses", disponible à la bibliothèque municipale.
By Emmanuel Mousset, at 1:38 PM
On connait enfin les motivations de Mr berthelot et de ses amis, il est fiere (l'homme de la gauche dure, de la vrai, qui compte que des ouvriers comme adhérents) d'avoir diviser les socialistes avec l'appui de la minorité.
Le message est clair, a travers emmanuel c'est les socialistes majoritaires qui respectent la ligne politique du parti qui sont visés, qu'on veut pousser vers l'exterieur.
Alors croyez moi Mr berthelot, vous avez peut être gagné une bataille à saint quentin, mais a trés court terme vous serez isolé, avec certainement quelques socialistes révolutionnaires....
MOURAD
By Anonyme, at 2:11 PM
Comme d'habitude vous ne posez pas les bonnes questions, vous etes à coté de la plaque.
Et à choisir entre exercer le pouvoir pour ne rien en faire et etre dans l'opposition, mais faire progresser la société.
Votre soif du pouvoir vous détourne de la réalité.
Le camarade Jojo était une arme de disuasion, il était français, il en était fier, il avait commencé métallo et finit secrétaire général du parti.
C'était un homme honnête et travailleur.
Et la bonne question que vous ne posez pas, la seule qui compte, les gens étaient ils plus heureux, j'en ai bien l'impression,
manque de bol pour nous,
ce sont les ronchons puritains et pudibonds, garant de l'ordre moral qui ont gagné à gauche.
Mais le plus drole dans tout ça, c'est que vous ne vous rendez meme pas compte à quel point vous etes à coté de la plaque, à quel point vous ne comprenez rien à cette ville.
car je ne me souviens pas avoir lu quel était votre analyse de la ligne JPL, comment vous expliquiez sa réussite, aussi relative que vous voudrez.
Vous devriez essayer de vous placer dans le champ de l'analyse à long terme
qu'est ce qui est arrivé, pourquoi, qu'est ce que cela signifie.
Mais non, vous ne posez pas les bonnes questions, vous etes dans l'instantané, dans l'éphemere, dans l'immédiateté, la réaction, le superficiel.
Vous n'allez pas au coeur des choses pour en extraire la substantifique moelle.
By Unknown, at 8:14 PM
L'ours,
Je ne comprends rien à votre dernier commentaire. J'ai l'impression que vous mélangez tout, Marchais, St Quentin, moi. C'est bizarre, il y a des moments où votre pensée est structurée, d'autres moments non.
By Emmanuel Mousset, at 10:05 PM
Ma pensée est toujours structurée,
mais si vous ne comprenez ce qui en fait la structure,
ce n'est pas si surprenant que vous puissiez penser qu'elle ne l'ait pas.
Il y a ce que vous comprenez et ce que vous ne comprenez pas.
Libre à vous de penser que le rejet dont vous faites l'objet est lié au hasard.
Je ne suis pas le seul à avoir fait le constat que tout est toujours exogène avec vous, rarement endogène.
et franchement pour un homme qui cours vite, je vous trouve assez rapidement largué.
Je sais bien que je suis exigeant en voulant vous faire manipuler des concepts qui vous échappent,
mais je ne désespere pas qu'un jour vous puissiez y arriver.
Sur la mode par exemple,
se réjouir de la révolution du pret à porter qui est l'équivalent de la mal bouffe pour l'agroalimentaire.
On est passé du travail de petites mains, à un systeme industriel et standardisé qui fait qu'aujourd'hui un cadre est plus mal habillé que ne pouvait l'etre un ouvrier des années 60.
On est passé d'un tres bon rapport qualité prix à un rapport qualité prix médiocre.
Le prix a augmenté un peu,
la qualité a plutot baissé.
Avec l'avènement du règne du marketing, les gens se plaignent de la baisse de leur pouvoir d'achat mais si les marques de pret-à-porter sont 20% plus cher en france qu'en espagne, c'est parce qu'en france 20% moins cher, elles ne se vendraient pas.
Et votre pseudo révolution du pret à porter, il ne serait pas venu à l'esprit d'une femme qui avait la compétence de couturiere d'acheter aussi cher ce qu'on veut lui vendre aujourd'hui car elle aurait été capable de faire bien mieux elle-meme.
avec un peu de tissu et quelques heures de travail, mais comme cette compétence s'est perdu, c'est le marché qui a gagné.
Maintenant les femmes au lieu de se coudre leur propres vetements pendant 1 heures vont payer 30€ ce qui ne leur aurait couté que 5 à 10€ de tissus et de fils.
Et ces femmes pourront ainsi passer une heure devant la télé-réalité, là où leur grand mere aurait fait une heure de couture, mais bon, il parait que c'est une révolution et un progres.
J'imagine que c'est encore une chose qui vous échappe, si vous aviez grandi comme moi, dans une ville de l'industrie textile
vous seriez certainemmet plus à meme de comprendre ce genre de choses et de comprendre cette ville.
By Unknown, at 11:34 PM
Vous ramenez tout à moi! Je vous remercie de me faire tant d'honneur, mais je vous ai dit que la révolution du prêt-à-porter avait été analysée par Paul Yonnet. Et puis, on ne va pas se disputer pour une histoire de petites culottes!
By Emmanuel Mousset, at 11:49 PM
pour se disputer, il faut etre deux
et quand on a rien d'autre qu'une boutade,
c'est qu'on a rien à dire.
alors oui effectivement, il serait bien difficile de se disputer.
By Unknown, at 12:26 AM
Elle est pas mal, ma boutade?
By Emmanuel Mousset, at 12:12 PM
L'Ours, vous avez bien regardé la TV ou vous vous êtes gavé de miel ? Marchais n'était pas honnête pendant la guerre à fabriquer des avions allemands. Et quand cela a été mis sur la place publique, il a perdu sa superbe, il en a pleuré devant témoins. Au PC même il était isolé comme un pestiféré par la suite, et lors du débat Jospin-Jojo, ce dernier s'est fait proprement remettre à sa place, le rêve était fini. Je vous passe le globalement positif concernant l'apport du communisme qui manquait de distance critique reconnue par ses pairs eux-mêmes spécialistes de la dialectique du même nom, et du rôle de petit télégraphiste joué auprès des Russes suite à l'invasion de l'Afghanistan.
By jpbb, at 4:08 PM
Jpbb,
L'ours aime bien, à Paris comme à St Quentin, les affreux Jojos. C'est son épouvantail à bourgeois, un doudou pour adulte de droite. Il ne faut pas lui casser son jouet.
By Emmanuel Mousset, at 5:52 PM
jpbb, t'es vraiment lamentable, con, sordide, la jeunesse t'emmerde.
By Anonyme, at 9:52 PM
Le Jojo de champigny qu'il ait pu choisir à une époque de sa vie
ses convictions politiques plutot que le patriotisme,
je pourrais le déplorer si j'en avais la prétention.
Il avait des torts, des qualités et des défauts, ce n'était qu'un homme.
Mais que ce soit vous ou EM, l'humanisme à l'air d'etre quelque chose de bien éloigné de votre conception des choses.
Le fait d'etre allé au bout de sa démarche l'a certainement beaucoup influencé par la suite pour défendre les intérets de la France.
Moi, je n'ai pas pour habitude de refaire les courses une fois qu'elles ont été couru pour en contester le résultat.
Chacun fait ce qu'il peut avec les cartes qu'on lui a donné.
Vos paroles sont lourdes de sens Marchais un épouvantail à bourgeois,
chaque jour qui passe vous vous sentez obligés de vous discréditer un peu plus.
Vous n'etes que haines et mépris.
Mais c'est vrai que votre cible, ce sont les classes moyennes,
les classes populaires vous les avez passé par pertes et profits.
Continuez comme ça, vous etes la meilleure campagne de pub pour vos adversaires.
Ils ont des défauts, mais comme vous faites preuve de plus de travers qu'eux, vous faites passer leur défauts pour des qualités.
By Unknown, at 1:22 AM
L'ours,
Si ça continue, je vais à nouveau vous rebaptiser et vous appelez Pepone. Votre tendresse pour les staliniens ne me fait verser aucune larme. Et tant pis pour l'humanisme!
By Emmanuel Mousset, at 10:15 AM
il n'y pas encore si longtemps au moment des cantonales, ma sympathie pour AG faisait de moi, Don Camillo,
aujourd'hui comme je ne suis pas aussi hostile à JPL que l'ordre moral définit par EM le voudrait je suis Peppone.
Comment je réussis l'exploit d'etre en désaccord politique mais pas uniquement, tout en contestant et en étant respectueux.
Visiblement, ce sont des questions auxquelles vous n'etes pas capable de répondre, des questions de plus..
Et moi, je deviens le réceptacle de vos psychoses et de vos névroses,
selon le manque d'inspiration du moment.
By Unknown, at 4:44 PM
Mes psychoses et mes névroses! Décidément, vous me gâtez... Bientôt, vous allez rejoindre Anne Ferreira qui prétend que je suis fou.
Fou, oui, mais de politique, passion qu'elle ne partage pas exactement avec moi.
By Emmanuel Mousset, at 10:00 PM
Comment pourrais je partager l'opinion de la camarade Anne,
sur des propos que je ne l'ai pas entendu tenir.
Des que j'aurais l'occasion de la croiser, je ne manquerais pas d'en discuter avec elle.
Hélas, je n'ai que trop rarement ce plaisir.
Alors, je ne sais vraiment pas si vous serez notre principal sujet de conversation.
Quant à votre folie,
vous fou,
de rage et d'impuissance,
sans hésiter une seule seconde.
By Unknown, at 11:13 PM
Accordez-moi une deuxième seconde, admettez que je suis fou de politique, fou d'agir. Est-ce trop vous demander?
By Emmanuel Mousset, at 2:04 PM
vous n'etes pas fou de la politique mais de l'idée que vous vous faites de la politique,
qui n'a rien à voir avec ce qu'est la réalité de la politique.
Quant à l'action, vous etes un militant associatif actif, hyper-actif ?
By Unknown, at 2:25 PM
Vous êtes expert en réalité? C'est bien, je suis heureux de l'apprendre. Moi, je n'ai pas cette prétention. J'ai des convictions, et elles ont des conséquences dans la réalité, c'est tout.
Hyper-actif? Je ne sais pas ce que ça veut dire. Ca me fait penser à hypermarché, alors... Très actif, oui, si vous voulez. Mais c'est vous l'expert en réalité.
By Emmanuel Mousset, at 11:42 PM
C'est assez curieux il y a plein de mots que vous ne comprenez pas.
Ca doit vous arranger je ne vois pas d'autre explication.
By Anonyme, at 1:56 PM
Vous avez raison, les mots idiots, je ne les comprends pas, parce qu'ils ne me ressemblent pas. En revanche, vous semblez avoir de la tendresse pour eux. A votre place, je m'inquiéterai...
By Emmanuel Mousset, at 9:40 PM
C'est un mot qui n'est pas idiot. Je vous explique:
-hypo en grec veut dire "au-dessous"
-hyper veut dire "au-dessus" ou "au-dela"
Est ce que vous comprenez mieux maintenant?
Et qui d'autre que moi peut s'intéresser à des cas difficiles comme vous. Mesurez vous vraiment la chance que vous avez de parler avec moi?
By Anonyme, at 11:00 PM
Je ne comprends rien à ce que vous dites, pourquoi parlez-vous d' hypo en grec? Et j'ai l'impression que vous reprenez mes tournures de phrases! Je crois que vous avez un grain.
By Emmanuel Mousset, at 9:41 AM
Pour vous expliquer la différence entre hypo et hyper puisque vous parliez d'hyper-actif.
Il y a des moments ou je me demande si vous n'etes pas un peu limité qd mm. OU vous avez un grain aussi.
By Anonyme, at 4:29 PM
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