Tous soc-dem!
Bonjour à toutes et à tous.
Je vous ai parlé hier du passé socialiste, j'en viens aujourd'hui à son présent. Les candidatures pour le poste de premier secrétaire poussent comme les champignons après la pluie. On ne va pas s'en plaindre, c'est le signe de notre vitalité démocratique. En même temps, je m'inquiète un peu: Comment tout cela va-t-il finir? Et il n'y a pas que la tête du Parti qui agite les esprits, il y a la tête de l'Etat! Ségolène Royal a plus que jamais l'intention de renouveler sa candidature à la présidentielle. Bertrand Delanoë est moins explicite mais y songe aussi. Manuel Valls a déclaré son intention, fort de son image moderniste détaillée dans un ouvrage à paraître cette semaine. Martine Aubry croit de nouveau en son étoile, après son succès aux municipales. Et Pierre Moscovici ne dit pas non à la présidentielle s'il n'est pas désigné au secrétariat général.
Tout ça fait bien sûr un peu désordre, mais il existe des désordres féconds. Dans les mois qui viennent, les choses vont se décanter. Ce que je remarque, c'est que parmi les candidats putatifs, aucun n'appartient à l'aile gauche du Parti. Il y a certes Fabius, mais un "sage actif", même très actif, ne fait pas un candidat crédible. La vérité, c'est que la gauche du Parti est asséchée et desséchée, Mélenchon a la lucidité de le reconnaître. Seul Benoît Hamon pourrait relever un peu le flambeau, mais il est bien seul. C'est dire à quel point, à Saint-Quentin, nous vivons une situation paradoxale, totalement décalée et même inversée par rapport à la donne nationale. Nous marchons à vrai dire à reculons, et la tête en bas. Combien de temps va durer cette contorsion? C'est très simple: jusqu'en novembre. Après, au moment du congrès, les pendules seront remises à l'heure. La section devra adopter un réformisme offensif, qui consomme la rupture avec les alliances municipales. Ce que la minorité a fait hier, la majorité devra le défaire demain.
L'aile gauche du Parti a connu ses trois Glorieuses, de 2002 à 2005: défaite cruelle du réformiste Jospin, fondation du NPS, une gauche du Parti new look, et victoire du non au référendum européen. 2006, c'est fini, la vague reflue, Ségolène Royal devient populaire, les nouveaux adhérents ne sont plus sur une ligne "à gauche toute". Montebourg et Peillon, qui auraient pu être les leaders de l'aile gauche, rallient Ségolène. Celui qui illustre aujourd'hui le mieux ce recentrage est Vincent Peillon, dans un article du Monde du 23 avril, passé inaperçu mais aux conséquences politiques importantes. Peillon n'est plus très loin désormais des positions de Manuel Valls. Jugez-en plutôt, sur 5 thèmes:
1- Les régimes spéciaux de retraite: "Cette réforme devait être faite [...] il fallait une équité en termes de retraite."
2- Le contrat de travail: "Sur la réforme du contrat de travail, l'accord a été négocié par les syndicats. C'est une réussite de la négociation. C'est une bonne chose".
3- Les suppressions de postes à l'Ecole: "On ne peut pas en rester à une bagarre sur les postes [...] il faut faire une réforme qualitative. Il n'est pas bon de supprimer 10000 postes, mais il ne faut pas non plus considérer que c'est uniquement en disant "nous voulons garder les postes tels qu'ils sont" que nous avancerons."
4- Le métier d'enseignant: "Il est ainsi clair que le métier d'enseignant doit changer. Autant dans l'information que dans la progression de carrière, dans le nombre d'heures fournies et les tâches demandées à l'enseignant [...] Si vous voulez mieux payer [...] alors vous pouvez avoir un certain nombre d'exigences [...] En contrepartie, il est possible de diminuer le nombre de fonctionnaires dans l'éducation nationale."
5- La politique économique: "Pour distribuer de la richesse, il faut d'abord en produire un peu. Et donc la question de l'initiative, de la capacité qui est la nôtre à jouer notre rôle dans la compétition internationale est déterminante surtout lorsqu'on veut, en plus, être généreux."
Vincent Peillon, qui faisait vibrer la fibre gauche-gauche de la fédération de l'Aisne, à son tour social-démocrate! Comme presque tout le monde aujourd'hui au PS...
Bon après-midi.
Je vous ai parlé hier du passé socialiste, j'en viens aujourd'hui à son présent. Les candidatures pour le poste de premier secrétaire poussent comme les champignons après la pluie. On ne va pas s'en plaindre, c'est le signe de notre vitalité démocratique. En même temps, je m'inquiète un peu: Comment tout cela va-t-il finir? Et il n'y a pas que la tête du Parti qui agite les esprits, il y a la tête de l'Etat! Ségolène Royal a plus que jamais l'intention de renouveler sa candidature à la présidentielle. Bertrand Delanoë est moins explicite mais y songe aussi. Manuel Valls a déclaré son intention, fort de son image moderniste détaillée dans un ouvrage à paraître cette semaine. Martine Aubry croit de nouveau en son étoile, après son succès aux municipales. Et Pierre Moscovici ne dit pas non à la présidentielle s'il n'est pas désigné au secrétariat général.
Tout ça fait bien sûr un peu désordre, mais il existe des désordres féconds. Dans les mois qui viennent, les choses vont se décanter. Ce que je remarque, c'est que parmi les candidats putatifs, aucun n'appartient à l'aile gauche du Parti. Il y a certes Fabius, mais un "sage actif", même très actif, ne fait pas un candidat crédible. La vérité, c'est que la gauche du Parti est asséchée et desséchée, Mélenchon a la lucidité de le reconnaître. Seul Benoît Hamon pourrait relever un peu le flambeau, mais il est bien seul. C'est dire à quel point, à Saint-Quentin, nous vivons une situation paradoxale, totalement décalée et même inversée par rapport à la donne nationale. Nous marchons à vrai dire à reculons, et la tête en bas. Combien de temps va durer cette contorsion? C'est très simple: jusqu'en novembre. Après, au moment du congrès, les pendules seront remises à l'heure. La section devra adopter un réformisme offensif, qui consomme la rupture avec les alliances municipales. Ce que la minorité a fait hier, la majorité devra le défaire demain.
L'aile gauche du Parti a connu ses trois Glorieuses, de 2002 à 2005: défaite cruelle du réformiste Jospin, fondation du NPS, une gauche du Parti new look, et victoire du non au référendum européen. 2006, c'est fini, la vague reflue, Ségolène Royal devient populaire, les nouveaux adhérents ne sont plus sur une ligne "à gauche toute". Montebourg et Peillon, qui auraient pu être les leaders de l'aile gauche, rallient Ségolène. Celui qui illustre aujourd'hui le mieux ce recentrage est Vincent Peillon, dans un article du Monde du 23 avril, passé inaperçu mais aux conséquences politiques importantes. Peillon n'est plus très loin désormais des positions de Manuel Valls. Jugez-en plutôt, sur 5 thèmes:
1- Les régimes spéciaux de retraite: "Cette réforme devait être faite [...] il fallait une équité en termes de retraite."
2- Le contrat de travail: "Sur la réforme du contrat de travail, l'accord a été négocié par les syndicats. C'est une réussite de la négociation. C'est une bonne chose".
3- Les suppressions de postes à l'Ecole: "On ne peut pas en rester à une bagarre sur les postes [...] il faut faire une réforme qualitative. Il n'est pas bon de supprimer 10000 postes, mais il ne faut pas non plus considérer que c'est uniquement en disant "nous voulons garder les postes tels qu'ils sont" que nous avancerons."
4- Le métier d'enseignant: "Il est ainsi clair que le métier d'enseignant doit changer. Autant dans l'information que dans la progression de carrière, dans le nombre d'heures fournies et les tâches demandées à l'enseignant [...] Si vous voulez mieux payer [...] alors vous pouvez avoir un certain nombre d'exigences [...] En contrepartie, il est possible de diminuer le nombre de fonctionnaires dans l'éducation nationale."
5- La politique économique: "Pour distribuer de la richesse, il faut d'abord en produire un peu. Et donc la question de l'initiative, de la capacité qui est la nôtre à jouer notre rôle dans la compétition internationale est déterminante surtout lorsqu'on veut, en plus, être généreux."
Vincent Peillon, qui faisait vibrer la fibre gauche-gauche de la fédération de l'Aisne, à son tour social-démocrate! Comme presque tout le monde aujourd'hui au PS...
Bon après-midi.
25 Comments:
Je serait curieux de savoir ce que pense notre ami jean jacques Thomas de ce recentrage...
By Anonyme, at 5:08 PM
Tout l'intérêt de Saint-Quentin est d'afficher une singularité exceptionnelle illustration parfaite des années 50. Cela va faire beaucoup de changement d'un coup.
By jpbb, at 5:54 PM
Social- démocrate de gauche ou de droite? la question est ouverte, mais pas de bla-bla du style:" on est socialiste , donc de gauche....", il n'y a qu'à voir les dégats de l'ouverture ou les appels à voter pour un candidat de droite dans notre bonne vieille ville par exemple.
By Anonyme, at 6:29 PM
EM; pourquoi ne parles tu pas des sifflements et des critiques que tu as reçu au rassemblement du 1er mai. bIEN SEUL POUR UN RASSEMBLEUR DE LA SECTION DU PS ET PAS TRES POPULAIRE; IL y a encore beucoup de travail .... si un jour tu es compréhensible. rESTE DANS TON MONDE ET DANS TA BULLE
By Anonyme, at 8:18 PM
Au dernier anonyme:
Vous avez raison, je ne suis pas très populaire... à l'extrême gauche, mais Jean-Pierre Lançon et Anne Ferreira sont très aimés dans cette mouvance. Allez savoir pourquoi!
Je ne parle sur ce blog que de ce qui me semble important et intelligent. Mais comme je suis poli, je réponds à votre question:
Hier, lors du rassemblement du 1er mai, j'ai demandé à la CGT si je pouvais informer les manifestants de la commémoration des 40 ans de Mai 68 dans l'Aisne. Ce qui m'a été accordé. Dès mes premiers mots au micro, Jean-Pierre Lançon s'est mis à entonner l'Internationale, tout seul (lire le "Courrier Picard" d'aujourd'hui) et s'est retourné pour entraîner quelques comparses dans sa bouffonnerie.
Que voulez-vous que je vous dise? Les faits parlent d'eux-mêmes. J'espère pour vous que vous ne vous situez pas à ce déplorable niveau, qui ne mériterait que le silence si je n'avais pas eu la courtoisie de vous répondre.
By Emmanuel Mousset, at 9:53 PM
JPL
Arrêtez s'il vous plait !
oui, j'ai fait une connerie, je le regrette, que Marx me pardonne .....
car
je me voyais déjà en haut de l'affiche ...
chaque matin en me rasant, je rèvais assis sur le fauteuil de Pierre André
je le regretteet j'ai décidé d'adhérer à la sociale démocratie.
Le battu du 9 mars
By Anonyme, at 9:56 PM
Au concombre masqué:
Il y a des sociaux-démocrates qui ont choisi, à Saint-Quentin, de travailler avec la droite plutôt qu'avec les lambertistes. Ce n'est pas le choix politique que j'ai fait. Je crois que la social-démocratie, même à Saint-Quentin, même si c'est difficile, doit être ancrée à gauche.
La déplorable situation actuelle ne durera pas, la dynamique nationale opère en faveur de la social-démocratie et Saint-Quentin rejoindra tôt ou tard ce mouvement. Je peux même te donner la date: novembre 2008, notre congrès, l'élection d'un nouveau bureau et d'un nouveau secrétaire de section, la victoire d'un réformisme offensif. C'est du moins ce que je souhaite fortement et ce à quoi je travaille.
By Emmanuel Mousset, at 10:00 PM
J'aime beaucoup ce qu'a fait JPL,
vous n'avez pas voulu l'écouter à Matisse, il vous répond en chanson.
Jean-Luc Tournay qui empeche la fermeture d'une maternelle.
Vous n'avez vraiment pas la main et ça ne risque pas de changer.
Et meme cette événement ne vous ouvrira pas les yeux sur une réalité que vous ne voulez pas voir.
By Unknown, at 10:46 PM
J'ai la même analyse, pour la bonne et simple raison que le PS est avant tout un parti de gouvernement, et qu'il doit s'adapter aux circonstances historiques pour avoir une action sur le réel. En 1910, des ouvriers il y en avait plein. Maintenant, il y a des RMIstes, des chômeurs, des cadres, des chercheurs, des ingénieurs et des employés. Le concept d'ouvrier, qui travaille avec ses mains s'est dilué avec la sophistication de l'outil, qui comprend la robotisation, la mécanisation, et le traitement automatique de l'information. Ce qui faisait le gros des troupes s'est désintégré dans une multitude de niches. On ne peut donc plus bâtir une prise du pouvoir à partir de la masse ouvrière, mais attaquer directement le problème à partir des citoyens formant le peuple tout entier. L'analyse est donc devenue globale, mais apparemment, à Saint-Quentin, quintessence du chtiland, tout le monde ne l'a pas compris cela. Il est marrant Pepone à chanter l'Internationnale tout seul pour te couvrir, il en fait beaucoup des pantalonnades de ce genre pour amuser les biloutes ? :-)
By jpbb, at 11:02 PM
L'ours,
Vous confirmez ce que je pense depuis longtemps: l'UMP locale tient son Marchais, elle doit le mettre en avant.
Notez bien que Pierre André est plus subtil. Pour annoncer le maintien de la maternelle, il joue Tournay contre Lançon. Vieille ruse de guerre. Mais pour combien de temps?
By Emmanuel Mousset, at 11:44 PM
peut on, doit on parler de complot ?
vous voyez le mal surtout où il n'est pas.
En tout cas, l'opposition JPL-JLT m'aura totalement échappé sur ce coup là.
Je sais bien que ce n'est pas volontaire, mais vous etes d'une drolerie parfois.
Tout ce que je déplore c'est que ce soit à vos dépends.
La traversée du désert commence et elle s'annonce longue.
Le paysage politique local a changé, surtout à gauche.
Comme si un vent de liberté soufflait.
Il y a peu encore vous aviez à vos cotés une ancienne député, des conseillers municipaux de votre sensibilité.
Aujourd'hui vous avez contre vous une député européenne, un conseiller régional, des conseillers municipaux,
enfin, de ce que j'ai pu comprendre , c'est plus vous qui etes contre eux qu'eux contre vous.
Et pourtant vous nous expliquez votre force...
By Unknown, at 12:57 AM
Voyons l'Ours, ce n'est pas parce que l'on a un train d'avance que l'on est suivi par les retardataires. Prenez l'exemple de De Gaulle à Londres, le grand homme était bien seul tout au début. Il faut donc laisser le temps au temps pour que les esprits maturent. Comme j'ai été militant au PS pendant un an, je puis vous dire que des attardés, il y en a. Alors à l'extrême gauche, inutile de vous faire un dessin. Si on pouvait les refiler à l'UMP, elle ne pourrait plus jamais gagner une élection. C'est dur de traîner de pareils boulets, il ne faut pas s'étonner alors de chercher une alliance au centre.
En fin de compte, comme le débat est sur la place publique, le PS mute. Et c'est ce qu'annonce Emmanuel, mai 68 arrive avec 40 ans de retard à Saint-Quentin, et ça fait brailler l'internationa a leu qui sauvera le genre humain. Pour le réchauffement climatique, faut trouver autre chose quand même, surtout pour votre famille, les ours polaires... ;-)
By jpbb, at 1:31 AM
Hola DSK Mousset: quand on lit la haine que tu exprimes quasi quotidiennement sur JP Lançon tu ne voudrais quand même pas qu'en plus il te déroule le tapis rouge? quand on "cherche la bagarre" il faut s'attendre aussi à recevoir des gnons même s'ils ressortent plus de la bouffonnerie qu'autre chose mais dans tes billets il y a aussi quelquefois de quoi s'étonner mais tu es incapable de le reconnaître comme sur toute chose et c'est pour ça que les gens ne t'aiment pas: tu n'es pas populaire à gauche mais tu sembles te complaire dans un splendide isolement assez "bizarre": on a la gloire qu'on peut ou qu'on mérite
By Anonyme, at 7:30 AM
JPBB,
toute mutation n'est pas forcément souhaitable,
certaines ne sont que des dégénérescences.
On est suivi par des retardataires quand on avance dans le bon sens, quand on est partie à l'opposé, il faut attendre le changement du sens du vent.
Et ce n'est pas parce qu'on se présente comme moderne qu'on est pas plus archaique que les autres.
Mais pour pouvoir faire cette évaluation, il faut prendre le probleme dans sa globalité, pas juste se contenter de comparer avec ses concurrents les points qui vous avantages.
De Gaulle avait une vision qu'il a exprimé tres tot, mais il n'a pas été suivi car il était plus malin et plus compétent que les autres.
Son adversaire, c'était le conformisme de la société.
Il était relativement cohérent avec lui-meme.
La ligne de gauche qui a triomphé à Saint-Quentin est la seule ligne qui a su etre viable depuis la fin de la 2e guerre mondiale.
Je suis tres critique sur ses défauts mais je sais aussi quels sont ses mérites.
Passer son temps à critiquer cette ligne, c'est démontrer qu'on a soi meme rien à proposer,
quand le seul argument qu'on développe est je suis moderne eux sont archaiques.
J'ai du mal à voir où se situe la force de proposition.
Etre impopulaire parce qu'on est visionnaire, ce n'est pas du tout la meme chose qu'etre impopulaire car on est contre tout et tous.
Si on fait le bilan, tous ont proposé à Emmanuel de travailler ensemble et tous ont subi un refus.
Ce qui est paradoxal au moment où des partis qui se parlaient peu ou pas se sont mis à dialoguer et à travailler ensemble,
peut etre oui que rien n'a changé et que cette alliance est contre-nature,
peut etre aussi que quelque chose a changé et que cette alliance s'est constitué parce que chacun a su faire un pas dans la bon sens.
Quand on applique les vieux schémas évidement que cette alliance peut sembler infondés, évidement que si un pas a été fait, il en reste d'autres à faire.
Mais si on veut etre juste, on ne doit pas etre que dans la contestation.
Les conclusions, il faudra les tirer en temps et en heures.
Ce qui me semble quand meme etre plus pertinents que passer son temps à jouer les moralisateurs.
Il faut savoir laisser du temps au temps.
By Unknown, at 9:05 AM
Cher Ours, je suis en phase avec Emmanuel sur un schéma social-démocrate qui tourne la page du marxiste définitivement. Il ne peut donc pas plus que moi s'allier et travailler avec des extrémistes qui rêvent de faire la révolution et transformer la France sur le modèle de Cuba. C'est du même ordre que si l'UMP faisait un accord avec le FN. Cette position n'est pas négociable, ce qui explique l'isolement d'Emmanuel. C'est tout à son honneur de résister dans une ambiance pareille. Je dis cela d'autant plus que je n'ai jamais rencontré Emmanuel, que tous les échanges que j'ai eu avec lui se limitent à des commentaires sur ce blog, et que ce que je dis n'a donné lieu à aucune négociation entre lui et moi. Nous sommes deux électrons libres qui avons la pensée de DSK comme richesse commune et partagée au départ. Que tu considère que ce sont les accords de terrain qui doivent guider la vision politique va à l'encontre de la pensée gaullienne, reprocher à Emmanuel de ne pas se compromettre n'est pas gaulliste. Le paradoxe est là, tu l'es moins que nous. :-)
By jpbb, at 10:30 AM
A tous les ours de droite et de gauche:
Ce n'est pas en répétant que je suis isolé que je suis isolé. C'est la vieille histoire de celui qui prend ses désirs pour des réalités. Je répète pour la énième fois, et autant de fois qu'il le faudra, que mon point de vue est majoritaire dans la section. C'est bien ça qui embête ceux qui le contestent.
By Emmanuel Mousset, at 12:11 PM
Alors tu fais peur à l'Ours également. ;-)
By jpbb, at 1:35 PM
Un Ours n'a peur de rien...
By Emmanuel Mousset, at 2:05 PM
alors il fallait l'assumer et laisser le scrutin au sein de la section, au moment des municipales le démontrer.
Vous avez refusé l'obstacle, or en politique, ça ne pardonne pas.
Combien de voix pour EM comme candidat de la section aucune
combien de voix pour EM aux municipales aucune
Combien de voix pour JPL 100% des votes exprimés au sein de la section
40% au moment des municipales.
Alors il est facile de dire, je suis majoritaire dans la section
en le scandant encore, encore et encore.
Présentez vous pour le poste de secrétaire de section et nous verrons où se situe le probleme, si vos idées sont majoritaires ou si l'homme est rejetté.
Partager des idées et etre à meme de les incarner, ce sont 2 choses bien différentes.
Alors peut etre que s'il n'y avait que des intelligents votre démarche serait loué
mais comme l'a fait remarquer JPBB, il y a un paquet de cons, alors il faut faire avec.
Si tenté bien sur que JPBB ait raison.
Car derriere tout ça se pose la vrai question etes vous au service de le politique ou vous servez vous de la politique pour exister ?
Pour ce qui est de se blog vous avez déjà répondu sans lui vous n'existeriez plus.
Je n'ai pas l'impression contrairement à vous
qu'AF et JPL ait besoin de cela pour exister.
JPL a meme su se mettre en retrait de la politique et il existe toujours.
Vous, vous nous avez expliqué qu'agissant ainsi vous n'existeriez plus...
Et JPBB a raison, vous etes terrifiant de nier les évidences et la réalité.
Mon pays va mal, il a besoin de bonnes volontés et d'intelligences.
Il y a une chose que vous n'avez pas comprise JPL ne vous appartient plus, il appartient à la ville et il la représente qu'on ait voté pour lui ou qu'on ne l'ait pas fait.
A chaque fois que vous remettez en cause sa légitimité, c'est votre absence totale de légitimité que vous mettez en avant.
C'est comme votre tenacité supposé, en quoi etes vous tenace à vouloir refaire encore et toujours les élections.
Et quel erreur, quel échec, jeudi dernier, mais si vous etes le seul à connaitre intégralement l'internationale, il fallait attaquer le 2e couplet pour le démontrer, pour démontrer que vous ne vous laissiez pas intimidé, que vous aviez du fond mais aussi de la forme.
Il vous manque une qualité rédhibitoire en politique quand on ne la possede pas, le sens de l'à-propos, savoir sentir le moment.
Vous n'avez pas la culture du combat, vous vous etes un peu trop habitué à etre le centre de vos cours, de vos débats pour vous en rendre compte.
Je vous conseille d'aller soutenir notre équipe de volley ce soir,
cela vous permettra peut etre de comprendre ce qu'est l'engagement, l'opposition, l'affrontement et le don de soi.
Les matchs c'est quand ils se présentent qu'il faut les jouer et les remporter.
Le FLSQ peut avoir la plus belle équipe, les joueurs les plus forts,
s'ils ne battent pas Avignon 2 fois, ils ne seront pas en Pro A la saison prochaine.
Meme si leur idées sont majoritaires, à défaut de faire ce qu'il faut quand il faut, ils n'atteindront pas l'étage supérieur.
By Unknown, at 2:55 PM
La peur n'évite pas le danger
et celui qui a peur est un peureux
Mais comme le trac,
la peur vient en général avec le talent.
celui qui n'a pas peur est un inconscient qui n'a ni talent, ni intelligence, ni compétence.
Rien n'est plus agreable que d'avoir peur et de ne pas se laisser vaincre et tétaniser par cette peur.
Un homme courageux n'est pas un homme qui n'a pas peur, c'est un homme qui réussit à vaincre et à dépasser ses peurs.
sans peurs, il ne peut y avoir de courage.
By Unknown, at 3:02 PM
L'ours,
Qu'est-ce que vous êtes bavard! Mais pour dire quoi? Que vous aimez bien la gauche Pepone! Allez, oubliez moi, parlons idées, laissons tomber les personnes. J'espère que ça ne va pas vous rendre muet...
By Emmanuel Mousset, at 5:49 PM
que sont les idées, s'il n'y a personne pour les mettre en oeuvre,
du vent,
juste du vent.
J'ai bien compris que vous me reprochiez de leur accorder le bénéfice du doute, je n'ai pas vraiment eu le choix, ils m'ont été imposé alors plutot que de les détester, je fais le choix de les apprécier.
Cela me parait etre une grande idée, faire le choix de respecter ses adversaires.
By Unknown, at 1:05 AM
L'ours,
Ne me faites pas le coup du respect. Je respecte tout homme. Mais en politique, je frappe, j'attaque tout ce qui ne me convient pas.
By Emmanuel Mousset, at 10:11 AM
vous devez sacrément vous épuiser à taper sur tout et sur tous, puisque rien ne semble vous convenir.
By Unknown, at 10:08 AM
L'ours,
Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles: je ne frappe pas sur "tout", je frappe sur "ce qui ne me convient pas". Et plein de choses me conviennent!
Mais quand allez-vous comprendre ce que je vous dis... Je vais finir par croire que vous le faites exprès, juste pour m'embêter...
By Emmanuel Mousset, at 2:02 PM
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