Mourir en mai.
Bonjour à toutes et à tous.
Avez-vous regardé hier soir sur France 3 le documentaire consacré à la mort de Pierre Bérégovoy? C'était il y a 15 ans. Je travaillais à l'époque dans le gardiennage, la nuit. J'ai suivi à la radio le retour du corps à Paris, les réactions et déjà les supputations. C'était bouleversant. Un récent Premier ministre qui se suicide, un socialiste qui met fin à ses jours un 1er mai... Depuis, je n'ai jamais cessé de penser à cet illustre camarade, avec ce nom simple comme la vie: Béré. Et puis, le drame a eu lieu tout près de mon Berry. Chaque été, je prends mon vélo et je parcours 60 km pour rejoindre Nevers, m'arrêter à l'endroit maudit, au bord de ce trop beau canal pour s'y donner la mort. Après, je m'incline sur sa tombe, je médite sur ce destin tragique.
La politique n'est pas une activité qui pousse au suicide. Quand on s'engage, on sait qu'on va vous cracher dessus, que tous les moyens seront bons pour vous déstabiliser. On finit par s'habituer, ça devient presque un jeu, dangereux mais un jeu quand même. Béré, arrivé à 68 ans, le savait mieux qu'un autre. C'était, à son niveau, un dur à cuire de la politique! Et ce n'est pas une défaite, celle des législatives de 1993, qui pouvait abattre un homme de sa trempe. Il en avait vu d'autres! D'autant que lui, contrairement à beaucoup d'autres socialistes, avait été brillamment réélu. Et il n'occupait Matignon que depuis 11 mois: comment lui faire alors porter le chapeau de la défaite? L'histoire du prêt sans intérêt de Pelat pour s'acheter un petit appartement dans le XVIème arrondissement de Paris? Ridicule! Si on devait se tuer pour ça, les cadavres joncheraient les rues. L'opération était honnête, légale, elle montrait a contrario qu'un homme important n'avait pas suffisamment d'argent pour se payer son logement.
Alors pourquoi? Qu'est-ce qui explique ce geste insensé? Nul ne saura, on navigue entre les hypothèses. L'assassinat? C'est du roman pour ceux qui manquent d'imagination. La dépression? C'est offensant pour un homme qui était un combattant. J'ai mon interprétation, puisée dans mes méditations au bord du canal, lors de mes promenades estivales, dans les pas de Bérégovoy. L'explication est dans sa vie, à travers quatre facettes de son personnage, que voici:
1- Le pauvre: j'appelle ainsi celui qui ne vient pas d'une famille riche, celui qui est issu d'un milieu modeste. Béré avait une fierté de pauvre. Ce qu'il a obtenu, c'est de lui même qu'il l'a obtenu. Béré n'était pas bourgeois, n'en avait pas la mentalité. Ce n'est pas si fréquent au PS, un camarade qui part dans la vie avec un CAP, qui entre et progresse à GDF, devient ministre de l'Economie et des Finances et termine Premier ministre. On le moquera pour ses vêtements, Le Monde immortalisera ses chaussettes. C'est ainsi qu'on reconnaît le bourgeois et celui qui ne l'est pas: aux chaussettes!
2- L'ambitieux: c'est une belle et grande vertu dont se gausse le bourgeois, qui n'en a pas besoin, étant déjà "arrivé". Le reportage d'hier m'a rappelé quelque chose que j'avais complétement oublié: Béré visait l'Elysée, escomptait succéder à Mitterrand. Le premier étage de sa fusée était l'Alliance des Français pour le Progrès, un label inventé pour les législatives mais aussi à destination des présidentielles. L'ambition va de pair avec l'orgueil. Il en faut beaucoup quand on vise très haut. Béré n'en manquait pas.
3- L'incorruptible: c'était sa ligne politique une fois parvenue à Matignon, lutter contre la corruption. On se fait beaucoup d'ennemis lorsqu'on agite ce thème-là. Refuser la corruption, c'est aussi un orgueil de pauvre. Car la corruption vient avec l'argent, et le bourgeois sait s'accommoder de ce vice, qu'il pratique parfois avec habileté. Béré n'était pas révolutionnaire, loin de là. Mais sur l'argent, il était un républicain scrupuleux.
4- Le politique: cette activité, c'était sa vie, et sa dernière journée à Nevers l'atteste. Rencontre avec des syndicalistes, remise de récompenses, poignées de mains, ses heures avant de mourir, dont les témoins assurent qu'il les a accomplies sereinement, ont été consacrées à la routine politique.
Alors pourquoi se rendre au bord du canal et se tirer une balle dans la tête? C'est la suite logique, l'aboutissement fatal d'un destin. Une fierté de pauvre, un orgueil sans faille, une ambition élevée, un être incorruptible qui donne tout à la politique, cela dessine un caractère qui ne pouvait pas supporter l'affaire pourtant anodine du prêt et la défaite des législatives dont il n'était pas fondamentalement fautif. Béré a pris sur lui, a assumé cette double infortune qui n'était pas la sienne. Son geste de mort est grand, c'est celui d'un stoïcien tel ce Sénèque que j'étudie en ce moment avec mes élèves, qui lui aussi s'est donné la mort, parce que Néron le voulait, parce que l'honneur le commandait. Notre société moderne étrangère à toute grandeur, à tout héroïsme, ignore donc cette hypothèse. Béré est un fils de pauvre qui est mort en aristocrate romain. Son empire, c'était le socialisme. On ne meurt pas innocemment un 1er mai.
Bonne matinée.
Avez-vous regardé hier soir sur France 3 le documentaire consacré à la mort de Pierre Bérégovoy? C'était il y a 15 ans. Je travaillais à l'époque dans le gardiennage, la nuit. J'ai suivi à la radio le retour du corps à Paris, les réactions et déjà les supputations. C'était bouleversant. Un récent Premier ministre qui se suicide, un socialiste qui met fin à ses jours un 1er mai... Depuis, je n'ai jamais cessé de penser à cet illustre camarade, avec ce nom simple comme la vie: Béré. Et puis, le drame a eu lieu tout près de mon Berry. Chaque été, je prends mon vélo et je parcours 60 km pour rejoindre Nevers, m'arrêter à l'endroit maudit, au bord de ce trop beau canal pour s'y donner la mort. Après, je m'incline sur sa tombe, je médite sur ce destin tragique.
La politique n'est pas une activité qui pousse au suicide. Quand on s'engage, on sait qu'on va vous cracher dessus, que tous les moyens seront bons pour vous déstabiliser. On finit par s'habituer, ça devient presque un jeu, dangereux mais un jeu quand même. Béré, arrivé à 68 ans, le savait mieux qu'un autre. C'était, à son niveau, un dur à cuire de la politique! Et ce n'est pas une défaite, celle des législatives de 1993, qui pouvait abattre un homme de sa trempe. Il en avait vu d'autres! D'autant que lui, contrairement à beaucoup d'autres socialistes, avait été brillamment réélu. Et il n'occupait Matignon que depuis 11 mois: comment lui faire alors porter le chapeau de la défaite? L'histoire du prêt sans intérêt de Pelat pour s'acheter un petit appartement dans le XVIème arrondissement de Paris? Ridicule! Si on devait se tuer pour ça, les cadavres joncheraient les rues. L'opération était honnête, légale, elle montrait a contrario qu'un homme important n'avait pas suffisamment d'argent pour se payer son logement.
Alors pourquoi? Qu'est-ce qui explique ce geste insensé? Nul ne saura, on navigue entre les hypothèses. L'assassinat? C'est du roman pour ceux qui manquent d'imagination. La dépression? C'est offensant pour un homme qui était un combattant. J'ai mon interprétation, puisée dans mes méditations au bord du canal, lors de mes promenades estivales, dans les pas de Bérégovoy. L'explication est dans sa vie, à travers quatre facettes de son personnage, que voici:
1- Le pauvre: j'appelle ainsi celui qui ne vient pas d'une famille riche, celui qui est issu d'un milieu modeste. Béré avait une fierté de pauvre. Ce qu'il a obtenu, c'est de lui même qu'il l'a obtenu. Béré n'était pas bourgeois, n'en avait pas la mentalité. Ce n'est pas si fréquent au PS, un camarade qui part dans la vie avec un CAP, qui entre et progresse à GDF, devient ministre de l'Economie et des Finances et termine Premier ministre. On le moquera pour ses vêtements, Le Monde immortalisera ses chaussettes. C'est ainsi qu'on reconnaît le bourgeois et celui qui ne l'est pas: aux chaussettes!
2- L'ambitieux: c'est une belle et grande vertu dont se gausse le bourgeois, qui n'en a pas besoin, étant déjà "arrivé". Le reportage d'hier m'a rappelé quelque chose que j'avais complétement oublié: Béré visait l'Elysée, escomptait succéder à Mitterrand. Le premier étage de sa fusée était l'Alliance des Français pour le Progrès, un label inventé pour les législatives mais aussi à destination des présidentielles. L'ambition va de pair avec l'orgueil. Il en faut beaucoup quand on vise très haut. Béré n'en manquait pas.
3- L'incorruptible: c'était sa ligne politique une fois parvenue à Matignon, lutter contre la corruption. On se fait beaucoup d'ennemis lorsqu'on agite ce thème-là. Refuser la corruption, c'est aussi un orgueil de pauvre. Car la corruption vient avec l'argent, et le bourgeois sait s'accommoder de ce vice, qu'il pratique parfois avec habileté. Béré n'était pas révolutionnaire, loin de là. Mais sur l'argent, il était un républicain scrupuleux.
4- Le politique: cette activité, c'était sa vie, et sa dernière journée à Nevers l'atteste. Rencontre avec des syndicalistes, remise de récompenses, poignées de mains, ses heures avant de mourir, dont les témoins assurent qu'il les a accomplies sereinement, ont été consacrées à la routine politique.
Alors pourquoi se rendre au bord du canal et se tirer une balle dans la tête? C'est la suite logique, l'aboutissement fatal d'un destin. Une fierté de pauvre, un orgueil sans faille, une ambition élevée, un être incorruptible qui donne tout à la politique, cela dessine un caractère qui ne pouvait pas supporter l'affaire pourtant anodine du prêt et la défaite des législatives dont il n'était pas fondamentalement fautif. Béré a pris sur lui, a assumé cette double infortune qui n'était pas la sienne. Son geste de mort est grand, c'est celui d'un stoïcien tel ce Sénèque que j'étudie en ce moment avec mes élèves, qui lui aussi s'est donné la mort, parce que Néron le voulait, parce que l'honneur le commandait. Notre société moderne étrangère à toute grandeur, à tout héroïsme, ignore donc cette hypothèse. Béré est un fils de pauvre qui est mort en aristocrate romain. Son empire, c'était le socialisme. On ne meurt pas innocemment un 1er mai.
Bonne matinée.
54 Comments:
Je ne partage pas totalement l'analyse du pauvre. Le pauvre s'imagine pauvre quand il croise un riche. S'il en fait un complexe, c'est qu'il n'a pas relativisé l'importance de l'argent, on en a plus ou moins, c'est tout. Mais c'est sur cette faille que se construit la célèbre dialectique marxiste, tenter de créer même artificiellement des oppositions tranchées.
Bérégovoy était issu d'une famille d'officier russe blanc émigré, donc qui avait comme beaucoup de russes de l'ancien régime chuté dans la hiérarchie sociale. Là on ressent la honte. Il repartait donc dans la tragédie familiale, et ne pouvait pas trouver d'autre lieu pour réussir puisque déjà émigré, c'est cette impasse psychologique qui l'a vraisemblablement conduit au suicide.
Ne pas accepter de failles, ne pas prendre l'humain avec ses faiblesses, être un acier raide et cassant, c'était son caractère, et en voulant éradiquer toute forme de corruption, et en se présentant comme l'ange exterminateur, il s'est pris les pieds dans son propre piège. François Mitterrand n'aurait pas commis cette erreur là, il aurait mis la chose à distance. Béré avait trop le nez dans le guidon, et la première peau de banane l'a fait chuter.
N'avoir qu'une activité fait que si elle s'écroule, on ne dispose de rien d'autre pour se raccrocher. C'est à rapprocher d'une des conséquences de Mai 68 et de Herbert Marcuse avec l'Homme Uni-Dimentionnel. L'ambition doit être multiple, cela permet de rester modeste et de ne pas rester polarisé sur un seul objectif.
By jpbb, at 3:26 PM
encore une prose de jpbb qui ne sert à rien, et puis d'ailleurs, va dire à un pauvre qui à du mal à nourrir ses gosses qu'il n'a qu'a relativiser!
t'es vraiment pourri de l'intérieur jpbb , pauvre type...
By Anonyme, at 7:56 PM
Pierre Bérégovoy ne s'est pas suicidé. Il a été assassiné, sur ordre de François Mitterrand.
Nicolas.S
By Anonyme, at 9:07 PM
Hé le concombre masqué, ferme taggle ok?
Signé: le fantôme de Bérégovoy
By Anonyme, at 9:09 PM
Vous faites ce que vous voulez sur ce blog, mais vous ne devriez pas plaisanter avec ça: il y a mort d'homme, tout de même.
By Emmanuel Mousset, at 9:52 PM
ça tombe il est pas mort, il a juste fait une traversée du désert en amélioré.
Bérégovoy 2012?
By Anonyme, at 9:54 PM
Vous me provoquez, je vous méprise.
By Emmanuel Mousset, at 10:48 PM
Au lieu de mépriser ceux qui font de l'humour noir, invective plutôt ceux qui annoncent froidement que la pauvreté n'est qu'un état d'esprit !
By Anonyme, at 1:22 AM
en dehors de ceux qui n'ont pas suffisamment dans leur assiette,
la vrai misère est intellectuelle.
By Unknown, at 1:37 AM
Emmanuel,
Tu dois pouvoir effacer les commentaires pueriles de certains.
Je sais que tu veux le moins de censure possible sur ton blog, mais là, il y a depuis quelques semaines (conséquence des municipales st quentinoises?)des gens qui ne sont là que pour décrédibiliser ton blog.
A ceux là, je conseille d'aller s'insulter ailleurs. Faites comme les ados, ouvrez un espace "msn" et tchatter entre vous au raz des paquerettes. C'est de saison en plus.
Il devient de plus en plus penible de lire les commentaires associés à tes billets. Pourtant, ils sont un éléments indispensables aux débats que tu engages mais ils ne sont plus à la hauteur.
Je t'en pris, fait quelque chose!
By Anonyme, at 7:16 AM
pourquoi rechercher une explication à l'inexplicable . Si tout simplement sans dépression sans malaise sans pression , il s'était dit , à l'occasion de cette date symbolique : A quoi bon continuer !!!!! VAL
By Anonyme, at 8:17 AM
jpbb= Je Peux BlaBlater avec cynisme et dans la plus grande impunité
quelle grandeur d'âme, quelle élégance et surtout quelle probité intellectuelle ( De Michel Audiard: les c..s ça osent tout et c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît; belle maxime qu'illustre si bien jpbb avec son propos sur les pauvres )
By Anonyme, at 8:53 AM
jpbb il faut aller jusqu'au bout de l'infamie ( nous savons que vous en êtes capable); allez je vous le souffle: " salauds de pauvres"
By Anonyme, at 9:56 AM
Pauvre ce n'est pas une situation, on peut finir dans la peau d'un premier ministre et élever correctement ses enfants. L'un des avantages de mai 68 c'est d'avoir libéralisé la contraception et donc d'avoir permis le contrôle des naissances. Faire des enfants quand on est dans la misère n'est plus une fatalité. Se cultiver, apprendre un métier, faire de la formation continue, cela existe, Bérégovoy l'a prouvé. Pauvre un jour, ce n'est pas être pauvre toujours, financièrement parlant, par contre se complaire dans la misère intellectuelle crasse ne permet pas de s'en sortir, et quelque anonyme nous en fait la démonstration régulièrement sur ce blog.
By jpbb, at 9:58 AM
question:est-il possible( et souhaitable?) d'organiser un VRAI débat en face à face entre ceux qui écrivent sur ce blog? cela suppose:
1) de choisir le sujet du débat
2) de choisir un animateur indépendant
3) ..et bien sûr qu'il y ait des "débatteurs"..
chiche? suis partant
By Anonyme, at 12:09 PM
Si je comprends bien la fumeuse théorie de JPBB, nul n'est pauvre, car pas essence, nous pourrions devenir riche.
Je transpose : nul n'est con car nous pourrions devenir intelligent ... ah ben non, ca ne marche pas avec JPBB.
Théorie à revoir.
(NB :vocabulaire pointue n'est pas marque d'intelligence)
By Anonyme, at 12:12 PM
pas possible Michel, jpbb ne sait pas ou se trouve st Quentin. LE PAUVRE...
By Anonyme, at 12:29 PM
je ne partage pas ton analyse sur l'acte ultime s'il en est . L'homme vit avec une constante : il ne sait rien sauf qu'il va mourir un jour . Cet homme que je ne connais pas a totalement levé cette peur primale ; il a choisi : le lieu , la date et m'a pas jugé bon de culpabiliser qui que ce soit . Cette décision est un exemple de stoîcisme respectable , il a vaincu la fatalité . Respect. Donc je ne partage pas ta décision d'analyser, il n'y a parfois pas de réponse rationnelle, tout ne se case pas dans un créneau .
La réaction minable des autres commentaires me fait pitié, je les plains et je compatis à leur misérabilisme intellectuel . VAL
By Anonyme, at 12:47 PM
Ben oui tomate farcie, tu viens de comprendre, on peut s'enrichir et grimper dans l'échelle sociale en France, Bérégovoy en est la preuve vivante. Avec un simple CAP il a finis Premier Ministre. Tu n'arrives pas à comprendre cela ?
La République est fondée sur la méritocratie. Si tu es compétent, tu peux passer des concours dans la fonction publique et progresser tout au long de ta vie. Tu ne le savais pas non plus ?
By jpbb, at 1:20 PM
Méritocratie : sur le papier, oui. Dans les faits, cela ne se passe pas exactement comme cela. Serais tu de ceux qui pensent que si les chômeurs ne bossent pas, c'est parce qu'ils le veulent bien, parce qu'ils sont paresseux ? Une autre idée reçue droitière.
By Anonyme, at 1:42 PM
jpbb écrit "on peut s'enrichir et grimper dans l'échelle sociale en France" donc on ne réussit que si l'on devient riche et/ou homme de décision ( j'ai abandonné homme de pouvoir); sulfureuse idée de la réussite quand même ( ou plutôt idée qui ne ressemble qu'à son auteur et qui n'a aucune valeur universelle)
il semble donc que jpbb pense avoir réussi sinon pourquoi en serait-il à exposer son analyse de la réussite?
By Anonyme, at 1:44 PM
(JPBB, petite digression, mais arrête de t'en prendre aux facultés intellectuelles de chacun, car franchement, tu fais beaucoup de fautes d'orthographe)
By Anonyme, at 1:45 PM
Sylvain,
Je ne transige pas avec les principes: la liberté ne se partage pas. Absence totale de censure, j'en reste là. Personne n'est obligé de lire les commentaires, on peut se contenter largement des billets. Et ceux qui s'aventurent à lire les commentaires, leur intelligence leur permet sans difficulté de séparer le bon grain de l'ivraie. Quand on commence à censurer, on est pris au piège, on ne sait pas où les ciseaux vont s'arrêter. Liberté, liberté, liberté. Personne ne doit craindre la liberté.
By Emmanuel Mousset, at 1:53 PM
A Michel Formentel:
Moi aussi, tu le sais bien, je suis toujours partant pour des débats en "face à face", et j'en organise. C'est la base de la démocratie.
Mais l'échange électronique, avec tous ses défauts, n'est pas non plus à rejeter (le "face à face" aussi à ses défauts).
By Emmanuel Mousset, at 1:57 PM
Mourir en mai,
cela peut il s'appliquer à vos camarades italiens et britanniques qui ont perdu les mairies de Rome et de Londres.
By Unknown, at 2:48 PM
et sarko, il a perdu 20 points dans l'enquète d'opinions de mai.
Sacré mois de mai, ca chauffe pour pas mal de monde, prenez garde a la jeune garde.
By Anonyme, at 4:47 PM
Je sens que l'esprit de Mai souffle un peu sur la France. Tant mieux. La "jeune garde", en revanche, c'est une autre époque...
By Emmanuel Mousset, at 6:41 PM
La tomate molle, tu fais les questions et les réponses ?
On parle de Bérégovoy et de son parcours professionnel, pas des chomeurs en déprime par manque d'emplois sur le marché du travail.
By jpbb, at 9:22 PM
jpbb écrit "on peut s'enrichir et grimper dans l'échelle sociale en France"
Ben oui, c'est une possibilité. Tous les pauvres ne deviennent pas riches et certain riches deviennent pauvres en plus.
Et la plupart du temps, cela passe par l'éducation que les parents donnent à leur enfants. La pauvreté n'est pas une fatalité, il est tout à fait possible de créer quand on en a les compétences.
Evidement, quand on n'a rien, pas de réseau social, pas de culture pas d'éducation, pas de compétence, on reste dans l'ornière. Mais c'est là que le filet social intervient heureusement. Le RMI a été un progrès apporté par Michel Rocard, un social démocrate comme par hasard. Salut Michel. Cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a tout à faire, mais ce n'est qu'en étant au pouvoir que le PS pourra aller plus loin avec une personalisation du parcours professionel.
By jpbb, at 9:32 PM
jpbb, c'esttoi qui est dans l'ornière de l'UMP mais surtout reste y, ah le RMI, le progrés social du 21éme siècle, vive les conformistes comme toi, qui vivent dans un autre monde.
By Anonyme, at 10:48 PM
T'es dans les cordes mon pauvre concombre...
By jpbb, at 12:30 PM
jpbb t'as rien à foutre ou quoi?
By Anonyme, at 2:14 PM
"T'es dans les cordes"... mais qu'est-ce que c'est que cet argument complètement nul.
Nouveau lecteur de ce blog, je suis atterré par certains des commentaires nauséabonds comme ceux de JPBB. En espérant que le niveau s'élève.
A la lecture rapide des messages, je me rends aussi compte que dès que l'on ne rentre pas dans la pensée sociale-démocrate (qui n'est pas la mienne), on se fait insulter, ou traiter d'imbécile.
Enfin, suis surpris que l'auteur de ce blog, professeur si j'ai bien compris, fasse des blagues limites sur les fours. Cela ne rentre pas dans le cadre de mon humour, de même quand Lepen en usait.
En espérant que le niveau s'élève.
RG
By Anonyme, at 2:31 PM
RG? Les Renseignements Généraux, je suppose.
Vous êtes un nouveau lecteur? Devenez très vite un ex-lecteur.
Vous voulez que le niveau s'élève? Alors rabaissez-vous, vous verrez ce blog sous un autre jour.
L'auteur de ce blog professeur? Non, vous avez mal compris.
By Emmanuel Mousset, at 6:27 PM
C'est vraiment un blog de plus en plus pourri, nul, médiocre.On dirait une cours de récréation.
By Anonyme, at 9:05 PM
je le trouve sympa ce RG, bravo pour son intervention
By Anonyme, at 9:18 PM
Au dernier anonyme:
Vous aussi, vous faites parti de la police? Indicateur, délateur peut-être? Ca va bien avec "anonyme".
A l'avant dernier anonyme:
En matière de cour de récréation, vous êtes sûrement fin connaisseur. N'oubliez pas votre culotte courte.
By Emmanuel Mousset, at 9:42 PM
C'est pas drole, y a pas d'humour, c'est con.Ca sert quoi un blog pour dire ça?
By Anonyme, at 12:03 AM
C'est la culotte courte qui me parle ou l'indicateur de police? L'un ou l'autre, attendez de devenir adultes pour apprécier l'humour.
By Emmanuel Mousset, at 1:20 PM
Une affirmation n'est pas une démonstration.
By Anonyme, at 1:52 PM
Il y a des affirmations qui se passent de démonstrations, tellement elles sont évidentes.
By Emmanuel Mousset, at 5:11 PM
L'évidence est ce qu'il y a de plus difficile à démontrer mais les esprits forts y parviennent.
Essaye encore petit scarabée, comme dirait ton copain jpbb.
By Anonyme, at 10:48 PM
Par définition, l'évidence ne se démontre pas. Sinon, ce n'est plus une évidence.
By Emmanuel Mousset, at 9:32 AM
Bien sur que si mais je crois que vous n'etes pas mathématicien. On ne peut pas être bon partout je vous l'accorde.
By Anonyme, at 7:00 PM
Expliquez-moi. Je suis prêt à vous suivre. C'est peut-être pour vous évident, mais il faut me le démontrer...
By Emmanuel Mousset, at 11:45 PM
Quand je vois la difficulté que vous avez à manier les chiffres....ce serait peine perdue.
By Anonyme, at 9:56 AM
Je ne vous parle pas de chiffres, je ne doute pas que vous sachiez compter sur vos doigts au moins jusqu'à 10. Mais êtes-vous capable d'autre chose que cela?
By Emmanuel Mousset, at 6:28 PM
Le problème c'est que la démonstration se fait à partir de calculs mathématiques. C'est vrai des chiffres de 0 à 10 peuvent suffire. Mais vous n'y connaissez rien, que l'on fait dire aux chiffres ce que l'on veut, etc,.. je dis que c'est peine perdue.
By Anonyme, at 2:40 PM
C'est quoi, vos évidences? Que l'homme a 5 doigts à chaque main? Là, effectivement, vous êtes très fort en maths, et je ne pensais pas que vos calculs étaient si sophistiqués. Quelle personne intelligente vous êtes! Vous démontrez cette évidence de tête, au tableau noir ou en pointant chacun de vos doigts, comme font les enfants?
By Emmanuel Mousset, at 12:46 PM
Pret à tout pour avoir le dernier mot et ça ne marche pas. Fatiguant hein?
Au fait c'était bien le Tréport? Est ce que t'es allé au bois de Cise comme l'an dernier?Ne nous fait pas attendre, Raconte.....
By Anonyme, at 2:31 PM
Mitterrand disait que le boxeur se fatiguait bien avant le punching-ball. Devinez de nous deux qui est le punching-ball?
Pour le Tréport, je vous renvoie à mon billet du 12 mai 2008.
Le Bois de Cise, non, je n'y suis pas retourné. L'an dernier, c'était un séjour purement privé. Rien à voir avec le voyage au Tréport.
By Emmanuel Mousset, at 3:56 PM
Je ne doute pas un seul instant que ce soit vous le punching-ball....et je m'amuse , c'est fou.
Non je ne lirai pas votre billet sur le tréport parce que je sélectionne ce que je lis et j'ai trop à faire par ailleurs. Désolé!..
By Anonyme, at 4:22 PM
Votre sélection n'est pas très judicieuse, comme vos propos précédents d'ailleurs. C'est dommage, le billet sur Le Tréport est intéressant. C'est du "vécu", comme on dit aujourd'hui. Essayez quand même, je suis sûr que ça va vous plaire.
Pour ma question, vous avez deviné. C'est bien, votre situation n'est pas désespérée.
By Emmanuel Mousset, at 9:38 PM
En même temps j'ai rarement vu l'auteur d'un billet reconnaitre que c'est de la merde non?
By Anonyme, at 10:03 PM
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