Bertrand rhabillé.
Bonsoir à toutes et à tous.
Vous connaissez mon principe: on juge un responsable politique à ce qu'il fait de sa vie, à l'application sur le terrain des idées qu'il proclame dans ses discours et ses écrits. Le Courrier Picard d'aujourd'hui a eu une réaction qui se rapproche de mon principe: il a enquêté dans la ville de Xavier Bertrand sur ce qu'il en était des fameuses heures supplémentaires qui traduisent concrètement le mot d'ordre de Nicolas Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus". Lisez, ce n'est pas triste, ça vaut toutes les critiques de l'opposition. D'ailleurs, à Saint-Quentin, qui s'oppose à la droite? Certains articles de presse comme celui-là... et moi avec ce blog.
D'abord un constat: sur les heures supp défendues par le ministre du Travail, une sorte de loi du silence, d'omerta semble s'être abattue sur la ville. C'est le début de l'article:
"Ici comme ailleurs, parler des heures supplémentaires n'est pas sans poser de problèmes. "Ne souhaite pas communiquer" ou "comptable en vacances" sont des réponses fréquentes avancées par les entreprises."
Et du côté du MEDEF? "A priori, nous n'avons pas d'avis sur le sujet", selon Ingrid Crest, chargée de la communication. Et a posteriori, rien non plus?
Et du côté de l'URSSAF? "Au niveau local, il n'y a pas de statistique, pas de contrôle sur le nombre d'heures supplémentaires effectuées", explique Dolores Grelle, secrétaire du service contrôle (sic).
Et du côté de l'Inspection du Travail? "Il n'y a pas de données fiables sur l'impact des heures supp dans le département".
Extraordinaire! Voilà une réforme qui se veut essentiel pour le gouvernement, et nous ne disposons d'aucun élément objectif pour juger de ses premiers résultats! Mais peut-être n'y en a t-il pas? Ou alors l'ombre de la Municipalité et la stature du Ministre sont tellement gigantesques que personne n'ose s'exprimer? "Courage fuyons", c'est aussi un ressort banal de l'humanité, qui vaut à droite comme à gauche. Et le Courrier Picard n'est pas loin de tomber dans le travers qu'il dénonce, puisque l'article pleine page n'est pas signé, contrairement à l'habitude. Je ne le lui reproche pas, il est déjà courageux d'avoir abordé ce thème, mais je m'interroge: les puissances locales sont-elles à ce point menaçantes que l'on fait exception, que l'on prend ces précautions?
Les révélations de l'article justifient cette prudence: "Dans la ville du ministre du Travail, les heures supplémentaires exonérées d'impôts et de charges sociales ne déplaisent pas aux patrons. Les salariés, eux, font grise mine." Les conclusions du reportage sont sans appel:
- Les heures supp, c'est bidon. Pas de travail supplémentaire, pas d'heures supp. C'est le patron qui décide, pas le salarié qui demande.
- Beaucoup de milieux professionnels, de par l'organisation de leur travail, ne peuvent pas avoir accès aux heures supp: les ouvriers d'usines ou du bâtiment qui font les 3/8, les employés de commerce, les salariés en chômage partiel, etc. Autant les 35 heures avaient une portée universelle, autant le "travailler plus" ne s'adresse qu'à des secteurs très spécifiques, et quand un surcroit de travail le permet.
Le Courrier Picard termine sur deux jugements sans appel:
- "Au final, le dispositif apparait dangereux. Les salariés travaillent plus, parfois au détriment de leur santé, alors que dans certains milieux difficiles, faire plus de 39 heures relève de la performance physique."
- "Dispositif en mauvais état de marche, mesure qui ne satisfait pas ou rien à dire parce que ça ne change pas grand-chose... Un peu des trois... ?"
C'est Xavier Bertrand qui doit être content. Le voilà rhabillé pour l'année! Je comprends mieux pourquoi l'article n'est pas signé. Moi, je me réjouis: enfin un peu d'opposition dans cette ville!
Bonne soirée.
Vous connaissez mon principe: on juge un responsable politique à ce qu'il fait de sa vie, à l'application sur le terrain des idées qu'il proclame dans ses discours et ses écrits. Le Courrier Picard d'aujourd'hui a eu une réaction qui se rapproche de mon principe: il a enquêté dans la ville de Xavier Bertrand sur ce qu'il en était des fameuses heures supplémentaires qui traduisent concrètement le mot d'ordre de Nicolas Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus". Lisez, ce n'est pas triste, ça vaut toutes les critiques de l'opposition. D'ailleurs, à Saint-Quentin, qui s'oppose à la droite? Certains articles de presse comme celui-là... et moi avec ce blog.
D'abord un constat: sur les heures supp défendues par le ministre du Travail, une sorte de loi du silence, d'omerta semble s'être abattue sur la ville. C'est le début de l'article:
"Ici comme ailleurs, parler des heures supplémentaires n'est pas sans poser de problèmes. "Ne souhaite pas communiquer" ou "comptable en vacances" sont des réponses fréquentes avancées par les entreprises."
Et du côté du MEDEF? "A priori, nous n'avons pas d'avis sur le sujet", selon Ingrid Crest, chargée de la communication. Et a posteriori, rien non plus?
Et du côté de l'URSSAF? "Au niveau local, il n'y a pas de statistique, pas de contrôle sur le nombre d'heures supplémentaires effectuées", explique Dolores Grelle, secrétaire du service contrôle (sic).
Et du côté de l'Inspection du Travail? "Il n'y a pas de données fiables sur l'impact des heures supp dans le département".
Extraordinaire! Voilà une réforme qui se veut essentiel pour le gouvernement, et nous ne disposons d'aucun élément objectif pour juger de ses premiers résultats! Mais peut-être n'y en a t-il pas? Ou alors l'ombre de la Municipalité et la stature du Ministre sont tellement gigantesques que personne n'ose s'exprimer? "Courage fuyons", c'est aussi un ressort banal de l'humanité, qui vaut à droite comme à gauche. Et le Courrier Picard n'est pas loin de tomber dans le travers qu'il dénonce, puisque l'article pleine page n'est pas signé, contrairement à l'habitude. Je ne le lui reproche pas, il est déjà courageux d'avoir abordé ce thème, mais je m'interroge: les puissances locales sont-elles à ce point menaçantes que l'on fait exception, que l'on prend ces précautions?
Les révélations de l'article justifient cette prudence: "Dans la ville du ministre du Travail, les heures supplémentaires exonérées d'impôts et de charges sociales ne déplaisent pas aux patrons. Les salariés, eux, font grise mine." Les conclusions du reportage sont sans appel:
- Les heures supp, c'est bidon. Pas de travail supplémentaire, pas d'heures supp. C'est le patron qui décide, pas le salarié qui demande.
- Beaucoup de milieux professionnels, de par l'organisation de leur travail, ne peuvent pas avoir accès aux heures supp: les ouvriers d'usines ou du bâtiment qui font les 3/8, les employés de commerce, les salariés en chômage partiel, etc. Autant les 35 heures avaient une portée universelle, autant le "travailler plus" ne s'adresse qu'à des secteurs très spécifiques, et quand un surcroit de travail le permet.
Le Courrier Picard termine sur deux jugements sans appel:
- "Au final, le dispositif apparait dangereux. Les salariés travaillent plus, parfois au détriment de leur santé, alors que dans certains milieux difficiles, faire plus de 39 heures relève de la performance physique."
- "Dispositif en mauvais état de marche, mesure qui ne satisfait pas ou rien à dire parce que ça ne change pas grand-chose... Un peu des trois... ?"
C'est Xavier Bertrand qui doit être content. Le voilà rhabillé pour l'année! Je comprends mieux pourquoi l'article n'est pas signé. Moi, je me réjouis: enfin un peu d'opposition dans cette ville!
Bonne soirée.
32 Comments:
Le surmenage au travail ne pose pas que des problèmes de santé.
On oublie trop souvent son effet néfaste sur la "santé" des couples.
Plus grave encore : les enfants de ces travailleurs acharnés, qui sont privés d'une éducation (et d'une surveillance) digne de ce nom...
autant de conséquences néfastes sur la jeunesse :risques de délinquance , blocage de "l'ascenseur social", etc...
By Anonyme, at 9:55 PM
merci beaucoup continuez comme ça,
votre soutien nous est précieux et utile.
Je trouve tres bien que vous n'ayez pas écouté Mr Ayrault sur RTL mardi matin, son intervention est toujours disponible en podcast au cas où elle vous intéresserez.
Visiblement vous ne partagez pas ses inquiétudes et c'est tres bien comme ça.
Vous devez avoir raison et lui doit avoir tort.
By grandourscharmant, at 12:22 PM
Vous mélangez tout et dites n'importe quoi: quel rapport entre Ayrault et Bertrand, votre commentaire et mon billet? Aucun. Reposez-vous, ne vous épuisez pas à me contester, regardez par exemple les matchs de foot qui vont commencer.
By Emmanuel Mousset, at 1:20 PM
est ce normal que la presse soit une opposant politique (contre la droite ou la gauche d'ailleurs) ? je ne le pense pas. Son rôle est d'éclairer le lecteur et non de militer. Pour autant, si la presse joue ce rôle d'opposant, c'est sans doute à cause de la faiblesse des politiques d'opposition en place. Attention à ne pas donner a la presse un role d'opposant sans quoi sa nécessaire et prétendue objectivité va encore en prendre un coup
By Anonyme, at 1:21 PM
inquiétez vous de vous meme
je m'occupe de moi
puisque vous ne faites pas le boulot je vais le faire pour vous
d'abord le lien avec la retranscription de l'interview
http://www.rtl.fr/fiche/132389/jean-marc-ayrault-partage-la-colere-des-electeurs-du-ps.html
et ensuite la fin de l'interview pour ceux qui ne voudrait pas pendre la peine de la lire qui a trait spécifiquement au sujet d'une opposition pertinente.
"Ah vous aussi, vous vous le demandez ?
D'ailleurs moi qui préside à un groupe parlementaire qui se bat, qui ne se contente pas de critiquer mais qui propose, à chaque fois qu'il y a un nouvel événement au Parti socialiste, eh bien ça nous plombe tout notre travail. Je trouve ça assez déplorable. Aujourd'hui, c'est le quartel des noms, le Parti socialiste.
- Il y a ceux qui ne veulent pas de Bertrand !
- Ceux qui ne veulent pas de Ségolène !
- Et puis, il y a ceux qui ne veulent ni de Ségolène, ni de Bertrand !
Mais demain, vous aurez peut-être la coalition de ceux qui ne veulent pas de Martine !
Donc, jusqu'où va-t-on aller comme ça ? Moi j'aimerais bien d'abord qu'on vérifie qu'il y a une majorité au Parti socialiste. Elle existe cette majorité. Mais si on commence par le conflit des personnes, on est sûr d'aller dans le mur ; et moi, je n'ai pas envie que le congrès de Reims ressemble au congrès de Rennes parce que vous savez, dans le pays, il y a énormément d'attentes.
Nicolas Sarkozy a beaucoup déçu une partie de son électorat, en particulier l'électorat populaire. L'attente des conditions d'une alternance, d'une Opposition qui s'oppose, qui propose, qui prépare 2012 est extraordinaire. Mais si on s'y prend comme ça, au bout du compte, les Français vont nous dire : Bon, ça suffit les socialistes ! Et moi, je l'entends. Je l'entends, y compris au sein du Parti socialiste. Donc moi je ne participerais pas à ce jeu-là. Je souhaite qu'après, on se resaisisse. Il est temps qu'il y ait une majorité claire au Parti socialiste.
Mais une majorité, elle passe bien par quelqu'un. Il faut bien que quelqu'un la représente.
Eh bien, la raison devrait l'emporter. Vous savez, François Hollande a écrit un texte dans "Le Monde", très intéressant. C'est à lui en tant que premier secrétaire sortant de prendre l'initiative, de réunir tout le monde, tous ceux qui sont proches de Bertrand Delanoë en passant par Ségolène Royal et puis, beaucoup d'autres et puis qu'on discute, qu'on se dise quelles sont les meilleures conditions pour réussir ce congrès. Et à partir de là, on verra qui on peut proposer comme candidat comme premier secrétaire.
Quant à la Présidentielle, préparons les conditions d'une Primaire pour la fin 2010 ; mais ne brûlons pas toutes les étapes. Mais franchement, je pense qu'il est grand temps de se ressaisir. Moi, je l'ai vu ce week end dans les sections du parti socialiste. Il y a une colère qui monte. Alors, je comprends que les électeurs en ont marre aussi.
Et vous partagez cette colère, Jean-Marc Ayrault ?
Tout à fait."
ne vous inquiétez pas pour moi, je suis dans ma zone de confort et je ne vous conteste pas vous etes incontestable.
Il eut fallu que vous dites pour pouvoir etre contredit
mais comme vous ne dites rien, il n'en fut rien.
La presse ne fait pas d'opposition politique elle vend du papier
Ne pas poser les bonnes questions n'a jamais fait avancer les débats.
Ne vous inquiétez pas pour moi, je sais qu'on ne peut rendre la vue à un aveugle, ça c déjà fait dans le coin et je n'ai pas l'impression qu'il y aurait de place en ville pour une autre basilique à ma gloire
par contre une cathédrale sportive comme un stade de foot ou un palais des sports ne serait pas pour me déplaire.
Je vais réfléchir sérieusement à faire un miracle ou deux finalement.
By grandourscharmant, at 1:59 PM
A l'anonyme:
Vous soulevez une importante question. Je ne crois pas que la presse ait un devoir d'objectivité. D'ailleurs, qu'est-ce que l'objectivité? Chacun se prétend objectif, personne ne l'est. Parce que c'est impossible.
En revanche, la presse a un devoir de liberté. Et dans une ville où la droite est hyper-puissante, il n'est pas facile pour la prese d'être libre. Je dirai la même chose si la gauche était hyper-puissante. Ce n'est pas un problème de couleur politique mais de pouvoir.
C'est pourquoi j'ai salué hier l'article du Courrier Picard. Mais vous avez raison: la presse militante (qui a le droit d'exister!) est rarement une bonne presse. Et ce n'est pas ce que je demande à la presse locale.
Et vous avez encore raison en soulignant, comme je l'avais fait, que la presse remplace une opposition politique divisée et affaiblie. Mais ce n'est pas normal: l'opposition devrait pleinement exister. Un jour peut-être, ne désespérons pas.
By Emmanuel Mousset, at 2:20 PM
A l'ours:
Je pointe les faiblesses de la droite, vous pointez les faiblesses de la gauche. C'est de bonne guerre. La démocratie repose là-dessus.
By Emmanuel Mousset, at 2:22 PM
Mr Mousset, il ne faut pas croire tout ce qu'on lit dans la presse ! Allez à la rencontre de la popolation ou faites un sondage auprès de vos proches et vous serez peut être surpris de la forte proportion qui a eu la chance de déduire ses heures sup...
By Manu les bons tuyaux !, at 2:37 PM
J'ai beau causer, sonder, explorer autour de moi, les heures supp, non, que dalle.
Mais peut-être aurons-nous un jour les statistiques qui ne sont pas disponibles aujourd'hui et qui trancheraient véritablement notre débat.
By Emmanuel Mousset, at 2:44 PM
Laissons les ragots et les bruits de couloir de c�t� !
Moi je ne retiens qu'un seul chiffre : 7.25 % de ch�mage, soit le taux le plus bas depuis 25 ans !
Un r�sultat obtenu tout en am�liorant l'efficacit� de la fonction publique !
Bravo Mr Bertrand et vivement dans 4 ans lorsque toutes les r�formes seront pass�es...
By Manu les bons tuyaux !, at 2:49 PM
qu'apprenons nous alors que dans votre entourage proche personne n'est en situation de faire des heures sup ?
meme pas vos collegues qui ont donné des cours pendant les dernieres vacances ?
D'un autre coté, vous reconnaissez vous meme etre associal, forcément vos contacts avec les autres sont limités.
Il faut accepter de sortir de sa grotte pour voir le monde.
vous pointez tellement bien les faiblesses supposées de la doite que je vous encourage à continuer de le faire
et je pointe tellement mal les faiblesses et les limites de la gauche que vous ne le supportez pas
et préférez éluder le débat en me qualifiant d'anti-socialiste primaire.
Comme toujours vous n'etes jamais là où il faut au moment où il le faut, en avance rarement, en retard souvent.
Laissez l'euro de foot là où il est
il sera bien tant de s'en inquiéter ce we.
C'est Roland Garros en ce moment, ne l'occultez pas parce que vous etes incapable de renvoyer la balle.
By grandourscharmant, at 4:35 PM
En matière de grotte, l'ours, vous êtes un spécialiste!
Et Roland Garros est à l'image des classes sociales que vous défendez.
By Emmanuel Mousset, at 5:52 PM
oui voilà un sport de classe
c surement pour cela que le camarade Lionel est un bon joueur
et si vous tenez ce genre de propos à propos du tennis et de son million de licenciés et de ses millions de pratiquants
sachant quand meme que la moitié des licenciés ont moins de 18a
mais vraisemblablement la jeunesse ne fait pas partie de vos préoccupations.
Et que doit on penser du ps et de ses 150 000 adhérents avec un certain nombre qui ont un patrimoine pour etre assujetti à l'isf.
nous avons encore trouvé un sujet sur lequel vous n'y connaissiez rien
c bien on progresse
By grandourscharmant, at 6:19 PM
A l'ours savant:
J'ai parlé de Roland Garros et de sa représentation sociale, pas de la pratique du tennis que je souhaite la plus populaire possible, et de grands progrès ont été effectués en ce sens ces 20 dernières années.
Quant aux assujettis à l'ISF, là, c'est vrai, vous êtes plus fin connaisseur que moi puisque vous les côtoyez dans les rangs de l'UMP.
By Emmanuel Mousset, at 11:21 AM
A Manu les bons tuyaux:
7,25% de chômage, le taux le plus bas depuis 25 ans? Mais où êtes-vous allé chercher ça? Pourquoi pas 4,35%, dans votre lancée! Le chômage baisse spectaculairement et personne ne s'en aperçoit, sauf vous. Bizarre, non?
Les chiffres du premier trimestre 2008 sont certes de bons chiffres pour l'emploi, et je m'en réjouis. Mais je ne vais pas crier victoire. Ce n'est que le premier trimestre. Attendons la fin de l'année et on verra ce que seront devenus vos 7,25%. Le taux de chômage se mesure sur l'année, pas sur trois mois.
Et de fait, nous demeurons hélas dans un chômage de masse, qui ne s'est pas miraculeusement réduit depuis quelques jours.
By Emmanuel Mousset, at 11:30 AM
évidement que je les cotoie,
il y a chez nous un brassage et un mélange qu'on ne trouve pas forcément chez vous.
bien que des gens chez vous qui émargent à l'isf, j'en connais quelques uns et surtout ne le répétez pas, mais je connais aussi des enseignants assujettis à l'isf.
faible ou puissant je ne fais pas forcément de différence moi.
enfin pas totalement, j'ai tendance à etre plus severe et moins indulgent avec les puissants,
surtout vis à vis de ceux qui se présentent comme des malheureux.
By grandourscharmant, at 11:54 AM
A EM.
Bien sur le chomage est à 7,25% et il est tendantiellement à la baisse pour un bon moment encore en raison des départs en retraite massifs de la génération d'après guerre.Manu les bons tuyaux a complètement raison sur ce point.
Il faut rappeler d'ailleurs que le plein emploi est considéré comme atteint autour de 5%. Beaucoup d'analystes pensent que cette promesse de Sarkosy sera vraisemblablement atteinte....et tant mieux même si c'est la seule.
Pour autant il faut évidemment se préoccuper du travail précaire, des salariés pauvres, des petits boulots etc...mais un bon résultat est un bon résultat.
By Anonyme, at 2:00 PM
A l'ours:
Vous connaissez des enseignants qui paient l'ISF? Mais dans quel monde vivez-vous! Celui de vos fantasme, probablement. Et vous allez sûrement me dire qu'il y a des rmistes qui sont milliardiaires, et de pauvres patrons qui n'ont pas le sou. Complainte très connue.
By Emmanuel Mousset, at 2:25 PM
Bien entendu vous avez encore tort EM. Je connais moi aussi des enseignants qui sont soumis à l'isf et tant mieux, il n'y a vraiment pas de mal à cela.Je crois vraiment qu'en matière d'économie vous n'y connaissez rien.
By Anonyme, at 2:38 PM
moi, je vis dans le monde réel
cela vous choque-t-il tant que ça,
que certaines personnes avec une fortune choisissent d'enseigner par vocation ?
l'isf on peut le payer parce qu'on a fait un héritage parce qu'on appartient à une famille fortunée
avoir de l'argent ne signifie pas forcément etre oisif.
vous avez des clichés dans la tete parfois
on peut meme se retrouver à payer l'isf en ayant été un modeste enseignant qui s'est offert un appartement à Paris car c'est là qu'on a exercé sa profession
logement qu'on aura mis sa vie à s'offrir
avec la flambée des prix de l'immobilier on se retrouve imposable à l'isf.
des rmistes milliardaires, vous n'avez pas du bien suivre la campagne des municipales, au moins un cas a défrayé, les conseils généraux sont plus stricts
mais pour etre bénéficiaire du rmi entrait uniquement en compte les ressources pas le patrimoine
l'isf tient compte des ressources et du patrimoine
et des patrons sans le sou, vous ne devriez pas vous moquer
si vous étiez plus au fait des luttes sociales
vous sauriez que de nombreuses entreprises de la région ont mis la clé sous la porte, le patron ne s'en sortant plus et laissant quelques salariés sur le carreau.
je comprends mieux pourquoi vous voulez etre débarassé de ma présence pour l'éternité.
Mais que voulez vous je me suis laissé prendre par votre miel
qui présentait ce lieu comme un lieu de vérité, de dialogue et d'intelligence.
Je ne vous connaissez pas encore assez pour savoir que vous n'étiez pas à la hauteur des ambitions que vous affichiez.
je vous pensais petit de taille mais grand par l'esprit,
mais apres tout ce n'est pas si grave vous n'etes que vous meme.
choisissez des sujets consensuels et de peu d'intérets si vous ne supportez pas la contradiction.
mais rassurez vous tout n'est pas perdu, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir
et c'est parce que je ne vous ai pas retiré mon estime que je ne vous ménage pas.
Car de toute façon, vous n'etes pas reponsable de mon erreur de jugement, ce qui montre bien que meme moi, je suis faillible.
By grandourscharmant, at 2:53 PM
Au dernier anonyme économiste:
Vous cours d'économie, où les prenez-vous? Dans Pif-Gadget ou dans le supplément du Journal de Mickey? Si vous faites le compte des enseignants soumis à l'ISF, vous ne devez pas en trouver beaucoup!
By Emmanuel Mousset, at 3:39 PM
A l'ours anti-ISF:
Vous me faites la totale aujourd'hui: la dame patronnesse qui enseigne (le catéchisme peut-être?), le petit proprio accablé par la hausse de l'immobilier, le patron sans le sou, ...
Après la droite bling-bling, c'est la droite snif-snif, qui pleurniche sur ses pauvres.
Vous recherchiez du miel sur ce blog? Vous n'aurez droit qu'à du vinaigre.
By Emmanuel Mousset, at 3:53 PM
Les deux derniers commentaires d'EM sont pitoyables.
Soit on répond à la dérision par la dérision mais ce ne sont pas des arguments.
Soit on se dit que l'on ne peut pas répondre à ce qui n'existe pas.
By Anonyme, at 4:08 PM
Au dernier anonyme:
Pitoyables? Non, impitoyables. Ce qui est dérisoire mérite d'être combattu par la dérision. Il ne faut pas ménager les propos qui n'ont aucun sens.
By Emmanuel Mousset, at 11:47 PM
Non tranquillement vous avez tort. Les faits relatés par GOC sont réels et vous ne pouvez pas dire que cela n'a aucun sens.
By Anonyme, at 5:20 AM
C'est ce qu'on appelle une pétition de principe: j'ai tort parce que vous dites que j'ai tort, et l'ours a raison puisque vous affirmez qu'il a raison. Très fort.
By Emmanuel Mousset, at 10:14 AM
Effectivement de la même façon que vous lorsque vous affirmez qu'il faut traiter par la dérision ce qui est dérisoire. Cela s'appelle une pétition de principe.Très fort.
By Anonyme, at 5:04 PM
À l'anonyme inculte, une pétition de principe s'applique à un raisonnement et pas à un conseil. Traiter par la dérision ce qui est dérisoire, c'est juste une façon tenir à bonne distance les importuns ignares. :-)
By jpb, at 8:10 PM
A l'imbécile et au suffisant à qui on a rien demandé, va voir ta photo avec Mosco ça va t'exiter.
By Anonyme, at 9:15 PM
mdr.
By jpb, at 9:21 PM
Ah ben oui mais ça devait t'arriver mon vieux.Faut pas t'énerver,reste calme.Et pas de grossièreté s'il te plait.
ET arrête tes gamineries aussi.
By Anonyme, at 9:37 PM
J'aurai dû me taire avec mon histoire de "pétition de principe". J'ai l'impression que ça énerve tout le monde. Il n'y a pas de quoi, pourtant.
By Emmanuel Mousset, at 11:11 PM
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