Le bout de gras.
Bonjour à toutes et à tous.
Encore un intéressant article dans Le Parisien de ce matin, sur la "négomania", qui désigne "l'art de négocier à tout bout de champ", une "tendance de fond" selon le journal. L'apparition d'un néologisme est un indicateur utile sur les évolutions d'une société. Et puis, hier, je vantais, à la suite du téléfilm de Gérard Corbiau, les vertus de la négociation... Sauf que la négomania, c'est autre chose, une systématisation de la négociation qui n'a rien à voir avec la haute diplomatie du baron de Malassise. Je vous décris le phénomène:
Tout aujourd'hui se négocie auprès des commerçants, parait-il. C'est la chasse au prix bas, la demande de réduction, la recherche du cadeau. Aucun domaine, aucun produit n'y échappent: logement, vêtement, voyage, note de restaurant, abonnement au téléphone et au gaz (c'est Le Parisien qui l'affirme!). Les entreprises se sont adaptées à la nouvelle tendance: "Ici, c'est un restaurateur servant gratuitement le café, là c'est un disquaire distribuant un disque promotionnel, ailleurs c'est un hôtelier offrant le petit déjeuner." (relisez mon billet d'il y a quelques mois sur le développement de la gratuité dans notre société).
Le Parisien a fait appel à un sociologue, Dominique Dessieux, pour nous éclairer sur le phénomène: jusqu'au XIXème, dans les boutiques, on négociait fréquemment les prix, qu'on savait d'emblée élevés et qu'il fallait faire baisser. C'est l'invention des grands magasins avec leurs prix bas et fixes qui va faire disparaître le marchandage. Pourquoi réapparaît-il aujourd'hui, alors que la modernité aurait pu définitivement l'abolir? Deux réponses factuelles, selon Dessieux:
La diversification extrême des tarifs SNCF et l'affichage comparatif des prix sur internet, qui ont réintroduit une mentalité archaïque du marchandage qu'on croyait disparue, et dont le développement m'inquiète. Car la justice est dans le juste prix, pas dans le bas prix. Le marchandage relève d'une culture de la subjectivité, de la rouerie, de l'esbrouffe, de l'irrationalité et finalement de la malhonnêteté, dont la résurgence dans les société modernes est fort préoccupante. Un honnête homme ne marchande pas, même dans une brocante; il paie le prix qu'on lui indique, sans supposer que celui-ci est faussé, sans faire de simagrées, sans entrer dans cette bouffonnerie qu'est au fond tout marchandage.
Il nous faut donc distinguer la négociation, ce très beau mot de la civilisation, et le vil marchandage. En politique, ceux qui refusent de négocier se condamnent tôt ou tard à marchander: on commence par discuter le bout de gras et on finit avec le plat de lentilles. La négociation est pour les grands, le marchandage pour les petits. Libre à vous de choisir votre catégorie. A cette négomania, je vois aussi 4 raisons de fond:
1- La fixation sur le pouvoir d'achat, les difficultés liées à sa baisse réelle ou supposée, la satisfaction des désirs consuméristes, qui poussent par nécessité à faire baisser les prix.
2- La diffusion de l'esprit libéral (même chez ceux qui le condamnent violemment!), qui conduit spontanément à comparer, faire jouer la concurrence afin de faire pression sur les prix.
3- La progression de l'individualisme, qui favorise et valorise la débrouille personnelle. On ne croit plus à l'Etat pour faire baisser les prix, ni aux syndicats pour faire augmenter les salaires.
4- Le plaisir de marchander, le lien social qui en résulte, la convivialité qui s'installe, la fierté du vendeur efficace et la vanité de l'acheteur malin se trouvant l'une par l'autre renforcées.
Pour finir, je ne résiste pas à vous conter une petite anecdote: c'était en 2001 ou 2002, en mai-juin, sur la brocante du quartier Saint-Martin, où j'étais en quête de figurines Batman, pour alimenter ma collection. J'avais repéré une pièce de choix, que j'observais accroupi avant d'acheter, quand un monsieur souriant et volubile, debout derrière moi, s'est mis à marchander à ma place la transaction, constatant mon peu de goût pour ce genre d'opération. J'ai décliné poliment l'offre, tenant à mes principes et à ma dignité. Le monsieur en question s'appelait Xavier Bertrand, il n'était à l'époque ni député, ni ministre.
Bonne matinée.
Encore un intéressant article dans Le Parisien de ce matin, sur la "négomania", qui désigne "l'art de négocier à tout bout de champ", une "tendance de fond" selon le journal. L'apparition d'un néologisme est un indicateur utile sur les évolutions d'une société. Et puis, hier, je vantais, à la suite du téléfilm de Gérard Corbiau, les vertus de la négociation... Sauf que la négomania, c'est autre chose, une systématisation de la négociation qui n'a rien à voir avec la haute diplomatie du baron de Malassise. Je vous décris le phénomène:
Tout aujourd'hui se négocie auprès des commerçants, parait-il. C'est la chasse au prix bas, la demande de réduction, la recherche du cadeau. Aucun domaine, aucun produit n'y échappent: logement, vêtement, voyage, note de restaurant, abonnement au téléphone et au gaz (c'est Le Parisien qui l'affirme!). Les entreprises se sont adaptées à la nouvelle tendance: "Ici, c'est un restaurateur servant gratuitement le café, là c'est un disquaire distribuant un disque promotionnel, ailleurs c'est un hôtelier offrant le petit déjeuner." (relisez mon billet d'il y a quelques mois sur le développement de la gratuité dans notre société).
Le Parisien a fait appel à un sociologue, Dominique Dessieux, pour nous éclairer sur le phénomène: jusqu'au XIXème, dans les boutiques, on négociait fréquemment les prix, qu'on savait d'emblée élevés et qu'il fallait faire baisser. C'est l'invention des grands magasins avec leurs prix bas et fixes qui va faire disparaître le marchandage. Pourquoi réapparaît-il aujourd'hui, alors que la modernité aurait pu définitivement l'abolir? Deux réponses factuelles, selon Dessieux:
La diversification extrême des tarifs SNCF et l'affichage comparatif des prix sur internet, qui ont réintroduit une mentalité archaïque du marchandage qu'on croyait disparue, et dont le développement m'inquiète. Car la justice est dans le juste prix, pas dans le bas prix. Le marchandage relève d'une culture de la subjectivité, de la rouerie, de l'esbrouffe, de l'irrationalité et finalement de la malhonnêteté, dont la résurgence dans les société modernes est fort préoccupante. Un honnête homme ne marchande pas, même dans une brocante; il paie le prix qu'on lui indique, sans supposer que celui-ci est faussé, sans faire de simagrées, sans entrer dans cette bouffonnerie qu'est au fond tout marchandage.
Il nous faut donc distinguer la négociation, ce très beau mot de la civilisation, et le vil marchandage. En politique, ceux qui refusent de négocier se condamnent tôt ou tard à marchander: on commence par discuter le bout de gras et on finit avec le plat de lentilles. La négociation est pour les grands, le marchandage pour les petits. Libre à vous de choisir votre catégorie. A cette négomania, je vois aussi 4 raisons de fond:
1- La fixation sur le pouvoir d'achat, les difficultés liées à sa baisse réelle ou supposée, la satisfaction des désirs consuméristes, qui poussent par nécessité à faire baisser les prix.
2- La diffusion de l'esprit libéral (même chez ceux qui le condamnent violemment!), qui conduit spontanément à comparer, faire jouer la concurrence afin de faire pression sur les prix.
3- La progression de l'individualisme, qui favorise et valorise la débrouille personnelle. On ne croit plus à l'Etat pour faire baisser les prix, ni aux syndicats pour faire augmenter les salaires.
4- Le plaisir de marchander, le lien social qui en résulte, la convivialité qui s'installe, la fierté du vendeur efficace et la vanité de l'acheteur malin se trouvant l'une par l'autre renforcées.
Pour finir, je ne résiste pas à vous conter une petite anecdote: c'était en 2001 ou 2002, en mai-juin, sur la brocante du quartier Saint-Martin, où j'étais en quête de figurines Batman, pour alimenter ma collection. J'avais repéré une pièce de choix, que j'observais accroupi avant d'acheter, quand un monsieur souriant et volubile, debout derrière moi, s'est mis à marchander à ma place la transaction, constatant mon peu de goût pour ce genre d'opération. J'ai décliné poliment l'offre, tenant à mes principes et à ma dignité. Le monsieur en question s'appelait Xavier Bertrand, il n'était à l'époque ni député, ni ministre.
Bonne matinée.
6 Comments:
vous n'avez donc rien compris à l'art du commerce.
A si seulement l'économie pouvait etre administré,
les prix étant fixé une bonne fois pour toute comme pour les livres ou les dvd par exemple,
je suis sur que cela doit bien vous satisfaire.
Ca évite de s'interroger, on paie et on est content, car ce qu'on achete vaut forcément le prix qu'on le paie.
hélas non, ce n'est pas là l'art du commerce
le commerçant est là pour gagner de l'argent et tirer de son produit le plus d'argent qu'il peut en obtenir
alors que le vendeur lui est là pour payer le prix le plus intéressant par rapport à ses besoins.
Votre rejet du marchandage est mortifere et terriblement malsain.
Et c'est justement sa disparition qui met notre société en péril.
Il suffit de voir le secteur des fruits et légumes,
les producteurs et les distributeurs négocient
et le prix payé aux producteurs n'a jamais été aussi bas,
parait il meme que le prix payé serait inférieur aux prix de revient, sauf que dans ces cas là, pourquoi le producteur vend il à ses conditions là.
Par contre, les prix payés par les consommateurs n'ont jamais été aussi élevé alors que le consommateur lui n'a pas le loisir de négocier ses prix.
A se demander si le vendeur n'intégre pas dans son prix de vente, le cout de la marchandise qui ne sera pas vendu qu'il fait payer au consommateur.
Ainsi le vendeur est sur d'etre gagnant, un peu s'il ne vend pas tout, bcp s'il écoule toute sa production.
On rentre ainsi dans un systeme, ou le consommateur perd à tout coup et le vendeur gagne à tout coup.
Non franchement, votre systeme de non négociation de prix administré est une idée tres pertinente.
Une étiquette et apres plus besoin de se poser de questions et de s'interroger.
Avant c'était simple un commerçant achetait à un fournisseur et gagnait de l'argent en vendant à un client.
Aujourd'hui ce systeme perdure mais la distribution fait une part non négligeable de son chiffre d'affaire, non pas sur les ventes, mais sur la mise à disposition de l'espace de vente à ses fournisseurs.
Le jeu subtil ne consistant plus à mettre en rayon des produits qui vont se vendre mais de s'arranger aussi pour avoir des invendus de fournisseurs à qui ont les facturera.
Vos produits ne se sont pas vendus mais comme ils étaient en rayon, ils nous ont empeché de mettre à leur place d'autres produits qui eux se seraient vendu donc vous devez nous dédommager de l'espace que vous avez monopolisé.
Et c'est sur ce point que le commerce de proximité rencontre des difficultés car lui est encore structuré de maniere traditionnel et ne s'arrange pas pour etre gagnant à tout coup.
La négociation est un acte responsable et une bonne pratique commerciale car elle résulte d'un accord des volontés entre le vendeur et l'acheteur.
L'absence de négociation est forcément l'imposition d'une volonté de l'un sur l'autre,
en général du vendeur à l'acheteur.
Il est tout de meme aberrant de vous voir faire l'éloge de la négociation qui serait la panacée dans un certain nombre de domaines
un progres alors que dans d'autres domaines ce serait une régression.
autant cette position peut s'entendre d'un point de vue théorique,
autant d'un point de vue pratique...
Mais c'est comme souvent avec vous,
comme vous n'etes pas un homme rigoureux
vous choisissez toujours ce qui vous arrange le plus,
la pratique vous est favorable alors ignorons la théorie
la pratique vous est défavorable, seul compte la théorie, la pratique a tort elle n'avait qu'à suivre la théorie.
C'est à ce niveau là que se situe les limites de votre démarche, on ne peut pas décider d'ignorer le réel s'il ne vous convient pas.
Qu'il convienne ou pas, il faut faire avec.
By grandourscharmant, at 1:36 PM
1- Ai-je le droit de préférer la simplicité à la complexité, la facilité à l'effort? Il me semble que oui. Le marchandage m'ennuie, je le perçois moralement comme une mesquinerie, mais je n'en fais pas toute une théorie, je laisse marchander ceux qui aiment ça et qui éprouvent cette faiblesse. L'art du commerce, je le laisse aux commerçants.
2- Malgré la distinction dans mon billet, vous maintenez la confusion entre négociation et marchandage, ce qui fausse le raisonnement. Entre producteurs et distributeurs, il y a négociation, entre vendeurs et consommateurs, il y a marchandage.
3- Je ne suis pas favorable à l'étatisation des prix, je suis même de ce point de vue libéral, je suis pour la concurrence, donc les prix qui varient, qui évoluent. Mais par le libre jeu entre les entreprises, pas par les ruses de maquignon entre le vendeur et l'acheteur.
4- Expliquez-moi pourquoi les sociétés libérales modernes, économiquement développées, mettent fin au marchandage, alors que celui-ci est pratiqué dans les sociétés archaïques?
5- Vous distinguez, à la fin de votre commentaire, un "point de vue théorique" admissible qui serait le mien et un "point de vue pratique" qui annulerait le premier. C'est contradiction: soit j'ai raison, en théorie et en pratique, soit j'ai tort. Théorie et pratique n'ont pas à être dissociées.
By Emmanuel Mousset, at 3:14 PM
votre orgueil devrait vous pousser à etre un petit peu plus vaniteux afin de pouvoir rentrer dans le club des happy few qui comprennent l'environnement économique dans lequel ils évoluent.
Evidement que personne ne vous empeche d'etre naif et ignorant, ce n'est pas interdit.
1-Vous etes rationnellement irrationnelle, vous adoptez une position morale et théorique et vous vous y tenez.
En en faisant une question de principe, vous éludez la question que votre classe sociale et votre aisance matérielle vous permet de ne pas vous posez.
Vous avez tellement mieux à faire que de vous demander si le prix payé est pertinent et justifié.
C'est souvent ce qui conduit à la dégradation d'une économie, quand les nouveaux riches et parvenus acceptent de payer bien plus que la valeur réelle des choses.
Ce qui entraine une hausse des prix et des difficultés pour les bas salaires.
Mais restons simple ne complexifions pas,
et je comprends tout à fait votre défiance vis à vis des chiffres.
aujourd'hui, 1 année universitaire, sécu incluse coute moins cher qu'une demi-journée de téléphone portable.
Ne marchandons pas et payons bien le prix...
2-Je ne maintiens pas de confusion,
c'est vous qui voulez en faire une, là où il n'y a pas lieu de l'avoir.
Vous voudriez nous expliquer qu'il y a d'un coté des gens qui savent ce qu'ils font, qui sont des professionnelles qui détiennent le savoir et de l'autre des béotiens, des ignorants qui n'ont qu'à accepter les conditions qu'on leur fait.
Alors politiquement vous etes pour lutter contre les puissances de l'argent mais en théorie,
en multipliant vos actes de résistance comme vendredi.
Dans la pratique, il ne faut surtout pas remettre en cause le systeme, le prix est forcément justifié.
Mais alors si le prix est justifié,
vendredi, ce n'était pas un acte d'insoumission.
Nous basculons exactement dans ce qui font vos incohérences et vos limites
C'est pour cela que je traiterez tout de suite le point 5
Comme vous le dites pratique et théorie ne doivent pas etre dissocié.
Donc vous n'avez pas à dire comme vous le faites là théoriquement que le prix pratiqué est forcément pertinent et nous expliquez qu'en pratique le non achat de vendredi est révolutionnaire.
car ce serait nier l'impact de la politique du prix dans l'hyperconsommation.
Vous etes juste en train de faire ce que vous m'expliquez qu'il ne faut pas faire.
Finalement vous avez raison, etre simple et ignorant permet de se tromper de bonne foi,
alors que la connaissance et la complexité vous amene à vous tromper mais de mauvaise foi.
En étant ignorant, on pense faire le meilleur des choix possibles alors que souvent il s'agit du pire mais comme on ne le sait pas, c'est ce qui sauve ou du moins le pense-t-on.
Alors qu'en étant instruit, on décide souvent de choisir la moins mauvaise des solutions qui s'avere souvent etre imparfaite mais faute de mieux, c'est celle là qu'il faut choisir en toute connaissance de cause.
3-pour que tout cela se mette en place, il faudrait que la concurrence soit libre et non faussée,
peut etre que le jour où les entreprises ne seront plus des collecteurs de charges et d'impots, l'état favorisera la concurrence et s'intéressara aux toutes petites, aux petites et aux moyennes entreprises, plutot que de favoriser à l'extreme les grosses entreprises qui sont ses principaux collecteurs auxiliaires.
Et c'est comme cela qu'on en revient aux cigares du pharaon,
que veut l'état que chacun puisse avoir qq euros de plus dans sa poche ou que ses commis puissent jouir de privileges qui valorisent leur vanités.
Je ne doute pas que vous allez encore répondre sur la forme en ignorant le fond, simplicité plutot que complexité.
4- les sociétés archaiques dont vous me parlez sont ce bien celles qui sont plutot solidaires,
où l'entraide, le respect et le partage sont des valeurs indispensables à la survie de la communauté.
Et les sociétés modernes dont vous faites l'apologie, ce sont bien celles où se développent et regnent l'individualisme, ces sociétés où la notion de solidarité s'étiole un peu plus chaque jour.
0ù on découvre par exemple, que les compagnies d'assurances se sont enrichis de manieres excessives sur
les crédits immobiliers car les primes demandées se sont révélées etre excessives par rapport aux défections rencontrées.
Vous me parlez bien de cette société moderne où celui qui échoue part avec 50 millions et celui qui réussit en gagne 100
Vous avez raison, on peut encore vraiment se demander pourquoi tout une classe et tout une caste privilégiées négocient et marchandent tout alors qu'elles en tirent bénéfices
et pourquoi ceux qui ne le font pas, eux subissent la situation.
Payons le prix il est forcément justifié.
J'ose espérer que si vous vous retrouviez un jour à devoir gérer des finances publiques, vous seriez un peu plus rigoureux.
Mais si on n'est pas capable de négocier sur une brocante, alors que cela fait partie du charme et du jeu de l'endroit.
On peut s'attendre au pire dans une négociation face à des cadres surdiplomés et surcompétents.
S'agit-il d'une position personnelle ou d'une conception socialiste des choses ?
cela expliquerait certaines dérives budgétaires et certaines augmentations d'impots, quand on a mal négocié derrière, il faut payer.
Et si vous acceptiez de briser un tabou en envisageant que les 10a de droite au pouvoir national vont etre la conséquence de la mauvaise gestion de gauche.
Et allons encore plus loin, et si la gauche municipale payait de ses 19a d'oppositions, la façon dont elle a géré le dernier mandat qu'elle a exercé.
By grandourscharmant, at 7:43 PM
Je vous lis, je réfléchis, mais je ne peux pas tout reprendre dans le détail.
By Emmanuel Mousset, at 8:09 PM
c bien cela qui m'inquiete
la version condensée et expurgée
est bien trop longue
et pourtant elle est plus qu'incomplete
By grandourscharmant, at 10:02 PM
Je fais ce que je peux. Laissez-moi un peu souffler pendant les vacances...
By Emmanuel Mousset, at 11:28 PM
Enregistrer un commentaire
<< Home