Le marchandeur.
Bonjour à toutes et à tous.
Nicolas Sarkozy a donc connu hier son jour de gloire estivale, piètre gloire, à une voix près, mais c'est suffisant pour constituer la majorité requise. J'avais annoncé ce résultat ric-rac, pas de surprise. Cette réforme ne restera pas dans les mémoires ni dans l'Histoire, l'essentiel est là. Le groupe socialiste a maintenu son unité, ce qui était loin d'être acquis il y a quelques semaines. Je ne me déchaînerai pas contre mon camarade Jack Lang. C'est un constitutionaliste qui avait fait part depuis longtemps de sa préférence. C'est un opposant à la politique de droite, d'évidence. C'est un parlementaire qui a agi et voté en son âme et conscience, sur un sujet bien particulier, c'est son droit, ça ne me choque pas.
La conscience, c'est sacré, celle des parlementaires autant que celle des citoyens. D'ailleurs, plusieurs députés UMP ont également voté en leur âme et conscience. Je suis en désaccord total avec le choix de Jack, mais qu'on ne vienne pas dire que c'est lui qui a sauvé Sarkozy. C'est mathématiquement stupide: n'importe quelle voix parmi celles qui ont dit oui ont soutenu, à égalité, Sarkozy, pas plus celle de Lang qu'une autre. Et Mélenchon, dont j'ai toujours salué l'honnêteté et la cohérence des positions pourtant très différentes des miennes, a reconnu qu'il ne fallait pas sanctionner Lang aujourd'hui puisqu'on n'avait pas sanctionné en 2005 les socialistes, dont Jean-Luc, qui n'avaient pas respecté la discipline du Parti sur l'Europe.
En revanche, je serai beaucoup plus sévère à l'égard de ceux dont on ne parle pas, qui ne sont pas sous le feu des médias, certains radicaux de gauche, nos alliés, dont l'héritage républicain aurait dû amener à rejeter cette réforme monocratique. Eh bien non, la promesse de pouvoir constituer désormais un groupe parlementaire a manifestement inspiré leur prise de position. Etonnant aussi ce député UMP, fils du père de la Constitution, d'abord contre la réforme, ce qui n'est pas anodin, puis qui se ravise, par amitié pour le président de la République. C'est touchant mais la démarche est contestable. Le pouvoir sarkozyste, dans toute cette affaire, a quasiment assumé les pressions qu'il a exercées sur les élus de la Nation (Guaino ce matin à France-Inter) et qui se résument à d'insoupçonnés marchandages, comme avec le PRG: donne-moi tes voix, je te donne un groupe.
Marchander, n'est-ce pas dans la nature même de notre président? Pour la France et sa Constitution, mais aussi pour l'Europe et son traité. Car après la visite-éclair d'hier à Dublin qui n'aura rien éclairé, où en sommes-nous? La ratification du traité de Lisbonne va se poursuivre, alors que le non irlandais l'invalide. Que signifie cette poursuite? Que ce traité va être finalement adopté, parce que l'Europe ne peut pas faire autrement, qu'elle ne peut pas fonctionner à 27 avec les règles de Nice. Ce qui signifie encore que l'Irlande va être appelée à revoter, comme Sarkozy l'avoue un jour avant de le désavouer le lendemain.
Et comment va-t-il réaliser ce tour de magie? En marchandant le traité, en le bricolant (alors que ce texte était déjà un bricolage du Traité constitutionnel européen, mais bricolage sur bricolage, ça ne se voit pas!), en retirant tel passage, en ajoutant tel autre, bref, un vrai marchandage par un marchandeur dont je ne doute pas qu'il sera très malin, puisque c'est la qualité principale qu'on demande dans ce genre de pratique.
Je redis ici à quel point tout cela est catastrophique. Quelle image les peuples peuvent-ils se faire de l'Europe dans ces conditions? Et ce n'est pas la technocratie européenne, que je préfère appeler par son nom, la haute administration, qu'il faut critiquer, ni les institutions européennes, mais ces responsables politiques qui noient l'Europe en croyant la sauver. Quelle déplorable idée laisse-t-on de la démocratie quand on amène les peuples à revoter après avoir marchander les textes (en Suède aussi, c'est arrivé)? L'Europe croit pouvoir se faire aimer de cette façon, elle ne recevra qu'un juste mépris. Ma position est certes radicale, mais c'est ainsi: il faut arrêter Lisbonne, revenir à la Constitution, la soumettre à un référendum européen, partout, le même jour, évidemment sur le même texte, et on verra bien. L'Europe sera démocratique ou ne sera pas.
En attendant, retenons le seul événement que la mémoire inscrira dans la journée d'hier: pas la présidentialisation de nos institutions, pas la visite irlandaise de Nicolas Sarkozy, mais l'arrestation de l'assassin et tortionnaire serbe Radovan Karadzic, qui nous ramène à la question européenne. Car quand la paix est évoquée pour justifier l'Europe, on nous dit: la paix, c'est vieux, ça date d'il y a 65 ans, il faut passer à autre chose. Non, il ne faut pas passer à autre chose. La paix demeure la valeur fondamentale de l'Europe, dans un monde en guerre, y compris jusqu'au coeur de l'Europe, dans l'ancienne Yougoslavie au long des années 90.
Et une guerre atroce, barbare, génocidaire, chez nous, sur notre sol, il y a quelque temps seulement. Qui peut alors affirmer que la paix, et les valeurs humanistes qui en découlent, soient dépassées? Cette guerre, grâce à qui s'est-elle arrêtée? Aux Américains, pas fondamentalement aux Européens. Honte à l'Europe, à son absence, à son impuissance! Honte et volonté aujourd'hui de surmonter cette honte, en construisant la seule Europe qui soit la clé des autres Europe, l'Europe politique. Voilà le devoir que nous rappelle l'arrestation du criminel Karadzic. S'il n'y avait que la paix à défendre, cette seule cause suffirait à légitimer la construction européenne, à la soutenir, à la poursuivre.
Bonne fin de matinée.
Nicolas Sarkozy a donc connu hier son jour de gloire estivale, piètre gloire, à une voix près, mais c'est suffisant pour constituer la majorité requise. J'avais annoncé ce résultat ric-rac, pas de surprise. Cette réforme ne restera pas dans les mémoires ni dans l'Histoire, l'essentiel est là. Le groupe socialiste a maintenu son unité, ce qui était loin d'être acquis il y a quelques semaines. Je ne me déchaînerai pas contre mon camarade Jack Lang. C'est un constitutionaliste qui avait fait part depuis longtemps de sa préférence. C'est un opposant à la politique de droite, d'évidence. C'est un parlementaire qui a agi et voté en son âme et conscience, sur un sujet bien particulier, c'est son droit, ça ne me choque pas.
La conscience, c'est sacré, celle des parlementaires autant que celle des citoyens. D'ailleurs, plusieurs députés UMP ont également voté en leur âme et conscience. Je suis en désaccord total avec le choix de Jack, mais qu'on ne vienne pas dire que c'est lui qui a sauvé Sarkozy. C'est mathématiquement stupide: n'importe quelle voix parmi celles qui ont dit oui ont soutenu, à égalité, Sarkozy, pas plus celle de Lang qu'une autre. Et Mélenchon, dont j'ai toujours salué l'honnêteté et la cohérence des positions pourtant très différentes des miennes, a reconnu qu'il ne fallait pas sanctionner Lang aujourd'hui puisqu'on n'avait pas sanctionné en 2005 les socialistes, dont Jean-Luc, qui n'avaient pas respecté la discipline du Parti sur l'Europe.
En revanche, je serai beaucoup plus sévère à l'égard de ceux dont on ne parle pas, qui ne sont pas sous le feu des médias, certains radicaux de gauche, nos alliés, dont l'héritage républicain aurait dû amener à rejeter cette réforme monocratique. Eh bien non, la promesse de pouvoir constituer désormais un groupe parlementaire a manifestement inspiré leur prise de position. Etonnant aussi ce député UMP, fils du père de la Constitution, d'abord contre la réforme, ce qui n'est pas anodin, puis qui se ravise, par amitié pour le président de la République. C'est touchant mais la démarche est contestable. Le pouvoir sarkozyste, dans toute cette affaire, a quasiment assumé les pressions qu'il a exercées sur les élus de la Nation (Guaino ce matin à France-Inter) et qui se résument à d'insoupçonnés marchandages, comme avec le PRG: donne-moi tes voix, je te donne un groupe.
Marchander, n'est-ce pas dans la nature même de notre président? Pour la France et sa Constitution, mais aussi pour l'Europe et son traité. Car après la visite-éclair d'hier à Dublin qui n'aura rien éclairé, où en sommes-nous? La ratification du traité de Lisbonne va se poursuivre, alors que le non irlandais l'invalide. Que signifie cette poursuite? Que ce traité va être finalement adopté, parce que l'Europe ne peut pas faire autrement, qu'elle ne peut pas fonctionner à 27 avec les règles de Nice. Ce qui signifie encore que l'Irlande va être appelée à revoter, comme Sarkozy l'avoue un jour avant de le désavouer le lendemain.
Et comment va-t-il réaliser ce tour de magie? En marchandant le traité, en le bricolant (alors que ce texte était déjà un bricolage du Traité constitutionnel européen, mais bricolage sur bricolage, ça ne se voit pas!), en retirant tel passage, en ajoutant tel autre, bref, un vrai marchandage par un marchandeur dont je ne doute pas qu'il sera très malin, puisque c'est la qualité principale qu'on demande dans ce genre de pratique.
Je redis ici à quel point tout cela est catastrophique. Quelle image les peuples peuvent-ils se faire de l'Europe dans ces conditions? Et ce n'est pas la technocratie européenne, que je préfère appeler par son nom, la haute administration, qu'il faut critiquer, ni les institutions européennes, mais ces responsables politiques qui noient l'Europe en croyant la sauver. Quelle déplorable idée laisse-t-on de la démocratie quand on amène les peuples à revoter après avoir marchander les textes (en Suède aussi, c'est arrivé)? L'Europe croit pouvoir se faire aimer de cette façon, elle ne recevra qu'un juste mépris. Ma position est certes radicale, mais c'est ainsi: il faut arrêter Lisbonne, revenir à la Constitution, la soumettre à un référendum européen, partout, le même jour, évidemment sur le même texte, et on verra bien. L'Europe sera démocratique ou ne sera pas.
En attendant, retenons le seul événement que la mémoire inscrira dans la journée d'hier: pas la présidentialisation de nos institutions, pas la visite irlandaise de Nicolas Sarkozy, mais l'arrestation de l'assassin et tortionnaire serbe Radovan Karadzic, qui nous ramène à la question européenne. Car quand la paix est évoquée pour justifier l'Europe, on nous dit: la paix, c'est vieux, ça date d'il y a 65 ans, il faut passer à autre chose. Non, il ne faut pas passer à autre chose. La paix demeure la valeur fondamentale de l'Europe, dans un monde en guerre, y compris jusqu'au coeur de l'Europe, dans l'ancienne Yougoslavie au long des années 90.
Et une guerre atroce, barbare, génocidaire, chez nous, sur notre sol, il y a quelque temps seulement. Qui peut alors affirmer que la paix, et les valeurs humanistes qui en découlent, soient dépassées? Cette guerre, grâce à qui s'est-elle arrêtée? Aux Américains, pas fondamentalement aux Européens. Honte à l'Europe, à son absence, à son impuissance! Honte et volonté aujourd'hui de surmonter cette honte, en construisant la seule Europe qui soit la clé des autres Europe, l'Europe politique. Voilà le devoir que nous rappelle l'arrestation du criminel Karadzic. S'il n'y avait que la paix à défendre, cette seule cause suffirait à légitimer la construction européenne, à la soutenir, à la poursuivre.
Bonne fin de matinée.
22 Comments:
Rions un peu
le ps est en miette
politiquement incapable de s'opposer
sans alliés.
JPL en fait est un visionnaire, esperons que quand les rapports de force se seront inversés l'ultra-gauche acceptera toujours de vous prendre comme alliés.
Le PRG prépare son indépendance et sa fusion avec le PRV
pour créer un grand pole centriste du centre droit au centre gauche qui en ferait la 2e force politique nationale
une fois que le ps aura implosé en 3
entre son centre, son aile droite et son aile gauche.
Finalement à ce rythme là,
le NPA deviendra le 3e partie de France et le PS 4e.
La recomposition politique du pays est en marche, gare à celui qui ne saura pas prendre le train du changement.
By grandourscharmant, at 1:36 PM
Votre commentaire confirme tout ce que je pense de la stratégie de la droite et de ses meilleurs alliés au sein de la gauche. Nul besoin de commentaires, c'est un thème que j'ai souvent abordé. Mais cette stratégie va-t-elle fonctionner? Ca, c'est autre chose...
By Emmanuel Mousset, at 3:25 PM
Elle a fonctionné, il n'y a peut etre que les électeurs qui ne sont pas encore au courant, les cadres du parti,
il suffit de voir leur réaction hier,
sont terrorisés.
Pourquoi les plus virulents sont Montebourg, Valls et Dray
car ils sont censés etre l'avenir du parti, mais qu'est ce que c'est que l'avenir d'un parti qui n'en a plus.
By grandourscharmant, at 4:50 PM
Vous allez un peu vite en besogne. La fin du PS, ça fait 30 ans que la droite en parle. Je suis prêt à l'écouter encore 30 ans!
By Emmanuel Mousset, at 8:18 PM
"La réforme des institutions ce n'est pas rien c'est même fondamental" c'est vous qui le dites et comme la république elle a été votée avec une voix de majorité.
Ce qu'il faut en retenir:
-Le PS a subi un revers parlementaire et politique.Alors que cette réforme était demandée depuis des dizaines d'années par les parlementaires de droite comme de gauche, la gauche par son attitude d'opposition systématique à Sarkosy n'a fait que resouder toute la droite et ne peut même pas aujourd'hui tirer le bénéfice de cette réforme alors que si elle s'était fondue dans une adoption qu'une grande majorité de français souhaitait,elle aurait au contraire montré les divisions de la droite.
-Les réactions de vos amis Valls et Gorce vous accusant finalement de n'avoir eu qu'un réflexe de gauche pavlovien prètent un peu à sourire. On vote contre et on dit que Lang a eu raison et que l'on regrette...
-D'autres leaders voulant exclure Lang et je ne parle pas de S Royal pour ne pas l'accabler.
Bref oui le PS est vraiment malade.
By Anonyme, at 9:12 PM
Comme dans Pierre et le loup,
criez au loup de maniere abusive, ne signifie pas qu'un jour, il finira par rentrer dans la bergerie.
Peut etre meme s'agissait il d'une stratégie d'usure de la droite afin de vous faire baisser la garde
La gauche ne vient elle pas de se prendre les pieds dans le tapis de sa stratégie du coup d'état permanent.
Pendant 40a, elle s'est plainte de la situation et le jour où on accède à sa demande, meme partiellement, elle refuse de prendre ses responsabilités et implose.
Car cette position est injustifiable, tant les gains sont supérieurs aux pertes.
Alors les français les détails politiques et le coeur de la réforme, peu s'y intéresseront vraiment, par contre, ce qu'ils retiendront c'est que l'opposition n'est pas capable de sortir d'une logique partisane de stigmatisation.
Alors peut etre que ça permettra de renforcer quelques positions chez les sympathisants irréductibles, mais chez les modérées et les indécis, les résultats seront ravageurs.
Car vous faites mine de présenter la crise comme si elle datait d'hier, de l'année derniere
alors que le probleme date d'il y a au moins 6a et la situation ne s'est pas arrangée, elle ne cesse de s'aggraver chaque jour un peu plus.
Localement, cela fait plus de 30a,
et comment peut on prétendre à exercer des responsabilités, si on n'est meme pas capable de se mettre d'accord avec des gens dont on est censé partager les memes convictions.
Quand on voit le travail réalisé par la droite entre 1997 et 2002,
tant idéologiquement et dans le renouvellement des talents
et l'absence de travail à gauche entre 2002 et 2008, où quasiment personne n'a émergé depuis pres de 30a.
Mais c'est vrai que c'est mon réflexe pavlovien anti-socialiste qui doit parler.
By grandourscharmant, at 11:52 PM
A l'anonyme:
D'accord avec vous, le PS est malade. Je ne m'en réjouis pas. Mais vous? Prenez garde: la démocratie ne peut fonctionner que si l'opposition est en bonne santé. Cherchons à la guérir ensemble.
By Emmanuel Mousset, at 8:55 AM
Ca me parait difficile tant vous ètes ancré dans des postures qui ne me conviennent absolument pas.
Prenez cette réforme: 80% des français la veulent et vous votez contre par pure tactique...et vous allez le payer très cher!
Ne demandons pas des choses que l'on sait inatteignables. Par ex dire je vote contre si il n'y a pas la réforme du Sénat. Mais c'est impossible puisque par hypothèse le Sénat vote et qu'il faut les 3\5. Autant demander au Sénat de se suicider...Par la voie qui a été choisie on ne pouvait pas demander la réforme du Sénat.
D'ou la vacuité de vos propos qui apparaissent comme des gesticulations, une pantalonade, un jeu politique très malsain.
By Anonyme, at 9:31 AM
Et si finalement ce qui désespère le peuple de France ce n'était pas l'élection du président mais ce qu'elle a révélé sur l'état de la société française
Comment ne pas etre inquiet pour la démocratie au vu de l'incurie de l'opposition qui n'est pas une alternative politique crédible.
Quand on connait le gout des français pour l'alternance et les rééquilibrages politiques,
comment ne pas avoir le moral en berne.
By grandourscharmant, at 11:10 AM
Je partage , et j'allais dire malheureusement, ce dernier commentaire.
By Anonyme, at 1:35 PM
Au dernier anonyme:
"Pantalonnade", "gesticulation", "pure tactique", "malsain", vos excès discréditent votre raisonnement, qui n'a pas besoin de ça.
J'en reviens à l'image de la bouteille à moitié pleine et à moitié vide. Il fallait choisir, les socialistes l'ont fait, à la quasi unanimité, fort bien.
Maintenant, y avait-il une ouverture possible, les choses auraient-elles pu se passer autrement, le texte était-il amendable et votable par la gauche? Je pense que oui aussi.
By Emmanuel Mousset, at 2:50 PM
A GOC:
Si la droite avait au Parlement l'opposition qu'elle a à Saint-Quentin, je suis sûr que ça vous remonterait le moral...
By Emmanuel Mousset, at 2:52 PM
c une évidence
comme l'a montré l'épisode du mur
l'opposition local n'a pas peur de prendre ses responsabilités et de les assumer
l'épisode de lundi a montré que ce n'était vraiment pas le cas au parlement.
Faire voter plus de vingt amendements et finalement rejeter le texte et les amendement qu'on a fait voter.
Je ne crois pas que l'opposition local ferait n'importe quoi comme l'opposition national.
By grandourscharmant, at 3:37 PM
Vous le dites vous même, il fallait choisir, les socialstes l'ont fait.....et ils ont fait le mauvais choix.
Quant à la tactique, aux gesticulations etc, c'est ce qu'ont choisi de penser 80% des français selon les sondages.
By Anonyme, at 8:36 PM
Finalement, si je vous suis bien, il faudrait JPL ou quelqu'un comme lui à la tête du PS, au niveau national? De mieux en mieux... Je veux dire bien sûr de pire en pire, mais vous m'avez compris. Et tout ça pour que la gauche aille... droit dans le mur, comme de bien entendu.
By Emmanuel Mousset, at 8:40 PM
Vous disiez quelque chose?
By Anonyme, at 10:08 PM
qui sait peut etre qu'il y a d'un coté le socialisme réel de JPL qui sait qu'en l'état actuel des choses, les perspectives sont de s'opposer du mieux qu'on peut
en serrant les dents et en attendant que la situation devienne plus favorable
et de l'autre, le socialisme revé d'EM qui prend ses désirs pour des réalités, qui accumulent les défaites et les échecs mais qui les considérent comme autant de victoire.
Je vous l'ai déjà dit et répété sa ligne politique n'est pas la mienne, je ne partage pas ses convictions,
mais il a eu le mérite de les défendre devant les citoyens quitte à froisser certains de ses camarades.
Vous pour ne pas froissez vos camarades vous n'avez meme pas défendu vos convictions devant les citoyens.
By grandourscharmant, at 12:34 PM
Non, une défaite est pour moi une défaite, je ne triche pas avec les mots, car suffisamment le font et je ne vais donc pas m'y mettre à mon tour.
On ne fait pas de la politique pour "froisser" ou "ne pas froisser" les gens. Pour ma part, mes rapports politiques à autrui sont simples: je respecte mes camarades (et leurs choix majoritaires) et j'essaie de convaincre mes concitoyens. Qui dit mieux? Qui fait mieux? J'attends un nom, je peux attendre très longtemps...
By Emmanuel Mousset, at 3:11 PM
Vraiment vous parlez pour ne rien dire ou pour enfoncer des portes ouvertes.
On ne peut pas vous citer un nom mais des dizaines. C'est ce que chacun fait à sa place et selon ses moyens.
By Anonyme, at 10:29 PM
Si c'est si facile de citer un nom, faites le, je vous écoute. Mais si vous ne l'avez pas fait immédiatement, c'est que personne ne vous vient à l'esprit. Faites attention, les portes que vous croyez ouvertes, n'allez pas vous les prendre dans la gueule en fonçant dedans. Je prends soin de votre santé et de votre nez.
By Emmanuel Mousset, at 11:10 PM
Il y a peu je vous adressais un geste d'amitié, certes un peu viril,en disant que vous étiez parfois "con" et "pas drole".
Vous etes là sur le point de passer dans la catégorie "gros con"
By Anonyme, at 12:31 AM
Je prends soin de vous quand vous franchissez les portes que vous croyez ouvertes, et voilà comment vous me remerciez!
By Emmanuel Mousset, at 9:25 AM
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