Du côté des Verts.
Bonsoir à toutes et à tous.
Deux manifestations politiques dominent ce week-end: l'université de la LCR et celle des Verts. De la première, quand on est un socialiste, il n'y a rien à attendre. La LCR, dont c'est la dernière université d'été après 40 ans d'existence, poursuit sa transformation en NPA, nouveau parti anticapitaliste, jouissant de la popularité grandissante de son leader et disputant l'électorat de gauche aux réformistes. Laissons faire, poussons les camarades séduits dans les bras de Besancenot, forçons-les à la cohérence avec eux-mêmes et portons nos regards ailleurs, du côté des Verts.
Là, il se passe des choses intéressantes pour les socialistes. D'abord, en tant que partenaires traditionnels, nous ne devons jamais les négliger. Ensuite parce que leur message politique, l'écologie, est indispensable à la gauche, tandis que l'idée révolutionnaire défendue par Besancenot, nous avons vu dans quelle impasse et à quelle tragédie elle a conduit. Enfin parce que nous aurions tort, en tant que socialistes, de nous inquiéter d'une remontée des Verts. Leur prospérité électorale sera aussi la nôtre, puisque nous savons tous nous rassembler, nous désister les uns en faveur des autres le moment venu, à la différence de Besancenot, qui lui veut plumer la volaille socialiste (et communiste) et s'opposer aux partis de gauche.
Les Verts, pour les élections européennes de l'an prochain, ont une occasion historique d'échapper à leurs démons, que nous connaissions bien puisque ce sont les nôtres (du moins dans certaines sections...): guerre des courants, querelles de personnes, crispations sectaires, aveuglement électoral, tentation gauchiste, et au bout du bout, quand vous faites l'addition, la défaite aux élections. Les écolos valent mieux que 1 ou 2%. Comment s'en sortir? En appliquant les mêmes bonnes vieilles méthodes gagnantes, celles que moi-même je me suis efforcé de proposer à mes camarades saint-quentinois: le meilleur candidat, une liste de rassemblement, un bon projet.
Le meilleur candidat? Les Verts l'ont, il leur a proposé ses services plusieurs fois par le passé, cette fois sera peut-être la bonne. Avec le score calamiteux des présidentielles, les Verts vont accéder, je l'espère, à une forme de maturité politique. Je crois en la pédagogie de l'échec. De ce point de vue-là, à Saint-Quentin, chez les socialistes, nous sommes gâtés. Mais je n'ai pas le sentiment que nous en tirions encore toutes les leçons. Les Verts, eux, le feront-ils en se donnant Daniel Cohn-Bendit comme tête de liste, puisque c'est de lui dont il s'agit? L'intéressé a dit les choses très clairement, comme il faut toujours le faire en politique: "Je suis à prendre ou à laisser". Pourvu, dans l'intérêt de toute la gauche, qu'ils le prennent!
La liste de rassemblement? Là, c'est plus délicat. Il y a une tendance détestable en politique: celle de l'entre soi, qui se traduit au PS par le narcissisme de courant. Chez les Verts, ce n'est pas mieux, c'est même plus caricatural. S'ouvrir, s'élargir, on craint pour son identité. Et pourtant, on n'arrive à rien quand on reste entre soi. Cohn-Bendit propose donc une liste moitié Verte moitié autre (société civile, monde associatif, courants écolos différents, gauche alternative). Excellente idée, bien sûr (à Saint-Quentin, une liste municipale moitié socialiste moitié société civile aurait pu faire un carton, j'en reste persuadé).
La question, qui devient vite un problème, c'est jusqu'où aller dans l'ouverture: Cohn-Bendit propose sur sa gauche José Bové et sur sa droite Nicolas Hulot. Belle tête d'affiche, si le projet se réalise! Mais pourquoi ne pas continuer plus loin (et là ça grince): impliquer Corinne Lepage, ex-ministre d'un gouvernement de droite, et Jean-Luc Bennhamias, ancien Vert passé au MoDem. Je comprends les réticences, mais je n'en ai pour ma part aucune: quand on est sûr de soi et de son identité politique, quand les clauses du contrat sont claires et précises, on ne doit pas craindre d'aller loin dans l'ouverture, pourvu de demeurer cohérent. A Saint-Quentin, quand nous aurons tourné la page de l'aventure poperéno-lambertiste, il faudra nous aussi nous ouvrir, sortir de la terrible marginalisation dans laquelle nous sommes enfermés.
Le bon projet? Je crois que nos camarades Verts n'auront aucune difficulté à le mettre en place, tellement les questions d'environnement sont au coeur de l'actualité. Les voeux de réussite que j'adresse aux écologistes pour ces élections européennes ne me font bien sûr pas oublier mon Parti, le PS: nous aussi, il faudra proposer un bon projet, bien européen, et axé sur ce qui fait tant défaut aujourd'hui: l'Europe politique.
Bonne soirée.
Deux manifestations politiques dominent ce week-end: l'université de la LCR et celle des Verts. De la première, quand on est un socialiste, il n'y a rien à attendre. La LCR, dont c'est la dernière université d'été après 40 ans d'existence, poursuit sa transformation en NPA, nouveau parti anticapitaliste, jouissant de la popularité grandissante de son leader et disputant l'électorat de gauche aux réformistes. Laissons faire, poussons les camarades séduits dans les bras de Besancenot, forçons-les à la cohérence avec eux-mêmes et portons nos regards ailleurs, du côté des Verts.
Là, il se passe des choses intéressantes pour les socialistes. D'abord, en tant que partenaires traditionnels, nous ne devons jamais les négliger. Ensuite parce que leur message politique, l'écologie, est indispensable à la gauche, tandis que l'idée révolutionnaire défendue par Besancenot, nous avons vu dans quelle impasse et à quelle tragédie elle a conduit. Enfin parce que nous aurions tort, en tant que socialistes, de nous inquiéter d'une remontée des Verts. Leur prospérité électorale sera aussi la nôtre, puisque nous savons tous nous rassembler, nous désister les uns en faveur des autres le moment venu, à la différence de Besancenot, qui lui veut plumer la volaille socialiste (et communiste) et s'opposer aux partis de gauche.
Les Verts, pour les élections européennes de l'an prochain, ont une occasion historique d'échapper à leurs démons, que nous connaissions bien puisque ce sont les nôtres (du moins dans certaines sections...): guerre des courants, querelles de personnes, crispations sectaires, aveuglement électoral, tentation gauchiste, et au bout du bout, quand vous faites l'addition, la défaite aux élections. Les écolos valent mieux que 1 ou 2%. Comment s'en sortir? En appliquant les mêmes bonnes vieilles méthodes gagnantes, celles que moi-même je me suis efforcé de proposer à mes camarades saint-quentinois: le meilleur candidat, une liste de rassemblement, un bon projet.
Le meilleur candidat? Les Verts l'ont, il leur a proposé ses services plusieurs fois par le passé, cette fois sera peut-être la bonne. Avec le score calamiteux des présidentielles, les Verts vont accéder, je l'espère, à une forme de maturité politique. Je crois en la pédagogie de l'échec. De ce point de vue-là, à Saint-Quentin, chez les socialistes, nous sommes gâtés. Mais je n'ai pas le sentiment que nous en tirions encore toutes les leçons. Les Verts, eux, le feront-ils en se donnant Daniel Cohn-Bendit comme tête de liste, puisque c'est de lui dont il s'agit? L'intéressé a dit les choses très clairement, comme il faut toujours le faire en politique: "Je suis à prendre ou à laisser". Pourvu, dans l'intérêt de toute la gauche, qu'ils le prennent!
La liste de rassemblement? Là, c'est plus délicat. Il y a une tendance détestable en politique: celle de l'entre soi, qui se traduit au PS par le narcissisme de courant. Chez les Verts, ce n'est pas mieux, c'est même plus caricatural. S'ouvrir, s'élargir, on craint pour son identité. Et pourtant, on n'arrive à rien quand on reste entre soi. Cohn-Bendit propose donc une liste moitié Verte moitié autre (société civile, monde associatif, courants écolos différents, gauche alternative). Excellente idée, bien sûr (à Saint-Quentin, une liste municipale moitié socialiste moitié société civile aurait pu faire un carton, j'en reste persuadé).
La question, qui devient vite un problème, c'est jusqu'où aller dans l'ouverture: Cohn-Bendit propose sur sa gauche José Bové et sur sa droite Nicolas Hulot. Belle tête d'affiche, si le projet se réalise! Mais pourquoi ne pas continuer plus loin (et là ça grince): impliquer Corinne Lepage, ex-ministre d'un gouvernement de droite, et Jean-Luc Bennhamias, ancien Vert passé au MoDem. Je comprends les réticences, mais je n'en ai pour ma part aucune: quand on est sûr de soi et de son identité politique, quand les clauses du contrat sont claires et précises, on ne doit pas craindre d'aller loin dans l'ouverture, pourvu de demeurer cohérent. A Saint-Quentin, quand nous aurons tourné la page de l'aventure poperéno-lambertiste, il faudra nous aussi nous ouvrir, sortir de la terrible marginalisation dans laquelle nous sommes enfermés.
Le bon projet? Je crois que nos camarades Verts n'auront aucune difficulté à le mettre en place, tellement les questions d'environnement sont au coeur de l'actualité. Les voeux de réussite que j'adresse aux écologistes pour ces élections européennes ne me font bien sûr pas oublier mon Parti, le PS: nous aussi, il faudra proposer un bon projet, bien européen, et axé sur ce qui fait tant défaut aujourd'hui: l'Europe politique.
Bonne soirée.
posted by Emmanuel Mousset at
7:44 PM
10 Comments:
Ah oui un carton sans aucun doute,
du genre de ceux qu'on dépose à la benne pour les faire recycler.
Auriez vous la mémoire courte ?
Auriez vous oublié justement que c'est une liste en 2001 à moitié société civile qui a connu la pire déroute de la gauche localement.
Que c'est en se comportant ainsi avec ces listes d'ouvertures dont personne n'était dupe que le pcf a terriblement souffert.
Continuez de ne tirer aucune leçon du passé, vous pourrez ainsi refaire les memes erreurs.
Et puis franchement quelle hypocrisie cette histoire de société civile,
des gens cartés qui ne l'assument pas, des sympathisants non-cartés, mais souvent plus actifs que les supposés membres du parti.
D'ailleurs, il serait intéressant qu'un jour, vous nous parliez des listes 1995 et 2001 et de savoir ce que sont devenus, ceux qui s'étaient présentés.
Combien ont quitté la ville, la vie politique,...
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grandourscharmant, at 11:16 PM
Vous revoilà? Je pensais que la grosse encyclopédie qui vous était tombée sur la tête vous avait valu au moins un mois d'invalidité physique... Il n'empêche que les séquelles intellectuelles sont bien là, dès votre premier commentaire de retour:
1- En 2001, la liste est d'union de la gauche et pas moitié société civile. Evidemment, quand on est de droite comme vous, on n'est pas attentif à ces choses-là.
2- La défaite de 2001 n'a de toute façon rien à voir avec l'absence ou la présence de la société civile.
3- Même remarque pour le PCF, dont les mauvais scores ne sont pas dus à ce que vous croyez (la preuve aux présidentielles).
4- Quant à l'hypocrisie des "gens cartés qui ne l'assument pas", vous avez raison de l'évoquer, vous en faites partie. Pour une fois, vous connaissez bien le sujet dont vous parlez: vous êtes adhérent à l'UMP mais jamais vous n'en parlez dans vos commentaires. Quel dommage que votre expertise reste inutilisée!
Un petit conseil: Météo-France annonce pour la semaine prochaine le retour de l'été. Vous avez été absent de ce blog une semaine, au grand soulagement de tous. Pourquoi ne pas continuer à vous reposer? Vous pourriez ainsi soigner les séquelles entraînées par l'encyclopédie...
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Emmanuel Mousset, at 10:06 AM
Désolé mais les JO, c'était quand meme bien plus passionnant et bien plus intéressant que les inepties que vous pouvez raconter.
Dans la vie, il faut savoir sacrifier le superflu et se contenter de l'essentiel.
Visiblement vous avez compté mes jours d'absences
et quel aveu de faiblesse,
quand je ne suis pas là, vous etes soulagé.
Et en plus, je vous dérange,
mais là-dessus, je n'y suis pour rien c'est uniquement de votre faute.
Arretez de vous mentir à vous meme et soyez honnete, je n'aurais plus d'impact sur vous.
Alors que là, vous etes dérangé que je pointe vos limites et vos faiblesses.
D'ailleurs, il n'y a que ça qui vous dérange que j'ai raison de dire que vous faites n'importe quoi.
Faire n'importe quoi, ne vous dérange aucunement et c'est bien dommage.
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grandourscharmant, at 8:54 PM
Vous avez regardé, je suppose, cet après-midi, la cérémonie finale, grandiose moment de propagande totalitaire. Et vous n'avez pas honte? Pauvre de vous! L'essentiel, à vos yeux, c'est le sport, vous avez enfin avoué. Vous devez être un magnifique sportif en chambre, bedonnant et le verre de bière à portée de main. Vive le sport... et vive l'UMP! Hic!
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Emmanuel Mousset, at 9:28 PM
Et bien non, je n'ai meme pas regardé la cérémonie de cloture.
Quant à mes performances en chambre, un gentleman ne parle pas de ce genre de choses.
Vous avez déjà bien assez de complexes, cela ne ferait qu'en rajouter un de plus.
Et puis il y a bien pire qu'un sportif devant sa télé,
regardez du coté des pseudos philosophes, pseudos politiques qui tiennent des blogs, c'est ce qu'il y a de pire.
Le plus drole c'est quand on a réussi à leur faire croire que le lever de coude était un sport, visiblement, ce n'est pas comme cela que vous deviendrez un athlete.
A moins bien sur que dans ce domaine vos performances soient olympiques.
Ne noyez pas votre aigreur et votre désespoir dans l'alcool, c'est que finalement la politique ce n'était pas pour vous.
Et évidement que rien n'est plus important que le sport, l'homme est un animal qui a besoin d'activité physique pour s'oxygéner les neurones.
Mens sana in corpore sano
un esprit sain dans un corps sain.
Et peut etre meme que c'est grace à cela que je peux faire cette citation de mémoire.
Alors que vous qui ne pratiquez que le lever de coude, tout cela vous est étranger.
Vous croyez sincérement que l'activité physique du président n'a eu aucune influence dans son élection ?
Je vous laisse à votre aigreur, à votre biere et à votre ventre à biere, avec raison et modération, j'espere.
D'apres ce qu'on m'a dit quand on en abuse, on finit par embrasser la 1ere venue.
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grandourscharmant, at 9:45 PM
Vous confirmez mon appréhension: rien dans la tête, tout dans la bête, voilà votre drame d'ours miteux et mythomane. Si encore vous êtiez de gauche, je pourrais pardonner... Mais de droite! Et probablement sans le sou, sinon vous ne passeriez pas votre temps à me répondre sur ce blog. Un pauvre sarkozyste, c'est ce qu'il y a de pire. Un riche, en revanche, c'est dans l'ordre des choses. Bref, la totale!
By
Emmanuel Mousset, at 10:28 PM
Et oui, j'existe et il vous faut faire avec.
En plus, je ne suis pas comme vous obnubilé par la richesse financiere qui semble etre votre seule critere d'évaluation.
Apres, le temps ça se gere et puis avec les nouvelles technologies, le monde est accessible d'à peu pres n'importe où pour qui les maitrise.
Forcément, ça ne peut que surprendre celui qui ne les maitrise pas, mais le savant n'est jamais responsable du manque de savoir de l'ignorant.
Ce serait inquiétant que je sois sensible à votre pardon, vous etes méprisant avec moi et en me pardonnant vous envisageriez de vous absoudre de votre mépris.
Nul pardon pour un homme qui assume ses actes,
était-il indispensable que vous nous fassiez encore un aveu de faiblesse ?
L'indulgence quand elle est méritée ne doit pas etre refusé, peu importe la couleur politique.
C'est du sectarisme et de la faiblesse que de ne l'accorder qu'à ceux de son camp parce qu'ils appartiennent au meme camp que soi.
La justice, plutot que le contentement de soi,
hélas, vous nous prouvez à chacun de vos billets que seul compte pour vous, votre confort et votre plaisir.
Vous etes la victime de vos turpitudes qui s'imposent à vous, incapable que vous etes de dominer vos passions.
Le renoncement ne fait pas partie de vos valeurs, or c'est ce qui fait la grandeur d'un homme.
Un enfant croit qu'il peut tout avoir, tout le temps, tout posséder.
Un homme sait qu'il devra et qu'il lui faudra renoncer.
Car renoncer à ce qu'on est, c'est se donner la possibilité de devenir celui que l'on doit etre.
Refuser d'y renoncer, c'est cesser d'évoluer et rester figé dans celui qu'on a été.
Visiblement, je crois au travail, au progres, à l'évolution, à l'incertitude, comme moteur de la connaissance.
En homme rétrograde et non-progressiste, vous vous retranchez derriere votre suffisance, votre sectarisme et ce que vous considérez comme des certitudes.
les conservateurs sont soulagés quand les progressistes ne sont pas là.
Les progressistes y sont indifférents, les conservateurs existent, il faut faire avec.
Inquiétez vous, vous ne vous y ferez jamais, l'illusion de confort conservatiste que vous essayez de vous construire sera toujours dérangé par le progres et l'évolution du monde.
Vous serez toujours obligé de vous adapter, car meme si vous en revez un monde qui n'évolue plus, c'est un monde mort.
NS, XB, PA, JPL tout ces miroirs vous renvoient la meme image de vous, celle d'un homme du passé qui n'évolue pas.
Mais plutot que d'écouter le monde et de vous remettre en cause, vous vous accrochez à votre petit voix intérieur qui vous dit, j'ai raison, j'ai forcément raison.
La conviction et la foi sont des vertus quand on les pratique avec rigueur, honnêteté et humilité.
Quand c'est avec légèreté, arrogance et prétention, ce ne sont que des vices.
By
grandourscharmant, at 8:50 AM
Vous existez? Oui, de par mon bon vouloir. Un petit clic et vous recevez une grande claque, vos longs bavardages sont effacés. Et ça, je sais techniquement le faire.
Comme vous n'avez aucune dignité, vous continuez à exister en venant manger dans ma main. Je laisse faire, veillant cependant à ne pas être mordu, mais vos dents de vieil ours sont élimés, je ne risque rien.
C'est que vous m'êtes utile, j'ai besoin de vous, ma "bête de cirque", comme je vous ai un jour appelé. Votre fonction est de pédagogie politique: vous êtes la plus belle bête UMP que j'ai prise dans mes filets. Donc je la montre, je la fais parler, afin de discréditer le reste de la troupe.
C'est un petit divertissement inoffensif en marge de mes billets. J'ai bien le droit, moi aussi, de m'amuser un peu! Les rois avaient leur bouffon, j'ai mon ours.
By
Emmanuel Mousset, at 10:21 AM
quel bel exercice de réthorique, on n'y croirait presque.
peut etre vous manque-t-il le courage de m'effacer
car apres tout en supprimant mes commentaires, c'est vous que vous feriez disparaitre.
Vous vous plaignez de mon absence quand je ne suis pas là,
de ma présence quand j'y suis.
Je sais bien que vous etes fasciné par l'utilisation que je peux faire de la tribune qui est à ma disposition, sinon vous n'en seriez pas à réclamer un peu plus de gratitude de ma part.
Apres tout, vous etes la main qui me nourrit.
A si seulement vous pouviez comprendre qu'en fait, je vous sauve du néant qui vous attends, que je ne fais que retarder l'échéance du moment où vous y basculerez.
Obnubilé que vous etes à éviter les coups de dents, vous ne vous rendez meme pas compte que ce que j'aurai essayé aura juste été de retarder l'inéluctable.
By
grandourscharmant, at 1:47 PM
J'ai vécu plus d'un an sur ce blog, avec ce rythme, en votre absence. Je n'ai donc pas fondamentalement besoin de vous. Mais pédagogiquement, c'est la providence qui vous envoie: je ne pouvais pas espérer mieux, un militant de droite que je peux cogner et qui en redemande. Ce n'est pas tous les jours qu'on a cette chance-là. Avec vous, si! C'est toute la gratitude que je vous dois.
By
Emmanuel Mousset, at 3:08 PM
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