L'Aisne avec DSK

22 août 2008

Matière grise pour la rose.

Bonjour à toutes et à tous.

Je vous avais présenté, en début de vacances, quelques clubs de réflexion, des "think tanks" comme on dit aujourd'hui, qui s'efforce de rénover la social-démocratie. C'est une heureuse perspective en même temps qu'un regret: pourquoi le PS ne serait-il pas apte, en son sein, à organiser cette réflexion? Il est vrai que nous avons beaucoup d'autres choses à faire et que nous ne sommes pas tous sociaux-démocrates... Le Monde du 19 août revient sur ces cercles de pensée et en cite quelques-uns dont je vous avais recommandé la visite: Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova (toutes les deux d'inspiration strauss-kahnienne), la République des Idées, Telos, également réformistes.

Deux ajouts cependant: l'Institut Edgar-Quinet, lancé par Vincent Peillon, d'abord tenté par l'aile gauche avec son NPS première manière, converti ensuite au "centrisme" de Ségolène Royal, et La Forge, l'un des rares "think tanks" qui alimente l'aile gauche, ce qui est aussi le signe de son assèchement intellectuel (ajouté à sa prédilection pour les activités partisanes plus que clubistes). De tradition, c'est plutôt la "deuxième gauche", ancêtre français du courant social-démocrate, qui pratique les clubs. La Forge est animée par Benoît Hamon (NPS maintenu) et Noël Mamère.

A côté de ces références, Le Monde nous donne quatre noms d'intellectuels, quadragénaires, qu'il n'hésite pas à présenter comme "les nouveaux penseurs de la gauche". Certains ont déjà fait parler d'eux, d'autres un peu moins, retenez-les, nous en reparlerons à coup sûr: il y a deux littéraires, Marc-Olivier Padis et Thierry Pech, et deux économistes, Philippe Askenazy et Eric Maupin. Bref, de la matière grise pour le Parti de la Rose, qui en a bien besoin.


Bonne matinée.