Monsieur 4,50 euros.
A la suite de mon précédent billet et de sa question finale (est-il juste de rémunérer un animateur 4,50 euros brut de l'heure?), je n'aurai peut-être pas la réponse du maire, mais j'ai celle de son adjoint, Xavier Bertrand, promoteur de la plage de l'Hôtel de Ville, que L'Aisne Nouvelle a interrogé sur le sujet. Les explications du ministre sont un petit bijou que je vous demande de lire intégralement, de découper précieusement et de relire régulièrement: tout le personnage est là, dans l'art de botter en touche, de noyer de poisson, de ne surtout pas répondre à la question qu'on lui pose. Au niveau gouvernemental, pour les questions d'importance nationale (je pense en particulier à l'acharnement qu'il met à détruire les 35 heures), vous reconnaitrez la même dialectique, ce mélange de faux-fuyants, de hors-propos qui caractérisent son verbiage, le tout nappé d'un coulis technocratique censé le rendre légitime. J'ai décomposé son "argumentation" en 7 phases:
1- Le coup du complot. Celui-là, il fallait le faire! Le ministre nous évoque "une lettre anonyme" qui s'en prendrait à sa chère plage, "une volonté de nuire très claire", "une véritable attaque en règle", nous dit-il. Bigre, j'ai peur! La tactique consiste à déconsidérer le journaliste et l'article en lui attribuant une origine trouble, malveillante, quasiment maléfique (un corbeau!)... et pour le moment invérifiable. Le fond n'est pas abordé (quel rapport avec les 4,50 euros de l'heure?), une forme infamante est mise en avant, et le tour est joué. Le bon Bertrand serait quasiment victime d'un complot: "Personne ne croira aux coïncidences!" s'exclame-t-il. C'est en effet impressionnant. Heureusement, le journaliste est là pour revenir au sujet du jour: les 4,50 euros...
2- La confusion des genres. Xavier Bertrand se plaint qu'on mélange son mandat de maire-adjoint et sa fonction de ministre. Il n'a pas complétement tort: s'il n'était pas ministre du Travail, personne sans doute ne parlerait des 4,50 euros. Mais n'est-il pas normal qu'on en parle, précisément parce qu'il est le ministre du Travail, et qu'à ce titre, on pourrait le croire, dans sa propre ville, sur la plage à laquelle il tient tant, exemplaire? D'autant qu'il se veut précis, informé, compétent. Les 4,50 euros, ça n'a pas pu lui échapper! Et puis, Xavier Bertrand ne peut pas jouer au schizophrène, un jour adjoint, un autre jour ministre. Il est, de fait, indistinctement, les deux à la fois. Et quand je le croise, c'est le destructeur des 35 heures que j'ai devant moi, et pas seulement l'adjoint qui aménage le bac à sable ou la pêche aux canards.
3- La confusion des codes. Xavier Bertrand a l'art de dire des évidences comme s'il s'agissait de vérités savantes. Il rappelle ce que tout le monde sait ou devine: les vacataires municipaux sont régis par le code de la fonction publique territoriale, et pas par le code du travail. Fort bien, mais personne ne fait la confusion, c'est le ministre qui l'invente pour expliquer qu'on s'en prend à lui et qu'on se trompe. Sauf que ce n'est absolument pas de cela dont il est question. Ce système des vacataires est parfaitement légal (et encore une fois bien connu), mais il n'interdit nullement de payer les plagistes au Smic horaire, même s'il n'y oblige pas.
4- La faute aux autres. L'animation rémunérée plus bas que le salaire minimum? Mais c'est le cas depuis 1991, à l'époque où la municipalité était communiste, nous explique Xavier Bertrand. Et en septembre 2007, au moment de revaloriser les salaires, l'opposition socialiste n'a rien dit. Et puis le code de la fonction publique territoriale, ça relève du préfet, pas de l'adjoint. Fermez le ban! Je résume: les communistes, les socialistes et le préfet sont responsables, mais le ministre n'a rien à voir avec ces 4,50 euros. Drôle de défense, tout de même! Un homme de droite s'exonère d'une décision parce que la gauche n'en a rien dit ou est à l'origine. Quant à la référence au préfet, elle est surprenante: qui a demandé à Xavier Bertrand de modifier le code de la fonction publique territoriale? Personne. Mais ce qu'on lui demande et à quoi il ne répond pas, c'est pourquoi il paie ses plagistes 4,50 euros de l'heure?
5- L'effet papillon. Vous connaissez cette théorie fantastique, j'en suis certain: un battement d'aile de papillon à un bout du monde pourrait déclencher, à l'autre bout du monde, un ouragan. Pour le dire plus scientifiquement, c'est la loi de la causalité, l'enchaînement fatal des causes et des conséquences. C'est le raisonnement qu'applique Xavier Bertrand pour justifier les 4,50 euros:
"Si la mairie décide de payer plus les jeunes animateurs, cela signifie également que les associations qui emploient des jeunes pour les centres d'été sous le même régime devront également payer plus leurs jeunes. Et la plupart ne le pourront pas. Et donc, elles n'emploieront tout simplement plus de jeunes pour l'été. Est-ce cela qu'on veut?"
Je vous ai cité intégralement ce passage pour la beauté de sa dialectique, en apparence très convaincante, en réalité complètement fausse. Ca semble intelligent, ça n'est en réalité que malin. Je vous explique: Xavier Bertrand feint de nous confronter à une alternative entre le mal (4,50 euros) et le pire (0 euro parce que pas d'embauches). Vu comme ça, évidemment... Mais la vérité est tout autre: une municipalité dotée d'un budget conséquent abondé par la fiscalité locale, ça n'a rien à voir avec une association qui vit des subventions de l'Etat (par ailleurs en diminution constante). Une municipalité peut, si elle le souhaite, fort bien rémunérer au Smic (ou plus) ses animateurs, cette décision n'obligera aucunement une association à faire de même.
L'effet papillon n'existe que dans la tête de Xavier Bertrand. La preuve: certaines associations rémunèrent à un taux supérieur leurs animateurs, sans aucun effet (et pour cause!) sur la municipalité de Saint-Quentin. Le raisonnement du ministre serait pertinent si une réforme du code de la fonction territoriale obligeait tout le monde, collectivités comme associations , à rétribuer leurs vacataires au Smic. Mais, encore une fois, ce n'est pas de cela dont il est question.
6- La fausse preuve. "Je note que beaucoup de jeunes qui travaillent aujourd'hui pour la plage étaient déjà là les années précédentes." Le directeur des Sports, de la jeunesse et de l'animation, Antoine Canivez, est un peu plus précis, en donnant le chiffre de 30 à 50% d'animateurs qui veulent renouveler l'année d'après l'expérience. Conclusion: s'ils reviennent, c'est qu'ils aiment ça, que les 4,50 euros ne sont pas si terribles... Non, pour moi, c'est l'exemple même de la fausse preuve: la moitié reviennent et sont donc contents? Ok. Et l'autre moitié, ceux qui ne reviennent pas? Il serait légitime de penser qu'ils sont mécontents. C'est le problème de la bouteille à moitié pleine et à moitié vide!
Mais surtout, accepter un travail, ce n'est pas nécessairement être d'accord avec le salaire qui va avec. Ou alors, il faut être un théoricien libéral dogmatique pour croire à cela. On prend un boulot d'été, surtout quand on est étudiant, parce qu'on obligé de travailler et qu'on est bien content d'avoir trouvé le job, pas forcément parce que le salaire convient. Croyez-vous que les smicards sont satisfaits du niveau du Smic et que l'existence des premiers légitime le bas niveau de ce salaire minimum? Bien sûr que non! C'est une absurdité logique que de raisonner ainsi. Dans le cas de Xavier Bertrand, c'est une échappatoire.
7- L'argument de l'équivalence. C'est la dernière "explication" de Xavier Bertrand: les animateurs ne sont pas les seuls dans cette situation, il y a des cas équivalents, par exemple les caissières à mi-temps, qui sont au Smic sur le papier mais pas en réalité. Conclusion: pourquoi se révolter à propos du salaire des animateurs, puisqu'il existe de toute façon d'autres situations tout aussi révoltantes? Vous avez compris la technique: le problème saint-quentinois est généralisé pour ne pas être spécifiquement abordé. Encore une fois, c'est très malin... Mais ça ne règle toujours pas la question des 4,50 euros.
Quelle leçon générale tirer de cette déconstruction que j'ai faite des "arguments" de Xavier Bertrand en réponse à l'interrogation sur les 4,50 euros brut à l'heure pour ses animateurs? Ce que je retiens, c'est qu'il ne pose jamais le problème sous l'angle de la justice sociale, pas même sous l'angle du choix ou de la volonté politique. Il se borne à rappeler des faits, qui justifient selon lui que la situation soit ainsi et pas autrement. C'est une sorte de soumission technique à la réalité telle qu'elle existe. Autant vous dire que ce n'est pas la conception que je me fais de la politique, même si je ne veux pas maintenant préjuger de la décision qu'il serait juste et possible de prendre en ce qui concerne la rétribution des animateurs de la plage de Saint-Quentin.
Bonne fin d'après-midi.
1- Le coup du complot. Celui-là, il fallait le faire! Le ministre nous évoque "une lettre anonyme" qui s'en prendrait à sa chère plage, "une volonté de nuire très claire", "une véritable attaque en règle", nous dit-il. Bigre, j'ai peur! La tactique consiste à déconsidérer le journaliste et l'article en lui attribuant une origine trouble, malveillante, quasiment maléfique (un corbeau!)... et pour le moment invérifiable. Le fond n'est pas abordé (quel rapport avec les 4,50 euros de l'heure?), une forme infamante est mise en avant, et le tour est joué. Le bon Bertrand serait quasiment victime d'un complot: "Personne ne croira aux coïncidences!" s'exclame-t-il. C'est en effet impressionnant. Heureusement, le journaliste est là pour revenir au sujet du jour: les 4,50 euros...
2- La confusion des genres. Xavier Bertrand se plaint qu'on mélange son mandat de maire-adjoint et sa fonction de ministre. Il n'a pas complétement tort: s'il n'était pas ministre du Travail, personne sans doute ne parlerait des 4,50 euros. Mais n'est-il pas normal qu'on en parle, précisément parce qu'il est le ministre du Travail, et qu'à ce titre, on pourrait le croire, dans sa propre ville, sur la plage à laquelle il tient tant, exemplaire? D'autant qu'il se veut précis, informé, compétent. Les 4,50 euros, ça n'a pas pu lui échapper! Et puis, Xavier Bertrand ne peut pas jouer au schizophrène, un jour adjoint, un autre jour ministre. Il est, de fait, indistinctement, les deux à la fois. Et quand je le croise, c'est le destructeur des 35 heures que j'ai devant moi, et pas seulement l'adjoint qui aménage le bac à sable ou la pêche aux canards.
3- La confusion des codes. Xavier Bertrand a l'art de dire des évidences comme s'il s'agissait de vérités savantes. Il rappelle ce que tout le monde sait ou devine: les vacataires municipaux sont régis par le code de la fonction publique territoriale, et pas par le code du travail. Fort bien, mais personne ne fait la confusion, c'est le ministre qui l'invente pour expliquer qu'on s'en prend à lui et qu'on se trompe. Sauf que ce n'est absolument pas de cela dont il est question. Ce système des vacataires est parfaitement légal (et encore une fois bien connu), mais il n'interdit nullement de payer les plagistes au Smic horaire, même s'il n'y oblige pas.
4- La faute aux autres. L'animation rémunérée plus bas que le salaire minimum? Mais c'est le cas depuis 1991, à l'époque où la municipalité était communiste, nous explique Xavier Bertrand. Et en septembre 2007, au moment de revaloriser les salaires, l'opposition socialiste n'a rien dit. Et puis le code de la fonction publique territoriale, ça relève du préfet, pas de l'adjoint. Fermez le ban! Je résume: les communistes, les socialistes et le préfet sont responsables, mais le ministre n'a rien à voir avec ces 4,50 euros. Drôle de défense, tout de même! Un homme de droite s'exonère d'une décision parce que la gauche n'en a rien dit ou est à l'origine. Quant à la référence au préfet, elle est surprenante: qui a demandé à Xavier Bertrand de modifier le code de la fonction publique territoriale? Personne. Mais ce qu'on lui demande et à quoi il ne répond pas, c'est pourquoi il paie ses plagistes 4,50 euros de l'heure?
5- L'effet papillon. Vous connaissez cette théorie fantastique, j'en suis certain: un battement d'aile de papillon à un bout du monde pourrait déclencher, à l'autre bout du monde, un ouragan. Pour le dire plus scientifiquement, c'est la loi de la causalité, l'enchaînement fatal des causes et des conséquences. C'est le raisonnement qu'applique Xavier Bertrand pour justifier les 4,50 euros:
"Si la mairie décide de payer plus les jeunes animateurs, cela signifie également que les associations qui emploient des jeunes pour les centres d'été sous le même régime devront également payer plus leurs jeunes. Et la plupart ne le pourront pas. Et donc, elles n'emploieront tout simplement plus de jeunes pour l'été. Est-ce cela qu'on veut?"
Je vous ai cité intégralement ce passage pour la beauté de sa dialectique, en apparence très convaincante, en réalité complètement fausse. Ca semble intelligent, ça n'est en réalité que malin. Je vous explique: Xavier Bertrand feint de nous confronter à une alternative entre le mal (4,50 euros) et le pire (0 euro parce que pas d'embauches). Vu comme ça, évidemment... Mais la vérité est tout autre: une municipalité dotée d'un budget conséquent abondé par la fiscalité locale, ça n'a rien à voir avec une association qui vit des subventions de l'Etat (par ailleurs en diminution constante). Une municipalité peut, si elle le souhaite, fort bien rémunérer au Smic (ou plus) ses animateurs, cette décision n'obligera aucunement une association à faire de même.
L'effet papillon n'existe que dans la tête de Xavier Bertrand. La preuve: certaines associations rémunèrent à un taux supérieur leurs animateurs, sans aucun effet (et pour cause!) sur la municipalité de Saint-Quentin. Le raisonnement du ministre serait pertinent si une réforme du code de la fonction territoriale obligeait tout le monde, collectivités comme associations , à rétribuer leurs vacataires au Smic. Mais, encore une fois, ce n'est pas de cela dont il est question.
6- La fausse preuve. "Je note que beaucoup de jeunes qui travaillent aujourd'hui pour la plage étaient déjà là les années précédentes." Le directeur des Sports, de la jeunesse et de l'animation, Antoine Canivez, est un peu plus précis, en donnant le chiffre de 30 à 50% d'animateurs qui veulent renouveler l'année d'après l'expérience. Conclusion: s'ils reviennent, c'est qu'ils aiment ça, que les 4,50 euros ne sont pas si terribles... Non, pour moi, c'est l'exemple même de la fausse preuve: la moitié reviennent et sont donc contents? Ok. Et l'autre moitié, ceux qui ne reviennent pas? Il serait légitime de penser qu'ils sont mécontents. C'est le problème de la bouteille à moitié pleine et à moitié vide!
Mais surtout, accepter un travail, ce n'est pas nécessairement être d'accord avec le salaire qui va avec. Ou alors, il faut être un théoricien libéral dogmatique pour croire à cela. On prend un boulot d'été, surtout quand on est étudiant, parce qu'on obligé de travailler et qu'on est bien content d'avoir trouvé le job, pas forcément parce que le salaire convient. Croyez-vous que les smicards sont satisfaits du niveau du Smic et que l'existence des premiers légitime le bas niveau de ce salaire minimum? Bien sûr que non! C'est une absurdité logique que de raisonner ainsi. Dans le cas de Xavier Bertrand, c'est une échappatoire.
7- L'argument de l'équivalence. C'est la dernière "explication" de Xavier Bertrand: les animateurs ne sont pas les seuls dans cette situation, il y a des cas équivalents, par exemple les caissières à mi-temps, qui sont au Smic sur le papier mais pas en réalité. Conclusion: pourquoi se révolter à propos du salaire des animateurs, puisqu'il existe de toute façon d'autres situations tout aussi révoltantes? Vous avez compris la technique: le problème saint-quentinois est généralisé pour ne pas être spécifiquement abordé. Encore une fois, c'est très malin... Mais ça ne règle toujours pas la question des 4,50 euros.
Quelle leçon générale tirer de cette déconstruction que j'ai faite des "arguments" de Xavier Bertrand en réponse à l'interrogation sur les 4,50 euros brut à l'heure pour ses animateurs? Ce que je retiens, c'est qu'il ne pose jamais le problème sous l'angle de la justice sociale, pas même sous l'angle du choix ou de la volonté politique. Il se borne à rappeler des faits, qui justifient selon lui que la situation soit ainsi et pas autrement. C'est une sorte de soumission technique à la réalité telle qu'elle existe. Autant vous dire que ce n'est pas la conception que je me fais de la politique, même si je ne veux pas maintenant préjuger de la décision qu'il serait juste et possible de prendre en ce qui concerne la rétribution des animateurs de la plage de Saint-Quentin.
Bonne fin d'après-midi.
13 Comments:
Je pense que comme moi
XB a du etre déstabilisé par cette question.
Non pas qu'elle ne soit pas pertinente, mais au vu de la présentation grotesque qui a été faite de cette question,
il y avait de quoi perdre son latin.
Et autant, l'ignorance du journaliste est pardonnable, autant la votre.
Que XB ait pu ne pas etre aussi pointu que vous sur ce dossier cela peut s'entendre,
mais alors vous, vous vous etes totalement ridiculisé.
Car là, où lui est pardonnable, vous vous etes impardonnable.
Vous vous etes totalement disqualifiés.
Mais comme je suis bon prince, je vous laisse une chance de faire votre méa-culpa et de reconnaitre votre erreur et votre ignorance impardonnable.
By grandourscharmant, at 10:05 PM
Vous condamnez, vous n'expliquez pas.
By Emmanuel Mousset, at 10:49 PM
ce que le ministre et conseiller municipal semble ignorer,
il n'est pas concevable qu'un homme qui a présidé la FOL l'ignore.
By grandourscharmant, at 11:09 PM
Je ne comprends rien à votre remarque sur l'ignorance. Vous qui êtes si bavard, vous me semblez cette fois à court d'idées.
By Emmanuel Mousset, at 9:55 AM
Chaque chose en son temps l'impatience est un vilain défaut.
Vous ne devez pas apprécier la corrida, sinon vous sauriez qu'avant la mise à mort, on fait quelques passes.
Vouloir faire croire que c'est un probleme spécifique à Saint quentin est d'une telle malhonneteté intellectuelle qu'il vaut surement mieux vous laisser dans votre ignorance, car là votre, cas est déséspéré.
Et j'imagine que vous avez pris le temps de balayer devant votre porte, car la FOL intervient dans le domaine de l'animation à 2 titres, celui de formateur et celui d'employeur.
Alors ce n'est pas moi simple citoyen qui devrait expliquer à une personne responsable de cette association pourquoi on en est là,
c'est la personne responsable de cette association qui devrait m'expliquer à moi simple citoyen pourquoi la situation est ainsi.
Visiblement hélas, ce n'est pas le cas.
By grandourscharmant, at 11:17 AM
1- Je déteste la corrida.
2- Ce qui est "spécifique" à Saint-Quentin, c'est que le patron des plagistes est ministre du Travail. Et "spécifique" est un terme trop faible: la situation est "unique".
3- Je ne vois pas le rapport avec la FOL, qui est une association et pas une municipalité, et dont le président n'est pas ministre du Travail.
By Emmanuel Mousset, at 11:39 AM
1-forcément vous tenez plus du taureau que du toréador
2-le maire de la ville est ministre du travail ?
c'est nouveau ça.
3-Il faut etre aveugle pour ne pas voir le lien
puisque la FOL est formateur et employeur,
le BAFA dépend du ministere de la jeunesse et des sports
Et ce statut que vous dénoncez,
je serais pret à parier qu'il a été mis en place à la demande d'associations tel que la FOL justement.
Et puis, un peu de courage que diable pourquoi s'arreter là, nos plagistes sont payés eux.
Et tout ces gens qui exercent une activité bénévole et qui ne touchent rien eux,
n'est ce pas honteux, inadmissible, inacceptable.
By grandourscharmant, at 1:38 PM
Je n'ai pas parlé du maire, j'ai parlé du "patron" des plagistes, c'est-à-dire Xavier Bertrand, qui chaque année aime à se présenter sous ce jour, sans doute avantageux à ses yeux.
Je ne dénonce rien du tout, et surtout pas le BAFA, ni le système des vacataires, dont je ne demande nullement la disparition. Je me suis simplement demandé pourquoi la municipalité de St Quentin ne payait pas mieux ses animateurs.
Quant à la question (paradoxale) d'une rémunération du bénévolat, elle se pose, puisque les bénévoles associatifs, tout comme les militants politiques et associatifs, sont une espèce en voie de disparition. Au moment pourtant où le monde associatif n'a jamais été aussi florissant.
By Emmanuel Mousset, at 3:22 PM
C'est quoi la FOL?
A grand ours charmant: Les plagistes ne sont pas des bénévoles. Ils travaillent toute la journée pour... payer des études qu'ils sont obligés de faire en dehors de Saint-Quentin !!! Et c'est quand même choquant de faire autant d'heures sans être payé !
By Anonyme, at 6:45 PM
A quand la mise à mort ?
By Anonyme, at 7:26 PM
A l'avant-dernier anonyme:
Il n'y a qu'une chose qui choque GOC: les cigares du Conseil régional. A se demander s'il n'y a pas une explication psychanalytique dans sa fixation sur ces cigares.
By Emmanuel Mousset, at 8:59 PM
toujours pas l'ombre du début d'une explication sur la rémunération des plagistes...
xb sur ce sujet en est incapable alors goc est ensablé jusqu'au cou.
La queue du rat sortant de la gueule il nous feront croire encore que ce n'est pas eux.
By Anonyme, at 9:13 PM
XB et GOC dans des sables très mouvants... Après la pêche aux canards, la pêche aux conards (excusez ce jeu de mots facile, c'est permis un dimanche soir du 10 août, quand on ne part pas en vacances).
By Emmanuel Mousset, at 11:08 PM
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