S'envoyer en l'air.
Pourquoi aller à la mer ou à la montagne, ou encore à l'étranger? J'ai fait hier mon plus beau voyage de toutes ces vacances, vous devriez être nombreux à m'envier. Je me suis promené dans l'espace, d'abord à la surface de la Lune, puis en direction de la planète Jupiter. Pour de vrai! Non, je n'étais pas sous l'emprise d'une drogue ou dans un ouvrage de science-fiction, mais bel et bien dans la réalité. Je n'aime d'ailleurs que le réel.
De quoi s'agissait-il? De la 18ème Nuit des Etoiles, que j'ai passé à Roupy, sur l'aérodrome, à quelques kilomètres de Saint-Quentin. Merveilleux! J'ai retrouvé là-bas Arnaud Macko, un astronome de gauche, ce qui est encore mieux (lisez son entretien dans L'Aisne Nouvelle de jeudi). Les astronomes amateurs sont des passionnés, plutôt solitaires (10% seulement adhèrent à un club), qui font un vrai travail d'éducation populaire (excellente conférence "De la Terre à la Lune", hier, par Laurent Portois, président de Saint-Quentin Astronomie).
Donc nous sommes allés faire un petit tour du côté de notre proche univers. Un télescope relié à une caméro vidéo nous a fait découvrir la Lune comme si nous étions en train d'alunir: les mers, les cratères, les montagnes, j'avais presque les cailloux et les rochers à portée de main. Quel spectacle! Là-bas, c'est l'éternité qui règne, un monde immobile, puisque l'absence d'atmosphère empêche l'usure et la corruption. A moins d'une intervention extérieure qui vienne troubler sa surface, rien ne change, les empreintes des cosmonautes sont figées dans la poussière pour toujours. La Lune est éternelle! Et nous avons l'éternité sous nos yeux, il suffit de lever la tête!
Jupiter maintenant: c'était le thème de cette 18ème Nuit des Etoiles. Pour moi, qui ne connait rien à l'astronomie, Jupiter, c'est une étoile comme une autre, peut-être un peu plus brillante qu'une autre, mais que je suis incapable de repérer et de distinguer. C'est vous dire à quel point j'ignore Jupiter! Mais hier, dans le ciel de Roupy, je l'ai vue, je l'ai approchée, dans l'oeil du télescope, elle a cessé d'être une étoile pour devenir ce qu'elle est vraiment, une planète ronde comme une bille, ronde comme la Terre.
Et j'ai même vu, oh extase, les bandes de Jupiter, mon regard a touché sa surface gazeuse et venteuse. Le comble de la jouissance, l'orgasme astronomique, c'est de contempler (j'emploie ce verbe, la solennité l'exige) les lunes de Jupiter, pas les 4, mais 3 d'entre elles, oh oui, c'était bien elles, ces petits points lumineux très nettement repérables non loin de l'astre. Vous vous rendez compte? J'ai vu hier ce que Galilée a vu et découvert au XVIIème siècle, les lunes de Jupiter!
Pourquoi s'intéresser à ce qui se passe sur Terre? Tout est dans le Ciel, l'infini, l'éternité, la beauté, la vérité sur notre univers.
Bon après-midi,
sur la Terre comme au Ciel.
De quoi s'agissait-il? De la 18ème Nuit des Etoiles, que j'ai passé à Roupy, sur l'aérodrome, à quelques kilomètres de Saint-Quentin. Merveilleux! J'ai retrouvé là-bas Arnaud Macko, un astronome de gauche, ce qui est encore mieux (lisez son entretien dans L'Aisne Nouvelle de jeudi). Les astronomes amateurs sont des passionnés, plutôt solitaires (10% seulement adhèrent à un club), qui font un vrai travail d'éducation populaire (excellente conférence "De la Terre à la Lune", hier, par Laurent Portois, président de Saint-Quentin Astronomie).
Donc nous sommes allés faire un petit tour du côté de notre proche univers. Un télescope relié à une caméro vidéo nous a fait découvrir la Lune comme si nous étions en train d'alunir: les mers, les cratères, les montagnes, j'avais presque les cailloux et les rochers à portée de main. Quel spectacle! Là-bas, c'est l'éternité qui règne, un monde immobile, puisque l'absence d'atmosphère empêche l'usure et la corruption. A moins d'une intervention extérieure qui vienne troubler sa surface, rien ne change, les empreintes des cosmonautes sont figées dans la poussière pour toujours. La Lune est éternelle! Et nous avons l'éternité sous nos yeux, il suffit de lever la tête!
Jupiter maintenant: c'était le thème de cette 18ème Nuit des Etoiles. Pour moi, qui ne connait rien à l'astronomie, Jupiter, c'est une étoile comme une autre, peut-être un peu plus brillante qu'une autre, mais que je suis incapable de repérer et de distinguer. C'est vous dire à quel point j'ignore Jupiter! Mais hier, dans le ciel de Roupy, je l'ai vue, je l'ai approchée, dans l'oeil du télescope, elle a cessé d'être une étoile pour devenir ce qu'elle est vraiment, une planète ronde comme une bille, ronde comme la Terre.
Et j'ai même vu, oh extase, les bandes de Jupiter, mon regard a touché sa surface gazeuse et venteuse. Le comble de la jouissance, l'orgasme astronomique, c'est de contempler (j'emploie ce verbe, la solennité l'exige) les lunes de Jupiter, pas les 4, mais 3 d'entre elles, oh oui, c'était bien elles, ces petits points lumineux très nettement repérables non loin de l'astre. Vous vous rendez compte? J'ai vu hier ce que Galilée a vu et découvert au XVIIème siècle, les lunes de Jupiter!
Pourquoi s'intéresser à ce qui se passe sur Terre? Tout est dans le Ciel, l'infini, l'éternité, la beauté, la vérité sur notre univers.
Bon après-midi,
sur la Terre comme au Ciel.
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