Une semaine après.
Une semaine après La Rochelle, où en est le PS? Martine Aubry, ce samedi sur RTL, défend l'idée d'une coalition DSK-Fabius-Collomb-Hamon. Je n'y crois pas, ça ne tiendra pas. On ne fait pas un socle majoritaire solide, cohérent, avec des camarades si différents les uns des autres. On n'est pas loin, avec ce projet, d'une mini-synthèse type congrès du Mans, dont nous savons tous combien elle n'était pas bonne.
Et Moscovici, que devient-il? Sur son blog hier, il est extrêmement clair, de cette clarté que j'apprécie tant et qui est tellement rare en politique. Il résume le choix qui s'offre aux socialistes de façon très simple: une option social-démocrate, une option radicale. Le reste, ce sont des nuances, petites différences, subtilités, tactique ou opportunisme. Quant à sa candidature au poste de premier secrétaire, il est tout aussi clair, il ira jusqu'au bout, si l'option social-démocrate ne parvient pas à s'unir:
"Si le Parti ne parvient pas à dégager une solution rationnelle, si nous ne savons pas, d'ici au Conseil national de Synthèse du 23 septembre, trouver les voies de l'unité dans la clarté, oui, bien sûr, il y aura une offre politique alternative à celle des 2 ou 3 présidentiables qui veulent aujourd'hui s'engager et je l'incarnerai."
Les mots ont été soulignés par moi. Les 2 ou 3 présidentiables, ce sont bien sûr Royal, Delanoë et Aubry.
Du côté de Ségolène, que se passe-t-il? François Rebsamen a lancé hier un appel à l'unité des réformistes, que j'approuve, puisque je partage cette stratégie. Est-ce le signe d'une évolution des ségolénistes? Pas impossible. Ségo est en perte de vitesse dans les sondages. Si elle veut garder toutes ses chances pour 2012, pourquoi prendrait-elle le risque d'apparaître minoritaire?
Autre accord avec un ségoléniste, Vincent Peillon, qui préconise dans Libération d'hier un "contrat de gouvernement" avec le MoDem. Le jour même de son université d'été, ce n'est pas anodin. C'est même gonflé, parce que tous les socialistes ne sont pas sur cette ligne. Mais Peillon a raison. On ne peut pas laisser Bayrou nous piquer des voix et jouer au meilleur opposant à Sarkozy.
Je terminerai par le sondage du Point, qui met Delanoë en tête pour diriger le Parti et DSK pour être candidat à la présidentielle. Pas mal pour quelqu'un qui réside maintenant à Washington!
Bon après-midi.
Et Moscovici, que devient-il? Sur son blog hier, il est extrêmement clair, de cette clarté que j'apprécie tant et qui est tellement rare en politique. Il résume le choix qui s'offre aux socialistes de façon très simple: une option social-démocrate, une option radicale. Le reste, ce sont des nuances, petites différences, subtilités, tactique ou opportunisme. Quant à sa candidature au poste de premier secrétaire, il est tout aussi clair, il ira jusqu'au bout, si l'option social-démocrate ne parvient pas à s'unir:
"Si le Parti ne parvient pas à dégager une solution rationnelle, si nous ne savons pas, d'ici au Conseil national de Synthèse du 23 septembre, trouver les voies de l'unité dans la clarté, oui, bien sûr, il y aura une offre politique alternative à celle des 2 ou 3 présidentiables qui veulent aujourd'hui s'engager et je l'incarnerai."
Les mots ont été soulignés par moi. Les 2 ou 3 présidentiables, ce sont bien sûr Royal, Delanoë et Aubry.
Du côté de Ségolène, que se passe-t-il? François Rebsamen a lancé hier un appel à l'unité des réformistes, que j'approuve, puisque je partage cette stratégie. Est-ce le signe d'une évolution des ségolénistes? Pas impossible. Ségo est en perte de vitesse dans les sondages. Si elle veut garder toutes ses chances pour 2012, pourquoi prendrait-elle le risque d'apparaître minoritaire?
Autre accord avec un ségoléniste, Vincent Peillon, qui préconise dans Libération d'hier un "contrat de gouvernement" avec le MoDem. Le jour même de son université d'été, ce n'est pas anodin. C'est même gonflé, parce que tous les socialistes ne sont pas sur cette ligne. Mais Peillon a raison. On ne peut pas laisser Bayrou nous piquer des voix et jouer au meilleur opposant à Sarkozy.
Je terminerai par le sondage du Point, qui met Delanoë en tête pour diriger le Parti et DSK pour être candidat à la présidentielle. Pas mal pour quelqu'un qui réside maintenant à Washington!
Bon après-midi.
2 Comments:
Revenir dans la vase marxiste serait se planter définitivement. C'est le clivage actuel au PS, social-démocrate réformiste d'un coté, et radical gauchiste de l'autre. Le texte sur l'identité du PS a déjà tranché. Nous sommes collectivement devenus sociaux-démocrates réformistes. Bien évidement, ceux qui ont perdu démocratiquement dans les urnes tentent de prendre d'attaque en embuscade le train, les mélanchonistes, emmanuelistes, et fabusiens, ceux qui vivaient sur la chimère mitterrandienne que le parti se prend par la gauche. On assiste à leur soubresaut actuellement, car ils viennent de prendre conscience que le train dispose d'un nombre limité de places, et que dans le wagon de queue, ils sont en conflit avec les royalistes, qui risquent fort de les éjecter brutalement.
Pourtant, nous avons été très clairs, le scénario devant nous mener au pouvoir en 2012, nous l'avons divulgué publiquement, l'ensemble des Français peut en prendre connaissance. Mais certains, encroûtés dans la misère intellectuelle et la paresse qui l'accompagne, ont tardé à se réveiller. Au final, ils ne constituent pas une grosse perte, au lieu de travailler, ils se gavaient.
By jpbb, at 2:03 PM
Petit rappel :
Les socio-démocrates ne sont pas issus de la même Internationale ouvrière que les socialistes et les Républicains ou les radicaux (du PRG, j'entends).
Or, les socio-démocrates ne se sont jamais revendiqué socialistes dans le passé (ex: Allemagne ou Angleterre). En France, c'est particulier puisqu'ils ne représentaient (il y a longtemps, je vous l'accorde) qu'une faible proportion des forces de progrès.
Abandonner le marxisme serait une erreur. L'adapter, comme toute idée philosophique serait bien mieux, sans pour autant être "tout Marx".
Par exemple, j'use de dialectique, je considère le matérialisme historique et je pense qu'il existe encore une lutte des classes, mais que celle-ci s'est explosé en myriade de micro conflits car nombres de classes intermédiaires existent aujourd'hui.
Enfin, cela reste strictement mon analyse personnelle. Il n'y a qu'une solution, en revenir au principe de la République et de la citoyenneté active.
A +
L.E. du MRC
By Anonyme, at 9:57 PM
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