Notre devoir d'opposition.
Bonjour à toutes et à tous.
Les conférences de presse, ça n'existe plus, ça fait trop élyséen. On parle désormais de "point presse", c'est plus bref, moins lourd. Hier matin, la section socialiste de Saint-Quentin a fait un point presse, pour présenter ses voeux. J'étais bien sûr présent, j'en ai retenu trois mots-clés: unité, solidarité, opposition.
1- Unité. Je ne sais même plus quand a eu lieu ce genre de point presse de la section. Peut-être bien à l'époque où l'on employait encore l'expression de "conférence de presse", c'est vous dire si c'est loin! Un point presse pas évident, pour moi en tout cas, après une année de conflits entre nous. Il fallait que ça cesse. C'est fait. Ce n'est pas seulement l'unité qui fait gagner, mais on ne gagne pas sans elle. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une seule ligne au PS local, et un seul leader. Et moi dans tout ça? Je ferai ce que je peux et ce qu'on me demandera. Une page de notre Histoire est tournée.
2- Solidarité. C'est la raison d'être de la gauche: le soutien, la défense des catégories sociales qui peinent, des plus faibles jusqu'aux classes moyennes qui se sentent précarisées. La gauche, c'est d'abord une sociologie, seulement après des idées. Il faut que nos idées soient conformes à notre sociologie. C'est d'autant plus vrai et nécessaire dans une ville comme Saint-Quentin, "ville pauvre", comme aime à le répéter son sénateur-maire.
3- Opposition. C'est le devoir de la gauche de s'opposer. C'est un devoir très difficile à accomplir. Il est plus facile, plus confortable, plus gratifiant d'avoir la majorité et de gouverner (un jour, de notre côté, ça viendra, j'en suis certain). En attendant, il faut nous opposer à la droite locale. Pas par esprit partisan ou sectarisme: par esprit républicain. Une démocratie, c'est une majorité qui dirige et une opposition qui critique. Sinon, nous entrons dans un autre système, dont personne ne veut, ni la droite, ni la gauche.
Plus la majorité est puissante, plus l'opposition doit être énergique. C'est le bon équilibre d'une démocratie, c'est une règle sacrée. J'irai plus loin: une majorité intelligente doit écouter son opposition, une opposition intelligence doit comprendre la majorité. On n'en est pas encore vraiment là à Saint-Quentin. S'opposer, ce n'est pas tout critiquer, ça n'aurait aucune efficacité. S'opposer, ça commence par interpeller la majorité, lui poser des questions, sur des faits précis, que nul ne peut contester, dont les trois suivants, développés par notre secrétaire de section:
a- L'augmentation de la fréquentation des Restos du Coeur de 8 à 10% cet hiver, selon les bénévoles de l'association. Ce qui représente 900 familles en tout.
b- Le dernier recensement de la population montre une nouvelle baisse des habitants, d'environ 2 000 personnes.
c- Le chômage est de 11,8%, le taux le plus élevé de Picardie.
La municipalité fait son possible en matière de solidarité, de développement économique et d'emploi, je n'en doute pas. Mais pourquoi ces trois paramètres indiscutables (caritatif, démographique et économique) sont-ils très négatifs, d'autant qu'un ministre influent fait partie de l'équipe municipale? C'est le devoir de l'opposition de mettre en avant ce qui ne va pas, comme elle l'a fait samedi lors de ses voeux, c'est le jeu de la majorité de souligner que tout ne va pas si mal, comme l'a fait le sénateur-maire lors de ses voeux. Qui croire alors? Les électeurs! Ce sont eux qui ont le dernier mot et toujours raison en démocratie. Un jour viendra où le devoir d'opposition sera aussi un devoir de proposition: montrer qu'une autre politique est possible.
Une dernière chose: le sénateur-maire a raison d'être fier de Saint-Quentin et de vouloir faire partager cette fierté dans la ville et bien au-delà. Pendant longtemps, certaines cités ont été identifiées à un savoir-faire de sa population, leur prospérité et leur notoriété dépendaient d'un produit, dans lequel la classe ouvrière, les artisans ou petits commerçants reconnaissaient le fruit de leur travail: la bêtise de Cambrai, l'andouille de Vire, le nougat de Montélimar, les mouchoirs de Cholet, Manufrance à Saint-Etienne, Michelin à Clermont-Ferrand, etc. Chez moi, dans le Berry, à Saint-Amand-Montrond, il y a eu la petite industrie de l'or et la grosse imprimerie Bussière.
Prenez n'importe quel livre, allez à la dernière page, vous avez une chance sur trois de tomber sur l'adresse de l'imprimerie Bussière. Saint-Quentin, longtemps, c'était Motobécane. Je n'idéalise pas, je n'éprouve pas de nostalgie, je remarque simplement que la pérennité d'une cité, et son identité, ne se construisent que sur un produit durable (ce qui ne veut pas dire éternel). La plage de notre centre-ville ou telle commémoration ne remplaceront jamais un objet, un art, une production, une industrie. Je ne dis pas que c'est facile à trouver et encore moins à réaliser, je dis que c'est un devoir d'opposition de le faire remarquer. Car si elle ne le fait pas, personne ne le fera à sa place.
Bonne matinée.
Les conférences de presse, ça n'existe plus, ça fait trop élyséen. On parle désormais de "point presse", c'est plus bref, moins lourd. Hier matin, la section socialiste de Saint-Quentin a fait un point presse, pour présenter ses voeux. J'étais bien sûr présent, j'en ai retenu trois mots-clés: unité, solidarité, opposition.
1- Unité. Je ne sais même plus quand a eu lieu ce genre de point presse de la section. Peut-être bien à l'époque où l'on employait encore l'expression de "conférence de presse", c'est vous dire si c'est loin! Un point presse pas évident, pour moi en tout cas, après une année de conflits entre nous. Il fallait que ça cesse. C'est fait. Ce n'est pas seulement l'unité qui fait gagner, mais on ne gagne pas sans elle. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une seule ligne au PS local, et un seul leader. Et moi dans tout ça? Je ferai ce que je peux et ce qu'on me demandera. Une page de notre Histoire est tournée.
2- Solidarité. C'est la raison d'être de la gauche: le soutien, la défense des catégories sociales qui peinent, des plus faibles jusqu'aux classes moyennes qui se sentent précarisées. La gauche, c'est d'abord une sociologie, seulement après des idées. Il faut que nos idées soient conformes à notre sociologie. C'est d'autant plus vrai et nécessaire dans une ville comme Saint-Quentin, "ville pauvre", comme aime à le répéter son sénateur-maire.
3- Opposition. C'est le devoir de la gauche de s'opposer. C'est un devoir très difficile à accomplir. Il est plus facile, plus confortable, plus gratifiant d'avoir la majorité et de gouverner (un jour, de notre côté, ça viendra, j'en suis certain). En attendant, il faut nous opposer à la droite locale. Pas par esprit partisan ou sectarisme: par esprit républicain. Une démocratie, c'est une majorité qui dirige et une opposition qui critique. Sinon, nous entrons dans un autre système, dont personne ne veut, ni la droite, ni la gauche.
Plus la majorité est puissante, plus l'opposition doit être énergique. C'est le bon équilibre d'une démocratie, c'est une règle sacrée. J'irai plus loin: une majorité intelligente doit écouter son opposition, une opposition intelligence doit comprendre la majorité. On n'en est pas encore vraiment là à Saint-Quentin. S'opposer, ce n'est pas tout critiquer, ça n'aurait aucune efficacité. S'opposer, ça commence par interpeller la majorité, lui poser des questions, sur des faits précis, que nul ne peut contester, dont les trois suivants, développés par notre secrétaire de section:
a- L'augmentation de la fréquentation des Restos du Coeur de 8 à 10% cet hiver, selon les bénévoles de l'association. Ce qui représente 900 familles en tout.
b- Le dernier recensement de la population montre une nouvelle baisse des habitants, d'environ 2 000 personnes.
c- Le chômage est de 11,8%, le taux le plus élevé de Picardie.
La municipalité fait son possible en matière de solidarité, de développement économique et d'emploi, je n'en doute pas. Mais pourquoi ces trois paramètres indiscutables (caritatif, démographique et économique) sont-ils très négatifs, d'autant qu'un ministre influent fait partie de l'équipe municipale? C'est le devoir de l'opposition de mettre en avant ce qui ne va pas, comme elle l'a fait samedi lors de ses voeux, c'est le jeu de la majorité de souligner que tout ne va pas si mal, comme l'a fait le sénateur-maire lors de ses voeux. Qui croire alors? Les électeurs! Ce sont eux qui ont le dernier mot et toujours raison en démocratie. Un jour viendra où le devoir d'opposition sera aussi un devoir de proposition: montrer qu'une autre politique est possible.
Une dernière chose: le sénateur-maire a raison d'être fier de Saint-Quentin et de vouloir faire partager cette fierté dans la ville et bien au-delà. Pendant longtemps, certaines cités ont été identifiées à un savoir-faire de sa population, leur prospérité et leur notoriété dépendaient d'un produit, dans lequel la classe ouvrière, les artisans ou petits commerçants reconnaissaient le fruit de leur travail: la bêtise de Cambrai, l'andouille de Vire, le nougat de Montélimar, les mouchoirs de Cholet, Manufrance à Saint-Etienne, Michelin à Clermont-Ferrand, etc. Chez moi, dans le Berry, à Saint-Amand-Montrond, il y a eu la petite industrie de l'or et la grosse imprimerie Bussière.
Prenez n'importe quel livre, allez à la dernière page, vous avez une chance sur trois de tomber sur l'adresse de l'imprimerie Bussière. Saint-Quentin, longtemps, c'était Motobécane. Je n'idéalise pas, je n'éprouve pas de nostalgie, je remarque simplement que la pérennité d'une cité, et son identité, ne se construisent que sur un produit durable (ce qui ne veut pas dire éternel). La plage de notre centre-ville ou telle commémoration ne remplaceront jamais un objet, un art, une production, une industrie. Je ne dis pas que c'est facile à trouver et encore moins à réaliser, je dis que c'est un devoir d'opposition de le faire remarquer. Car si elle ne le fait pas, personne ne le fera à sa place.
Bonne matinée.
41 Comments:
Qui ose dire que les socialistes ne s’opposent pas à la droite sarkoziste, regardez René DOSIERE député de l’Aisne, interpellant le bonimenteur de la majorité Frédéric LEFEBVRE.
Voir la vidéo (http://www.dailymotion.com/swf/x82100)
Ce n’est pas une bonne opposition ?? Interpellation, argumentation, confrontation des idées, défense des intérêts, propositions, impertinence et surtout grande prestance devant ce VRP de l’UMP.
Etre député sans avoir été élu grâce à la suppléance (Mme GRUNY ou Mr LEFEBVRE), ou retrouver son siège de député après une fonction de ministre sans repasser devant ses électeurs (Mr BERTRAND) Est-ce bien légitime même si c’est légal (pour ce dernier, modification de la loi en catimini). Pourquoi avoir tant peur de la démocratie ? Les élections servent aussi à écouter le peuple. Les urnes quand elles parlent sont plus audibles que la rue ou alors préfère-t-on la rue pour mieux la museler avec des forces de police. A ce propos, celles-ci sont devenues plus importantes en volume que nos forces militaires, à croire que la sécurité intérieure a pris le pas sur la sécurité extérieure, ne serait –ce pas aussi une remise en cause du concept de défense globale cher à la 5ème République. Mais là je m’égare du sujet…
By Anonyme, at 3:25 PM
Ci-dessous le texte intégral du point presse socialiste:
Point presse. Section du Parti socialiste de Saint Quentin.
Samedi 17 janvier 2009
Autour de cette table, Carole Berlemont et Céline Sené élues municipaux socialistes, Anne Ferreira, élue européenne, Stéphane Andurand, Emmanuel Mousset, Michel Garand, représentants nos diverses motions, c’est la section locale du Parti Socialiste rassemblée qui présente tous ses vœux, au nom de la section que je représente à toutes les saint quentinoises et tous les saint quentinois.
Mes pensées et celles de mes amis et camarades vont particulièrement à tous ces hommes et femmes déjà fragiles au quotidien et qui vivent de plein fouet cette crise économique et sociale. Les socialistes saint quentinois s’engagent à dénoncer les actions visant à aggraver une situation déjà précaire. L’affaiblissement de nos acquis sociaux, la baisse du pouvoir d’achat, la dénaturation et la fragilisation de nos services publics, la précarisation de l’emploi, sont autant de coups portés que nous devons combattre et sur lesquels nous devrons apporter des réponses à l’échelle de notre commune de Saint Quentin et de la communauté d’agglomération.
Les temps sont durs.
On voudrait être moins pessimistes, plus constructifs. On voudrait être moins critiques, plus positifs. Mais honnêtement, quand on additionne pour les seuls mois de novembre et décembre, la volonté d’instaurer le travail le dimanche, la retraite à 70 ans (régressions conduites par Xavier Bertrand), la mise au pas de l’audiovisuel public, les réductions d’effectifs dans l’Éducation nationale et l’hôpital public,on s’inquièterait à moins.
Difficile de trouver une parcelle d’espoir chez ces milliers de salariés victimes de plans sociaux « par anticipation », en clair licenciés non pour pas pour motif économique mais pour motif boursier. Difficile de rassurer ces agents hospitaliers en lutte contre un plan national de retour à l’équilibre des hôpitaux en réalité synonyme de gigantesque plan social qui prévoit la suppression de 20 000 postes dans l’hôpital public. Difficile d’apaiser l’inquiétude des lycéens ou parents d’élèves devant l’appauvrissement de l’Éducation nationale et leur angoisse vis-à-vis du déclassement et de la précarité que les meilleurs diplômes n’évitent plus. Ces situations fourmillent dans le public comme le privé et concernent toutes les générations. 2008 s’achève dans un climat d’inquiétude et 2009 s’annonce plus sombre encore.
Nicolas Sarkozy a depuis longtemps vidé sa hotte de Noël. Et pour certains, cela a été Noël en janvier, en février, en mars et tous les autres mois de l’année.
Cette injustice-là, d’un pouvoir doux et généreux avec les mieux lotis, intraitable ou bonimenteur avec tous les autres, rend la situation des Français plus cruelle encore.
Le rôle du Parti socialiste n’est pas d’ajouter à cette exaspération sa propre complainte. Nous devons démontrer dans ce contexte de crise sociale notre utilité. Nous ne sommes pas au pouvoir. Sommes-nous dès lors impuissants ? Bien sûr que non. Les députés socialistes ont prouvé le contraire à l’Assemblée nationale sur le travail du dimanche ou l’audiovisuel public. Les temps sont durs. Soit ! Cela nous oblige.
Sur le plan local, force est de constater que la présence de Xavier Bertrand, secrétaire national de l’U.M.P. et de Pierre André sénateur maire nous oblige d’autant plus. Que la droite locale sache donc que les socialistes seront aux côtés des saint quentinois qui souffrent, qui revendiquent et qui espèrent des lendemains meilleurs.
Pierre André ne connaît pas la crise. Heureux les borgnes, au royaume des aveugles il sont rois !
Les chiffres parlent
La paupérisation s’accentue.
900 familles sont amenées à se rendre aux restos du coeur. Les bénévoles constatent une augmentation de 8 à 10%cette année. C’est plus de 80 familles qui sont venus grossir les rangs d’un nombre déjà trop conséquent.
Des personnes âgées, des travailleurs précaires, aux retraites et revenus insuffisants en font maintenant partie. Combien seront-ils l’année prochaine ?
Ce n’est pas seulement la Cité de la solidarité qui va être construite, c’est surtout la Cité de la paupérisation.
La population diminue.
Le dernier recensement fait apparaître une nouvelle baisse de la population d’environ 2000 habitants.
Au-delà d’une éventuelle baisse de dotation pour la ville, souci semble-t-il primordial de Pierre André, c’est le signe d’une ville en mauvaise santé.
Cette ville qui sourit n’attire pas d’habitants. Elle les fait fuir.
Ils quittent Saint Quentin par manque de travail ou pour trouver dans l’environnement immédiat des loyers moins chers et une imposition locale moins conséquente. 600 demandes de logement sont en attente d’être satisfaites.
La situation de l’emploi, des entreprises et de la formation supérieure est loin d’atteindre ce qui avait été promis.
Avec 11.8% de chômage, Saint Quentin reste la ville au taux le plus élevé de Picardie.
Xavier Bertrand ex-ministre du travail, il est vrai pas de l’emploi, s’il fait soi-disant connaître la ville par sa plage d’été (ça va faire plus de 10 ans) et son village de Noël l’hiver, ne la fait pas connaître par l’emploi créé, et ne présente pas sa ville comme une ville de tradition du travail et du savoir-faire.
Où sont les nouvelles entreprises promises par Pierre André ?
La zone franche n’aura été globalement qu’une délocalisation interne et de proximité.
Elle aura permis, certes, à un quartier de se redynamiser, mais en délaissant les autres.
L’influence de Xavier Bertrand pourtant chouchou du Président serait-elle réduite à de l’apparence.
Il a frappé à la porte de Valérie Pécresse pour que l’INSETT devienne une école d’ingénieurs. Pour quel résultat ? Silence radio aujourd’hui.
Le pôle emploi sera-t-il l’outil qui permet aux saint quentinois de retrouver de l’emploi ?
Permettez nous d’en douter.
Concrètement, que va-t-il apporter aux chômeurs ?
Ce que nous constatons, c’est que les salariés de l’ex ASSEDIC et de l’ex ANPE sont inquiets, que la formation qui leur a été proposé est insuffisante et que les chômeurs voient le traitement de leur dossier allongé.
Devons nous nous réjouir que notre ville ait été pionnière en réunissant sur un même lieu les deux structures, sans aboutissement ni espoir pour les chômeurs de trouver localement une possibilité de retrouver dignité et respect grâce à un travail à temps plein correctement rémunéré.
Pour terminer, lors de la présentation des vœux de Pierre André, les saint quentinois étaient en droit d’attendre de nouvelles propositions, une volonté réelle de dynamisme sur l’emploi, des pistes de travail sur la redynamisation du commerce du centre ville, des orientations sur les difficultés rencontrés par les jeunes entre autres. Il a passé plus de temps à faire le panégyrique de Xavier Bertrand. Pressé de passer le bâton. Pourtant, il lui reste 5ans avant la fin du mandat.
By Emmanuel Mousset, at 5:55 PM
A l'anonyme:
1- Vous avez raison de donner René Dosière en modèle d'une opposition efficace et même redoutable.
2- Il est tout à fait contestable qu'un ancien député le redevienne sans passer par les urnes. La droite s'est donnée une loi à la mesure de ses intérêts.
3- La France a incontestablement un problème avec sa police, à la fois nombreuse et mal répartie. Tout un débat, en effet...
By Emmanuel Mousset, at 6:04 PM
au vu de son histoire,
il n'est pas anormal de présenter le député dosiere comme socialiste et bien qu'il soit apparenté au groupe
SRCDG à l'assemblée.
Il ne faut pas oublier quand meme qu'il a été exclu de son parti,
tout comme charasse
à croire que c'est ce que fait le ps avec ses meilleurs éléments.
By grandourscharmant, at 10:58 PM
Tiens, c'est drôle. EM qui vend la soupe pour JPL.
"Je retourne ma veste, je retourne ma veste...."
By Anonyme, at 11:04 PM
ce n'est pas la girouette qui tourne mais le sens du vent.
By grandourscharmant, at 11:53 PM
"je l'ai tellement retournée, qu'elle craque de tous côtés."
By Anonyme, at 12:52 AM
A l'ours:
Dosière a été exclu parce qu'il s'était présenté contre le candidat choisi pat les adhérents du PS. Je le regrette, mais c'est ainsi.
Mais comme vous le faites très justement remarquer, il est socialiste de facto, pas de carte.
By Emmanuel Mousset, at 7:33 AM
A l'ours et aux deux derniers anonymes:
Je ne suis pas marchand de soupe, ni vendeur de veste et de girouette. Désolé pour vous.
By Emmanuel Mousset, at 7:46 AM
OK, ni vendeur de soupe ni girouette.
Juste quelqu'un qui vient de perdre le peu de crédibilité qu'il conservait au sein de son parti en soutenant désormais objectivement JPL après avoir "craché" sur lui pendant des semaines.
Des exemples ?
By Anonyme, at 8:08 AM
partant du principe
que ce qui est valable pour l'un
l'est aussi pour l'autre.
L'ancien maire de montpellier est donc indubitablement un socialiste
bien qu'il ait été exclu du parti.
Par contre, on peut s'interroger de la rumeur au moment du congres qui évoquait sa réintégration futures,
volonté réelle d'une des prétendantes ou manipulation de l'autre pour discréditer la 1ere.
sinon sur le qui soutien qui
EM a le soutien de la direction
JPL des militants de la section
la question étant de savoir qui a le plus de poids.
By grandourscharmant, at 9:07 AM
A l'anonyme qui cherche des exemples:
Je ne "crache" sur personne et je ne recherche aucune "crédibilité" auprès de personne. Je défends des convictions, un point c'est tout. Après, que ça plaise ou pas, je m'en moque. Vous, ça ne vous plaît pas, je m'en fous, et je ne cherche même pas à vous convaincre.
By Emmanuel Mousset, at 1:43 PM
Qui soutient qui? Bonne question de l'ours. Question fondamentale en politique. Mais a-t-il apporté les bonnes réponses?
Question poids, il y a longtemps que je ne me suis pas pesé. La dernière fois, je devais tourner autour des 54 kg. Mais j'ai (mal) grossi.
By Emmanuel Mousset, at 1:46 PM
EM n'a pas craché sur JPL ? C'est nouveau ça.
By Anonyme, at 1:59 PM
J'entends sur le personnage politique et ses decisions, pas sur l'homme.
By Anonyme, at 2:00 PM
Il est vrai qu'après des mois où vous vous êtes acharnés sur M Lançon, il est assez savoureux de voir que vous vous faites son porte-parole.
Vous aviez au moins la démarche d'apparaitre pour les "initiés" (ceux qui suivent le microcosme politique st-quentinois) comme quelqu'un allant au bout de vos convictions.
Ce n'était que posture. La preuve en est.
By Anonyme, at 2:15 PM
on comprend mieux certaines choses,
ça ne fait pas bien lourd en terme de matiere grise.
le rapport masse cérébrale/masse corporelle étant de 1/46-1/48 chez les hommes
cela fait que votre cerveau ne pese que
54/46=1,17kg
54/48=1,25kg
sachant en outre qu'un cerveau c'est 74,6% d'eau
cela ne vous laisse au final que
1,17*(1-0,746)=0,297kg
1,25*(1-0,746)=0,317kg
de matieres cérébrales.
Est ce suffisant pour pouvoir comprendre les choses,...
et là, on est que dans le quantitatif meme pas dans le qualitatif.
By grandourscharmant, at 4:00 PM
Justement, c'est le qualitatif que vous devriez soupeser. Si c'est possible... Ce que je ne crois pas. Vous parlez cerveau, matière grise, moi je parle esprit, pensée. Vous n'êtes qu'un vil matérialiste, moi un spiritualiste. Vous arrivez avec votre petite balance. Moi, c'est impossible: je suis du côté de l'infini, de l'éternel, toutes choses qui, littéralement, vous dépassent. Vous avez besoin de compter, de mesurer. Pas moi. Vous rapetissez tout avec vos mesures, là où j'élargis, j'agrandis.
By Emmanuel Mousset, at 5:11 PM
Aux trois derniers anonymes qui n'en font peut-être qu'un:
1- Ce qui est nouveau pour vous ne l'est pas pour d'autres.
2- Je garde ma salive pour parler, pas pour cracher.
3- D'expérience et par la loi de l'attraction terrestre, je sais que tout crachat vous retombe dessus, donc je m'abstiens.
4- Il n'y a pas de porte-parole du secrétaire de section.
5- Je ne suis jamais dans la posture, mais vous, c'est clair, vous êtes dans l'imposture. Et pas besoin de faire appel à des "initiés" pour s'en rendre compte.
By Emmanuel Mousset, at 5:16 PM
et comme disait albert à propos de l'infini
"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue."
alors si vous êtes du coté de l'infini,
c'est forcément du coté de la bêtise humaine
et je ne suis même pas surpris.
Je ne rapetisse rien,
je dis ce qui est
ce n'est pas moi le responsable mais la nature.
By grandourscharmant, at 6:32 PM
Et sur le fond du sujet ?
Effectivement, ca craque de tous côtés !
By Anonyme, at 11:22 PM
A l'ours:
Einstein distinguait l'infini et la bêtise, vous les assimilez. Une preuve de bêtise?
By Emmanuel Mousset, at 11:10 AM
je ne suis pas sur que vous utilisiez le terme distinction dans le sens où il faudrait.
Etes vous sur d'avoir compris la pensée d'Einstein
ou votre infinie bétise vous en empeche.
By grandourscharmant, at 4:55 PM
Je vous trouve simplement bête, vous me trouvez infiniment bête. C'est toute la différence entre nous: je suis modéré, réaliste, vous êtes excessif.
By Emmanuel Mousset, at 5:11 PM
vous me trouveriez fruit ou légume,
cela serait surprenant.
Et je ne suis que réaliste,
vous n'etes qu'humain.
Et comme tout etre humain,
votre bétise est infinie.
By grandourscharmant, at 5:43 PM
Voilà une conception de l'homme bien peu humaniste. Moi, je pense que c'est notre intelligence qui est infinie, mais bien peu exploitent cette richesse.
By Emmanuel Mousset, at 7:31 AM
Libre à vous de croire que vous etes plus intelligent que ce que vous etes
et de penser que vous ne l'exploitez pas.
Mais il me semble que c'est surtout de la vanité.
Je vous renverrez à Descartes
entendement imparfait
volonté illimitée
L'erreur étant la conjonction des 2,
lorsque l'on juge précipitamment sur la base de nos préjugés.
Mais vous nous expliquerez surement que vos préjugés en fait ne sont que l'expression de votre force de conviction.
Le plus intelligent devenant ainsi celui qui a la plus grande force de convictions,
certains parleraient de mauvaise foi
car c'est bien souvent ceux qui sont le plus dans l'erreur qui sont le plus convaincu d'avoir raison.
By grandourscharmant, at 8:08 AM
Mauvaise foi non, je dis ce que je pense (comportement plutôt rare en politique). Orgueuilleux peut-être, vaniteux non, c'est trop petit.
Quand vous en aurez fini avec la psychologie, nous pourrons revenir à la politique?
By Emmanuel Mousset, at 9:34 AM
Mais vous n'avez rien à dire en politique,
c'est bien pour cela que vous dites ce que vous pensez.
Bcp de forme mais un manque cruel de fond.
By grandourscharmant, at 11:44 AM
Je n'ai rien à dire en politique? C'est bizarre, il me semblait que depuis plus de deux ans, sur ce blog, je ne cessais de parler politique. Mais vous avez peut-être raison: je dois parler tricot ou jardinage et je ne m'en rends pas compte.
Il serait tellement plus simple de dire que vous n'êtes pas politiquement d'accord avec moi. Mais puisque les arguments vous manquent, vous préférez priver toute dimension politique à mes billets.
By Emmanuel Mousset, at 1:42 PM
évidement que vous parlez mais pour quoi dire quasiment rien ou pas grand chose.
Si ça ne tenait qu'à moi,
vous changeriez le nom de ce blog
s'inspirant de votre jeunesse
je proposerai
"ce n'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule"
ou
"comment réussir quand on est con et pleurnichard"
ça doit etre mon coté cinéphile.
Quant aux arguments qui me manqueraient
quand vous saurez dire autre chose que
je ne comprends,
vous etes de droite donc forcément,
non, je ne suis pas d'accord
mais à cela je ne vois pas vraiment ce qu'il peut y avoir à répondre de plus que ce que je fais déjà.
By grandourscharmant, at 1:58 PM
Vos références cinématographiques sont le reflet de votre niveau intellectuel, ce qui me rassure quant à vos jugements sévères à mon égard.
Vous semblez étonné que je ne sois pas d'accord avec un homme de droite. Mais c'est ainsi: en tant qu'homme de gauche, je ne suis pas d'accord avec un homme de droite. C'est tellement simple que ça vous dépasse. Vous aimez le compliqué. Pas moi.
By Emmanuel Mousset, at 7:57 PM
pardonnez moi d'apprécier le cinéma populaire,
mais cela explique surement pourquoi
je suis dans un mouvement populaire.
mais que voulez vous
dans la famille audiard et dans la famille besnard,
j'aime le pere et le fils.
moi voyez vous,
en homme de droite,
je n'ai aucun probleme à etre en grande partie d'accord avec le député bockel,
tout comme l'a été le 1er ministre cette apres-midi.
Je ne considere pas par réflexe moutonnier qu'un homme de gauche a forcément tort.
Je lui laisse sa chance,
je sais que ça va vous surprendre mais il y a des gens à gauche qui ne disent pas que des conneries.
Vous préférez l'étroitesse d'esprit et le systématisme libre à vous.
Bien que des hommes de droite avec qui vous etes d'accord,
vous nous le rappelez régulierement.
Comme quoi, une fois de plus, vos actes sont en total décalage avec vos discours.
By grandourscharmant, at 8:11 PM
Votre mouvement n'a de populaire que le nom.
Et ne jouez pas les hommes ouverts et tolérants alors que vous n'êtes qu'un esprit confus qui mélange tout.
By Emmanuel Mousset, at 10:37 PM
libre à vous de le croire,
de le penser ou de l'affirmer.
Je ne vous détournerai pas de vos erreurs.
La confusion et le mélange n'est que dans votre esprit.
Vous n'arrivez pas à hiérarchiser et à analyser les informations alors vous pensez que tout le monde est forcément comme vous.
Batman, l'algebre de Boole,
vous ignorez ces réalités
pourtant elles existent bien que vous n'en sachiez rien ou presque.
By grandourscharmant, at 8:45 AM
Et l'algèbre de Batman, est-ce que ça existe?
By Emmanuel Mousset, at 1:50 PM
je ne suis pas sur
par contre,
Batman lui maitrise parfaitement la logique moderne et l'algèbre de Boole.
Finalement peut etre qu'il s'agit là,
d'une capacité surhumaine,
ce serait donc pour cela,
que vous ne la maitriseriez pas.
Les mathématiciens comme héros des temps modernes,
vu les louanges que vous adressez au conseiller municipal MA peut etre bien que oui
By grandourscharmant, at 2:56 PM
Les louanges, vous exagérez: je reconnais simplement que c'est un bon militant (lambertiste) et un bon prof (de maths), et que l'un dans l'autre, comme on dit, ça donne quelqu'un d'intéressant et d'efficace. Mais n'en concluez pas à ma conversion au lambertisme et à la conception mathématique du monde.
By Emmanuel Mousset, at 7:08 PM
qui sait
peut etre que si vous vous convertissiez vous aussi
vous deviendriez intéressant et efficace.
Pourquoi faut il toujours que vous soyez dans l'outrance et dans l'exces.
Des lauriers,
je peux en tresser à des gens de gauche,
ce n'est pas pour autant que je vais adopter leur convictions politiques.
Je trouve plutot bien ce que fait le secretaire de section à guise
mais je ne vais pas pour autant prendre ma carte là bas.
By grandourscharmant, at 8:40 PM
Vos lauriers, vous pouvez vous les mettre où je pense. Quant à Guise, à sa section et à son secrétaire, vous n'en savez rien. Vous êtes vraiment le champion de la "docte ignorance".
By Emmanuel Mousset, at 9:36 PM
De docta ignoratia
essai philosophique de Nicolas de Cues
Pourriez vous etre un peu plus explicite ?
Il ne suffit pas d'aligner des mots pour tenir un discours intelligible.
Si ce que vous avez voulu dire, c'est que la vérité dans son caractere absolu et nécessaire est toujours au-delà de la connaissance.
Je ne peux qu'etre en accord avec vous puisque c'est ce que je passe mon temps à vous expliquer.
Borné que vous etes à vous cacher derriere la muraille absolue que vous considérez etre votre connaissance,
comme s'il n'y avait rien au-delà
alors que justement,
c'est au-delà de votre connaissance que tout commence.
By grandourscharmant, at 2:14 PM
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