Messieurs les présidents.
Bonjour à toutes et à tous.
France 3 a diffusé hier soir, tard, un documentaire sur les vacances des présidents de la République. Rien de très original, des images vues et revues, mais tout de même une source de réflexion sur l'image de notre premier magistrat et l'évolution de la politique en 50 ans :
De Gaulle : c'est le premier de la Vème, c'est aussi le dernier dans son style, l'unique, un homme du XIXème siècle, tout dévoué à la vie publique, qui réduit au minimum sa vie privée, qui cache totalement ce qu'il en reste. A la différence de ses successeurs, De Gaulle n'est pas un homme de notre temps, il ne chérit pas les vacances, se contente de séjours familiaux à Colombey, dans La Boisserie, qui est tout sauf un lieu de villégiature. Il ne connaît que le costume-cravate ou l'uniforme militaire.
Mais comme ses successeurs, comme tout politique, De Gaulle théâtralise sa vie, surtout la fin de sa vie. Là encore, il n'est pas un homme de notre temps. En 1968, il se sort habilement de la crise de Mai qui aurait pu emporter son régime, il se donne aux législatives de juin une majorité à faire rêver et au lieu d'en profiter, de renforcer ainsi son pouvoir, de se maintenir à la tête de l'Etat, il propose en 1969 un référendum sur un sujet qui n'intéresse personne (la régionalisation et la réforme du Sénat), lance un défi au peuple en liant son sort au résultat, échoue et s'en va. Vous connaissez depuis et aujourd'hui un homme politique qui ferait ça, qui mettrait en jeu son pouvoir alors que rien ne l'y oblige ? Moi, ce que je constate, c'est qu'à tous les niveaux de la politique, ceux qui ont un pouvoir, petit ou grand, s'y accrochent comme les morpions au cul d'une vache.
Non seulement De Gaulle part en toute liberté, mais il met en scène son départ, son échec, en s'exilant plus d'un mois en Irlande, dans un paysage désolé, venteux. C'est extraordinaire : cet homme qui a tant aimé la France, qui a prétendu l'incarner et qui lui dit en quelque sorte merde en s'éloignant d'elle. Il avait déjà dit merde en 1940 en rejoignant un autre pays, mais ça lui avait réussi. Sur les plages irlandaises, son grand manteau au vent comme un linceul noir, face à la mer, c'est une image de liberté, de grandeur qu'on ne reverra plus jamais chez les chefs d'Etat français. Aujourd'hui, nos présidents caressent le peuple comme ils caressent leur chien. Il leur manque l'orgueil, la démesure. J'ai été séduit par Mitterrand, j'ai été impressionné par De Gaulle. Je ne l'ai jamais aimé parce que ce n'est pas le genre d'homme qu'on aime, qui se laisse ou qui se fait aimer : on le déteste ou on l'admire. Le malheur de notre époque, c'est que les hommes politiques veulent se faire aimer, alors que ce n'est pas le job.
Pompidou : on l'oublie trop souvent mais c'est le premier président moderne, puisqu'il se montre en pull-over et appelle sa femme "bibiche" devant les caméras. Un siècle le sépare de De Gaulle ! Celui-ci est un bourgeois qui ne fréquente pas la bourgeoisie, Pompidou si ! La différence avec Sarkozy, c'est qu'il ne s'exhibe pas en sa compagnie et qu'il est un grand lettré. Il ne dévoile qu'une petite partie de sa vie privée, mais le voile est levé, il le sera de plus en plus chez ses successeurs. Pompidou part en week-end (c'est alors une nouvelle mode) et se fait filmer en faisant guili-guili à son petit-fils dans les bras.
Giscard : il fait plus que dévoiler sa vie puisqu'on le voit torse nu dans les vestiaires après un match de foot. Ce que Pompidou a lancé en pragmatique, en expérimentateur, Giscard s'en fait le théoricien, le professionnel. Désormais, la vie privée devient un argument politique. Sauf quand celle-ci n'est pas très porteuse, comme les chasses aux grands fauves en Afrique dont raffole le président. Là, à droite, c'est la mort définitive de De Gaulle.
Mitterrand : d'un président de gauche, on attendait une image de gauche de la vie privée, plus modeste, sans rien de somptuaire, sinon populaire du moins moyennement bourgeoise, petit-bourgeois, un style classe moyenne. Mitterrand a assez bien réussi de ce côté-là, avec son goût pour la campagne, les villages de France, la bergerie de Latché, seulement corrigés par l'appartement très intello parisien de la rue de Bièvre. La gauche pouvait s'y reconnaître. Seul l'aspect bucolique, terrien, un peu gaullien pouvait troubler. Mais ce qui est fascinant chez Mitterrand, c'est la révélation post-mortem de sa double vie, Louxor contre Latché, Venise contre Château-Chinon. Où est la vérité de Mitterrand ? Avec son âne Noisette ou devant le Sphinx ? C'est ce qui en fait le président le plus fascinant, le plus politique aussi dans sa mise en scène d'une vie privée qui en cache une autre toute différente et même opposée.
Chirac : c'est pour moi le président le moins intéressant de tous, un homme banal, au mieux un brave gars, mais rien chez lui ne me marquera. C'est peut-être injuste mais c'est ainsi. C'est le moins théâtral de tous nos présidents. Quand il essaie de "jouer" sa vie privée, ça tourne très vite au ridicule, comme quand il se fait photographier avec un walk-man sur les oreilles lors de la venue de Madonna.
Sarkozy : c'est sans doute le plus nature, le plus sincère, et partant le plus touchant de nos présidents. Il ne "joue" pas, il se montre tel qu'il est, naïvement. D'Arvor l'a qualifié de "petit garçon", mais c'était un peu méchant. C'est plutôt un ado, y compris dans sa vie sentimentale. Ce n'est pas lui qu'on imaginerait avec une double vie compliquée à la Mitterrand ! Mais c'est aussi le moins politique de nos présidents (je parle bien sûr de la gestion publique de sa vie privée). Aller au Fouquet's, se reposer sur un yacht, prendre des vacances en Amérique, se promener main dans la main avec une chanteuse-mannequin à Disneyland, c'est de la pure et simple folie, c'est n'avoir aucun sens politique, c'est ne rien comprendre à la symbolique de ces situations, à leur impact psychologique dans l'opinion publique. Mais j'ai peut-être tort, j'appartiens sans doute à un univers mental, malgré mon âge, plus proche de celui de De Gaulle que de Sarkozy. Réponse en 2012, au moment ou non de sa réélection.
Bonne journée.
France 3 a diffusé hier soir, tard, un documentaire sur les vacances des présidents de la République. Rien de très original, des images vues et revues, mais tout de même une source de réflexion sur l'image de notre premier magistrat et l'évolution de la politique en 50 ans :
De Gaulle : c'est le premier de la Vème, c'est aussi le dernier dans son style, l'unique, un homme du XIXème siècle, tout dévoué à la vie publique, qui réduit au minimum sa vie privée, qui cache totalement ce qu'il en reste. A la différence de ses successeurs, De Gaulle n'est pas un homme de notre temps, il ne chérit pas les vacances, se contente de séjours familiaux à Colombey, dans La Boisserie, qui est tout sauf un lieu de villégiature. Il ne connaît que le costume-cravate ou l'uniforme militaire.
Mais comme ses successeurs, comme tout politique, De Gaulle théâtralise sa vie, surtout la fin de sa vie. Là encore, il n'est pas un homme de notre temps. En 1968, il se sort habilement de la crise de Mai qui aurait pu emporter son régime, il se donne aux législatives de juin une majorité à faire rêver et au lieu d'en profiter, de renforcer ainsi son pouvoir, de se maintenir à la tête de l'Etat, il propose en 1969 un référendum sur un sujet qui n'intéresse personne (la régionalisation et la réforme du Sénat), lance un défi au peuple en liant son sort au résultat, échoue et s'en va. Vous connaissez depuis et aujourd'hui un homme politique qui ferait ça, qui mettrait en jeu son pouvoir alors que rien ne l'y oblige ? Moi, ce que je constate, c'est qu'à tous les niveaux de la politique, ceux qui ont un pouvoir, petit ou grand, s'y accrochent comme les morpions au cul d'une vache.
Non seulement De Gaulle part en toute liberté, mais il met en scène son départ, son échec, en s'exilant plus d'un mois en Irlande, dans un paysage désolé, venteux. C'est extraordinaire : cet homme qui a tant aimé la France, qui a prétendu l'incarner et qui lui dit en quelque sorte merde en s'éloignant d'elle. Il avait déjà dit merde en 1940 en rejoignant un autre pays, mais ça lui avait réussi. Sur les plages irlandaises, son grand manteau au vent comme un linceul noir, face à la mer, c'est une image de liberté, de grandeur qu'on ne reverra plus jamais chez les chefs d'Etat français. Aujourd'hui, nos présidents caressent le peuple comme ils caressent leur chien. Il leur manque l'orgueil, la démesure. J'ai été séduit par Mitterrand, j'ai été impressionné par De Gaulle. Je ne l'ai jamais aimé parce que ce n'est pas le genre d'homme qu'on aime, qui se laisse ou qui se fait aimer : on le déteste ou on l'admire. Le malheur de notre époque, c'est que les hommes politiques veulent se faire aimer, alors que ce n'est pas le job.
Pompidou : on l'oublie trop souvent mais c'est le premier président moderne, puisqu'il se montre en pull-over et appelle sa femme "bibiche" devant les caméras. Un siècle le sépare de De Gaulle ! Celui-ci est un bourgeois qui ne fréquente pas la bourgeoisie, Pompidou si ! La différence avec Sarkozy, c'est qu'il ne s'exhibe pas en sa compagnie et qu'il est un grand lettré. Il ne dévoile qu'une petite partie de sa vie privée, mais le voile est levé, il le sera de plus en plus chez ses successeurs. Pompidou part en week-end (c'est alors une nouvelle mode) et se fait filmer en faisant guili-guili à son petit-fils dans les bras.
Giscard : il fait plus que dévoiler sa vie puisqu'on le voit torse nu dans les vestiaires après un match de foot. Ce que Pompidou a lancé en pragmatique, en expérimentateur, Giscard s'en fait le théoricien, le professionnel. Désormais, la vie privée devient un argument politique. Sauf quand celle-ci n'est pas très porteuse, comme les chasses aux grands fauves en Afrique dont raffole le président. Là, à droite, c'est la mort définitive de De Gaulle.
Mitterrand : d'un président de gauche, on attendait une image de gauche de la vie privée, plus modeste, sans rien de somptuaire, sinon populaire du moins moyennement bourgeoise, petit-bourgeois, un style classe moyenne. Mitterrand a assez bien réussi de ce côté-là, avec son goût pour la campagne, les villages de France, la bergerie de Latché, seulement corrigés par l'appartement très intello parisien de la rue de Bièvre. La gauche pouvait s'y reconnaître. Seul l'aspect bucolique, terrien, un peu gaullien pouvait troubler. Mais ce qui est fascinant chez Mitterrand, c'est la révélation post-mortem de sa double vie, Louxor contre Latché, Venise contre Château-Chinon. Où est la vérité de Mitterrand ? Avec son âne Noisette ou devant le Sphinx ? C'est ce qui en fait le président le plus fascinant, le plus politique aussi dans sa mise en scène d'une vie privée qui en cache une autre toute différente et même opposée.
Chirac : c'est pour moi le président le moins intéressant de tous, un homme banal, au mieux un brave gars, mais rien chez lui ne me marquera. C'est peut-être injuste mais c'est ainsi. C'est le moins théâtral de tous nos présidents. Quand il essaie de "jouer" sa vie privée, ça tourne très vite au ridicule, comme quand il se fait photographier avec un walk-man sur les oreilles lors de la venue de Madonna.
Sarkozy : c'est sans doute le plus nature, le plus sincère, et partant le plus touchant de nos présidents. Il ne "joue" pas, il se montre tel qu'il est, naïvement. D'Arvor l'a qualifié de "petit garçon", mais c'était un peu méchant. C'est plutôt un ado, y compris dans sa vie sentimentale. Ce n'est pas lui qu'on imaginerait avec une double vie compliquée à la Mitterrand ! Mais c'est aussi le moins politique de nos présidents (je parle bien sûr de la gestion publique de sa vie privée). Aller au Fouquet's, se reposer sur un yacht, prendre des vacances en Amérique, se promener main dans la main avec une chanteuse-mannequin à Disneyland, c'est de la pure et simple folie, c'est n'avoir aucun sens politique, c'est ne rien comprendre à la symbolique de ces situations, à leur impact psychologique dans l'opinion publique. Mais j'ai peut-être tort, j'appartiens sans doute à un univers mental, malgré mon âge, plus proche de celui de De Gaulle que de Sarkozy. Réponse en 2012, au moment ou non de sa réélection.
Bonne journée.
27 Comments:
Comme vs le dites Sarkozy c'est le meilleur
By Anonyme, at 2:17 PM
Mitterrand, je ne l'ai jamais aimé. Cynique, retors et manipulateur.
La bergerie de Latché, gavée de meubles design l'illustre à merveille
By Lightbulb, at 2:35 PM
Sur Chirac et Sarkozy,
vous manquez de recul,
vous verrez qu'avec le temps,
vous finirez par reconnaitre leur génie.
Rien que sur le fouquet's,
2a apres vous l'avez toujours en travers de la gorge
alors que de l'eau a quand meme coulé sous les ponts depuis.
En terme de communication,
il aurait été difficile de faire mieux.
By grandourscharmant, at 2:58 PM
grandourscharmant commence à sucrer les fraises...reconnaître à Chirac et Sarko du génie "faut l'faire" : deux hommes d'argent voilà ce qu'on retiendra d'eux..c'est assez mince quand même non? quant à GOC on retiendra..qu'on n'a rien à en retenir( comme d'ailleurs on ne sait pas qui il est ça ne demandera aucun effort de mémoire, c'est encore ça de gagné)
By Anonyme, at 3:10 PM
Au premier anonyme :
Je n'ai jamais dit que Sarkozy était le meilleur. Je ne sais pas d'ailleurs qui est le meilleur, car la question qu'il faut se poser, c'est : meilleur en quoi et pour qui ?
By Emmanuel Mousset, at 3:31 PM
A Lightbulb :
Latche avait un décor très année 70 qui ne passe plus aujourd'hui. Mitterrand était cynique, mais pas plus que les autres. Et puis, depuis Machiavel, tout le monde sait que le cynisme fait partir de la politique. Là aussi, la bonne question est : cynique pour faire quoi ?
By Emmanuel Mousset, at 3:34 PM
A l'ours UMP :
Si vous trouvez qu'en matière de communication, il n'y a pas mieux à faire pour un président élu depuis quelques heures que de se montrer dans un établissement de luxe, c'est que vous êtes un très mauvais conseiller en communication.
By Emmanuel Mousset, at 3:36 PM
Je suis d'accord avec Emmanuel, symboliquement, ça a été très mauvais.
Le Fouquet's et les vacances sur le yatch restent en travers de beaucoup de monde.Il passait une semaine en Corse chez Clavier, personne n'aurait rien trouvé à redire.
Candidat d'un mouvement populaire, il aurait pu y réfléchir.
By Lightbulb, at 3:45 PM
le congrès de Versailles va coûter 1 million d'€..quel gâchis ..tout çà pour que le Roi Sarko 1er ( ben oui figurez vous qu'on nous annonce déjà une monarchie: Sarko II..le p'tit Jean fifils à son Pôpa..un Sarko ça va..enfin pas tant que ça mais 2 Sarko..vous connaissez la suite)..bref 1 million d'€ pour que Sarko 1er vienne faire son important à VERSAILLES parce que c'est ça qui compte pour lui VERSAILLES, VERSAILLES ...quelle prétention infantile non?
By Anonyme, at 4:43 PM
BEAUCOUP plus cynique que les autres Mitterrand
By Lightbulb, at 4:54 PM
A Lightbulb :
1- Même une semaine en Corse chez Clavier, c'est un peu limite. Vous imaginez Mitterrand en vacances chez Louis de Funès ?
2- Mitterrand plus cynique que les autres ? Ne serait pas un hommage que vous lui rendez ?
By Emmanuel Mousset, at 5:57 PM
Au dernier anonyme :
A Versailles, sous l'Ancien Régime, on jouait aussi des comédies ...
By Emmanuel Mousset, at 5:58 PM
"Si vous trouvez qu'en matière de communication, il n'y a pas mieux à faire pour un président élu depuis quelques heures que de se montrer dans un établissement de luxe, c'est que vous êtes un très mauvais conseiller en communication."
Bien au contraire cette manière de communiquer était excellente, car elle laissait passer un message sans aucune équivoque: Moi, Nicolas Sarkozy, je suis le Président des riches et des possédants et de personne d'autre.
By Anonyme, at 12:48 PM
Le prochain président de gauche,
si ça arrive un jour,
ira donc feter son sacre dans un kebab, une friterie ou un fast food,
voir mieux aux restos du coeur ou à la soupe populaire.
Pour bien faire comprendre,
je serais le président des pauvres et de ceux qui n'ont rien.
By grandourscharmant, at 1:56 PM
A l'ours :
Dans ce cas il faut trouver un juste milieu. Un bon resto ni trop luxieux, ni trop pourri..
By Arthur Nouaillat, at 2:32 PM
Ce qui est le meilleur moyen pour se mettre toute la restauration à dos,
les luxueux se sentiront vexé de ne pas avoir été choisi,
les pas du tout luxueux critiqueront le président qui ne fait pas assez peuple, car forcément ils ne sont pas assez bien pour le président,
et tous les moyens autre que celui qui a été choisi seront jaloux que ce soit celui là et pas un autre.
En théorie prendre la position la plus équilibrée peut sembler etre la meilleure solution,
en pratique,
vouloir contenter tout le monde est impossible
et essayer c'est le plus souvent etre sur de se mettre tout le monde à dos
et de ne faire que des mécontents.
By grandourscharmant, at 5:04 PM
Il y a tout de même, dans ce pays, une moyenne raisonnable entre le palace et le "restau du coeur". Qui peut aujourd'hui se reconnaitre dans ceux qui nous gouvernent ?
By Emmanuel Mousset, at 5:26 PM
Bonsoir, (le joueur de pétanque: le retour!)
Ca donne faim tous vos coms!
Slts
By Anonyme, at 6:14 PM
tout dépend du sens que vous donnez à reconnaitre,
si la question est de savoir ce que vous avez de commun avec lui,
à part appartenir à la meme espece et vivre dans le meme pays,
je ne vois pas.
Puisqu'en terme d'intelligence et de compétence vous n'avez rien à voir avec eux.
Puisque si le systeme est bien fait,
ce sont les meilleurs qui sont au pouvoir et vous en etes tellement loin.
Ce qui serait surprenant c'est que le niveau soit tombé si bas que vous les reconnaissiez comme vos égaux.
By grandourscharmant, at 6:49 PM
Lol,
le joueur de pétanque,
moi, c'est plutôt soif que j'aurais pour commencer,
manger on verra ça apres.
By grandourscharmant, at 6:51 PM
A l'ours UMP :
Je suis plutôt fier et soulagé d'être très loin de ces "meilleurs" dont vous pensez que c'est notre système qui les sélectionne.
By Emmanuel Mousset, at 9:30 AM
Serais je bête et naïf ?
On ne prendrait pas les plus pertinents et les plus compétents pour exercer les responsabilités les plus importants.
Si c'était le cas,
ce serait une terrible injustice.
Ce n'est pas possible, vous défendez tellement ce systeme à gauche,
s'il y avait de mauvais politiques dans votre camp, vous ne les éliriez pas,
s'il y avait des enseignants incapable d'enseigner,
ils n'enseigneraient plus.
Non, non, non tout cela n'est pas possible.
Il suffit de prendre un exemple localement,
JPL a quand même démontré que son élection à votre détriment n'était pas un hasard,
il est quand même bien meilleur que vous.
By grandourscharmant, at 1:24 PM
Puisque c'est un homme de droite qui le dit, me voilà rassuré ... et conforté dans mes pensées.
By Emmanuel Mousset, at 1:35 PM
Les faibles cherchent des excuses,
les forts des solutions.
Vous nous avez submergé d'excuses,
JPL cherchent des solutions,
peut-être pas celles qu'il faudrait,
mais au moins il cherche.
By grandourscharmant, at 2:22 PM
Moi, je ne cherche pas des solutions, j'en propose :
1- Unité des socialistes autour d'une candidature unique.
2- Liste municipale autonome.
3- Campagne locale de propositions concrètes.
Qui dit mieux ? J'attends ...
By Emmanuel Mousset, at 5:07 PM
Campagne locale de propositions concrètes,
vous allez vous mettre à dos un socialiste d'importance en employant un tel mot.
EM, il ne supporte pas ce mot, concret,
il trouve qu'il ne veut rien dire.
Lisez son blog vous verrez.
Brillante idée l'autonomie des listes,
d'ailleurs, j'espere bien que les verts vous écouterons pour les prochaines régionales.
Qu'ils présenteront bien des listes autonomes comme pour les européennes.
Sur l'unité des socialistes,
ça doit etre parce que je suis de droite, mais l'unité,
ce n'est pas la base quand on appartient à un parti.
En plus, depuis le temps,
si les socialistes pouvaient etre uni ça se saurait.
Enfin, je suis sur que JPL doit etre ravi de votre soutien et de votre ralliement derriere sa candidature unique.
By grandourscharmant, at 5:59 PM
1- Concret est un mot qui appartient au vocabulaire. Ce que je conteste, c'est son emploi généralisé et hors de propos.
2- Pour tout scrutin à deux tours, je suis favorable à des listes autonomes pour ratisser large et se rassembler plus efficacement au second tour.
3- Toute candidature unique qui a pour condition l'unité des socialistes entraîne mon adhésion. Ce n'est pas le cas dans l'exemple que vous donnez.
By Emmanuel Mousset, at 10:50 PM
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