L'Aisne avec DSK

09 juillet 2009

L'autre politique.

Bonjour à toutes et à tous.

J'ai écouté ce matin Dominique de Villepin sur France-Inter. J'aime bien, il a de l'allure, du verbe, c'est quand même autre chose que Sarkozy. L'ancien Premier ministre est d'ailleurs très critique envers celui-ci, et il annonce clairement qu'il se prépare pour l'avenir. Courageux ! Sa marge est étroite, Sarkozy est très fort. Villepin vise manifestement à incarner une droite sociale, gaullienne, sérieuse en opposition au libéralisme, à l'atlantisme et au bling-bling du sarkozysme.

Est-ce que ça peut marcher, est-ce que l'espace politique existe ? Je ne sais pas, mais la question pose celle de l'alternative qu'on prétend en politique porter à l'intérieur de son propre camp, en opposition à la ligne officielle. Ca n'est jamais une stratégie facile, un positionnement confortable. L'opinion ne comprend pas toujours très bien, on peut vous imputer le risque de diviser ou bien vous soupçonner de règlements de compte purement personnels. Et puis, l'issue est incertaine, la réussite de l'opération jamais assurée.

A gauche, j'ai souvenir, dans les années 70, de la ligne alternative que Michel Rocard tentait de faire exister face à la ligne mitterrandiste. Rocard a finalement échoué mais, ironie du sort, ce sont des mitterrandistes qui au gouvernement ont appliqué, à partir de 1983, sa politique. Ces années 80, Jean-Pierre Chevènement a lui aussi défendu une "autre politique" que celle de son Parti. De guerre lasse, il a jeté l'éponge et quitté le PS au début des années 90.

A droite, Jacques Chirac a représenté à partir de 1976 une autre politique, opposée au libéralisme giscardien. Il lui a fallu presque 20 ans pour l'emporter, après avoir failli se faire doubler dans le dernier virage par Balladur. Bref, vouloir défendre une "autre politique" au sein de son propre parti n'est pas une sinécure. J'en sais un peu quelque chose puisque c'est ma situation à Saint-Quentin.

Sauf que moi (ironie du sort encore !) je suis en phase avec mon Parti au niveau national mais pas avec ma section au niveau local. Quand on gratte un peu, on voit bien que celle-ci est plus sur une ligne mélenchoniste "Front de Gauche" que sur la rénovation social-démocrate qu'essaie d'impulser Martine Aubry.

Sinon, pour porter une "autre politique" au sein de son propre camp, il faut satisfaire à quatre exigences :

1- Privilégier le débat sur la ligne au débat sur les personnes.
2- Montrer que la ligne alternative est clairement opposée à la ligne officielle.
3- Ne jamais remplacer la lutte contre ses adversaires par la lutte contre ses camarades.
4- Faire la preuve que la ligne alternative peut seule l'emporter.

Je crois, à Saint-Quentin, avoir scrupuleusement mis en application ces quatre critères. C'est bel et bien une ligne alternative, une "autre politique" que je m'efforce d'incarner, avec laquelle on peut être en désaccord mais qui a sa clarté, sa cohérence et sa crédibilité, que vous connaissez bien si vous lisez régulièrement ce blog :

Recentrage sur des positions plus modérées, refus d'une opposition frontale, rupture avec l'extrême gauche, ouverture au centre gauche qui nous a quittés pour Pierre André, rassemblement de toutes les sensibilités socialistes, renoncement aux rapports de forces entre nous et à la culture d'appareil, appel à la gauche associative, culturelle, syndicale (hors des structures partisanes).

Si ça n'est pas une "autre politique" ! L'emportera-t-elle un jour ? Je ne le sais pas plus que je ne sais si Villepin a un avenir politique. Mais dans les deux cas, il y a un espace à occuper et des choses à dire. Ça suffit pour espérer et impulser une action, pour faire finalement de la politique. Après on verra, ce sont les citoyens qui en décideront.


Bon après-midi.

47 Comments:

  • au moins c'est clair: pas de conflit, tout dans modération et le compromis; EM est un mou..et un mou ben ça ne gagne jamais

    By Anonymous Anonyme, at 6:50 PM  

  • Moumou est un un mou mou

    By Anonymous Anonyme, at 8:29 PM  

  • En quoi la modération, le compromis et l'absence de conflit sont-ils des signes de mollesse ? Croyez-vous que la radicalité, l'intransigeance et l'affrontement soient des vertus en politique ? Cette gauche-là, on a vu ce qu'elle donnait, c'est elle qui nous condamne à l'échec.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 10:16 PM  

  • On pourrait tout aussi bien dire que l'on a vu ce que donnait l'autre gauche aussi.

    By Anonymous Anonyme, at 10:29 PM  

  • Non, l'autre gauche n'a jamais été au pouvoir à St Quentin, et à part la période d'Odette, elle n'a jamais dominé l'opposition. Mais son heure un jour viendra ...

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:40 PM  

  • "Mais son heure un jour viendra ..."

    Son jour viendra si elle présente un projet réellement à gauche, ce qui semble apparemment improbable.

    Pour faire un programme de gauche, le PS devrait rompre avec 25 ans de social-démocratie complice des politiques économiques (néo-)libérales et faire son propre bilan.

    Ce qui ne se fera jamais, car, en politique, la reconnaissance des erreurs vise surtout celles des autres et non celles de son propre camp. C'est dommage, car je pense que reconnaître ses propres erreurs donnerait un côté humain (errare humanum est...) et pourrait faire pencher la balance en faveur du PS face à l'UMP (l'Union des Malades du Profit).

    De plus, je pense que le PS ne fera jamais un programme de gauche parce qu'il préfère persévérer dans la "troisième voie", celle des blairistes, schröderistes... à savoir l'acceptation de l'économie de marché et la volonté de nous faire avaler coûte que coûte la pilule amère du néolibéralisme (... persevere diabolicum).

    C'est pourquoi, faute de changer radicalement de cap, le PS est condamné pour longtemps à perdre les élections. Sarkozy et ses larbins ont encore de beaux jours devant eux.

    By Anonymous Anonyme, at 8:35 AM  

  • il y a des moments où éviter le conflit revient à céder et sans être " va-t-en guerre" il faut en certaines circonstances ne pas céder: les luttes syndicales ont obtenu des avancées quand les grèves étaient DURES ET RECONDUCTIBLES; or le syndicat d'EM , l'UNsa ne passe pas pour une organisation particulièrement offensive, à tel point qu'elle est devnue minoritaire au sein du corps enseignant, ne proposant en guise d'actions que des mesurettes qui ne font certainement pas peur au gouvernement

    By Anonymous Anonyme, at 8:37 AM  

  • tout cela me fait penser à la belle au bois dormant,
    un jour mon prince viendra,....

    By Blogger grandourscharmant, at 11:56 AM  

  • A l'anonyme de 8:35 :

    Au lieu de vous en prendre au PS, vous feriez mieux de nous dire ce que vous proposez à la place. L'extrême gauche ? Les Français n'en veulent pas, le NPA a raté son coup. Alors quoi ?

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:33 PM  

  • Quelles ont été les avancées syndicales obtenues suite à des greves dures et reconductibles ?

    By Blogger grandourscharmant, at 12:35 PM  

  • A l'anonyme de 8:37 :

    Ce n'est pas fondamentalement la grève qui fait avancer les revendications, c'est la négociation. Sauf cas exceptionnel, les grèves "dures" font un flop. Je suis fier d'appartenir à l'UNSA, syndicat réformiste. J'aimerais que tout le monde en soit aussi fier que moi et respecte cette ligne réformiste.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:36 PM  

  • A l'Ours UMP :

    Je suis le prince et Saint-Quentin est ma princesse, qui attend que je la réveille d'un baiser ...

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:37 PM  

  • "Au lieu de vous en prendre au PS, vous feriez mieux de nous dire ce que vous proposez à la place. L'extrême gauche ? Les Français n'en veulent pas, le NPA a raté son coup. Alors quoi ?"

    Qui a dit que les français n'en veulent pas ? Parmi les abstentionnistes beaucoup auraient voté pour le NPA, s'ils n'avaient pas eu le sentiment (bien réel) que le Parlement Européen n'est qu'un parlement fantoche, sans pouvoir décisionnaire. Je comprends pourquoi ils se sont dit: pourquoi voter, puisque nos voix ne seront jamais entendues.

    A l'extrême gauche nos programmes sont clairs (je vous renvoie aux divers sites internet qui y sont consacrés) et le résultat du NPA est encourageant (5% pour une première consultation, malgré de vigoureuses campagnes médiatiques contre nous et nous sommes en popularité les 3ème, sachant que Martine Aubry arrive en 4ème position).

    Par contre le grand perdant des européennes, c'est vous: le PS. Vous n' avez fait qu'un score minable, ce qui confirme votre dégénérescence.

    Cela était à prévoir: quand on n'a pas un vrai programme pour nous faire sortir de la crise actuelle, quand on n'a aucune mesure sociale digne de ce nom, quand on a trahi pendant 25 ans les "couches populaires" qui faisaient autrefois votre électorat, quand les socialistes s'abstiennent au congrès de Versailles lors du vote de la modification constitutionnelle, permettant ainsi à Sarkozy de faire ratifier par le parlement (au lieu d'un référendum) le mini-traité de Lisbonne, alors il ne faut pas s'étonner que les électeurs vous sanctionnent.

    Vous n'ètes pas dans l'opposition, mais bien dans la majorité des néo-libéraux! Vous ferez mieux de fusionner avec l'UMP, contre laquelle vous ne vous démarquez plus.

    By Anonymous Anonyme, at 1:15 PM  

  • Je vous laisse cracher sur le PS. Une fois que vous n'aurez plus de salive, vous arrêterez. Vous croyez peut-être que c'est avec vos 5% que vous allez faire peur à la droite ? Nous, même battus, on en fait quand même trois fois plus !

    Quant aux abstentionnistes qui auraient pu voter NPA si ..., ça me rappelle cette vieille blague : "si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle" !

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:24 PM  

  • 1936 ça ne vous rappelle rien et mai 68 non plus..et j'en oublie; c'est bien ça que je reproche aux " réformistes" c'est de se fondre dans le moule et au fond d'accepter les miettes qu'on veut bien leur jeter;ça manque de dignité

    By Anonymous Anonyme, at 1:57 PM  

  • au fond EM est un peureux qui a peur des coups donc il prône la négociation mais toujours forcément en position de faiblesse

    By Anonymous Anonyme, at 1:59 PM  

  • Pourquoi en position de faiblesse ? Les faibles, en politique, ce sont ceux qui n'ont aucune chance un jour de devenir majoritaires.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:50 PM  

  • A l'anonyme de 1:57

    1936 et 1968, des "miettes" ? Et mon cul c'est du poulet ? Les congés payés en 1936, la hausse massive des salaires en 1968, c'est rien ? Vous le devez aux réformistes, c'est pourquoi vous crachez aussi là dessus.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:54 PM  

  • "Les congés payés en 1936, la hausse massive des salaires en 1968, c'est rien ? Vous le devez aux réformistes, c'est pourquoi vous crachez aussi là dessus."

    Les acquis de 36 ne sont pas dûs aux réformistes (ils n'étaient pas dans le programme électoral de Léon Blum), mais bien parce qu'il y a eu des luttes (grèves, manifs...) tellement importantes que le patronnat, craignant alors tout perdre,a cédé pour acheter la paix sociale.

    Les mesures de gauche n'ont duré qu'à peine deux ans (tiens comme en 81!). Encore une preuve de la faiblesse de la social-démocratie, qui, quand elle a été au pouvoir, n'a jamais eu les couilles d'imposer une nouvelle société, plus juste et avec une meilleure répartition des richesses.

    En 68 c'est à peu près le même scénario qui a eu lieu, et les accords de Grenelle ont pu être signés grâce aux luttes (10 millions de grévistes tout de même, la grève la plus importante de tous les temps en France).

    Les réformistes n'ont fait que suivre le mouvement qui a été mis en branle par les étudiants, puis par les ouvriers.

    Les partis et les syndicats se sont ralliés très tardivement au mouvement et ont été en-dessous de tout: quid des luttes des femmes ? (il a fallu attendre 1974 pour que l'IVG soit dépénalisé).

    By Anonymous Anonyme, at 8:32 PM  

  • Vous racontez n'importe quoi : les congés payés, c'est un gouvernement socialiste qui les décident (les communistes n'en faisaient même pas partie). Les accords de Grenelle ont été signés par la CGT en 1968 et immédiatemment dénoncés par l'extrême gauche.

    Dans tous les cas, ce n'est pas la rue qui décide. Au mieux le pouvoir s'en fout, au pire il la manipule. C'est dans votre petite tête, dans votre mythologie personnelle que la rue joue un rôle essentiel.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:14 PM  

  • Moi ce que je ne comprendrais jamais à propos de mai 68,
    c'est pourquoi, on ne parle jamais de la prospérité des grévistes.

    Dans l'imaginaire,
    les grévistes sont forcément pauvres affamés, vulnérables.
    On oublie juste qu'à cette époque là,
    le pays était en essor économique,
    le niveau de vie n'avait de cesse d'augmenter.
    Les ouvriers ne se sont pas battus pour leur survie, mis pour toucher une part plus importante du gateau qu'ils s'échinaient à fabriquer.

    Alors l'imaginaire balaie tout,
    mais il est bien possible que si tout ces gens ont fait greve, c'est parce qu'économiquement,
    ils en avaient les moyens.
    Mais bizarrement,
    j'ai l'impression que cet aspect là de la question,
    personne ne l'a pris en ligne de compte au moment des 40a de mai 68.

    Ce ne sont jamais les précaires qui se révoltent et qui pourraient tout perdre,
    ce sont toujours ceux qui peuvent perdre un peu pour ensuite gagner plus.

    By Blogger grandourscharmant, at 11:37 PM  

  • En Mai 68, il y a beaucoup de Français misérables et des bidonvilles autour de quelques grandes villes. La prospérité d'alors est largement mythique, les conflits sociaux sous de Gaulle était plus longs et plus durs qu'aujourd'hui.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:51 PM  

  • Si les 30 glorieuses sont maintenant un mythe.
    Que la prospérité ait été relative, je peux comprendre,
    mais expliquer qu'il s'agissait d'un mythe...

    By Blogger grandourscharmant, at 12:34 AM  

  • je veux bien qu'on refasse l'histoire à la sauce EM mais en 68 ( j' y étais) ce n 'est surement pas les "reformistes" qui ont permis les acquis; récupération quand tu nous tiens

    By Anonymous Anonyme, at 8:40 AM  

  • En 1968 (et il n'y a pas besoin d'y avoir été pour le savoir), les acquis sociaux ont été négociés et obtenus par des organisations réformistes (car la CGT n'est tout de même pas un syndicat révolutionnaire !), puis dénoncés comme des capitulations par les groupes gauchistes. Voilà l'histoire, voilà la vérité, avec lesquelles vous êtes manifestement fâchés.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:53 AM  

  • A l'ours UMP :

    Une période de prospérité relative qui fait oublier les terribles problèmes sociaux de l'époque, c'est ce que j'appelle un mythe, auquel on ne cesse d'ailleurs aujourd'hui de se référer (preuve qu'il s'agit d'un mythe).

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:55 AM  

  • et de quelles problèmes sociaux parlez-vous ?

    By Blogger grandourscharmant, at 10:37 AM  

  • la CGT , syndicat réformiste,courroie de transmission à cette époque du PCF( parti réformiste bien connu ), ah bon..

    By Anonymous Anonyme, at 10:51 AM  

  • EM
    Si la prospérité des années 70 est un mythe comment expliquer vous que les sondages nous affirment que 25% de la génération des 30-40 ans ont une situation inférieure à celle de leurs parents?

    By Anonymous Anonyme, at 10:56 AM  

  • A l'ours UMP :

    Allez chercher dans vos encyclopédies ce qu'a été la grande grève des mineurs au début des années 60. Mais il est vrai que quand on est de droite on ne connaît rien au "mouvement ouvrier".

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:27 AM  

  • A l'anonyme de 10:51 :

    En 1968, si la CGT et le PCF avaient voulu faire la révolution, ils en avaient les moyens. Ils ont préféré prudemment négocier et engranger des acquis. C'est ce que j'appelle le réformisme, c'est ce que l'extrême gauche leur reprochait. Et ce n'est pas le discours révolutionnaire qui efface la réalité réformiste.

    C'est comme au PS : des grandes gueules révolutionnaires, on en trouve, encore aujourd'hui. Mais dans leur pantalon, qu'est-ce qu'on trouve ? Le petit zizi du réformisme. Alors un peu de sérieux, s'il vous plaît .

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:32 AM  

  • A l'anonyme de 10:56 :

    Je sais, "c'était mieux avant", tous les réacs nous racontent ça, mais les chiffres sont trompeurs, on leur fait dire ce qu'on veut. Ce qui compte, c'est la réalité sociologique et culturelle.

    En 1965, n'importe qui prenait n'importe quel boulot, même merdique. Aujourd'hui, on choisit, on a des exigences, et c'est très bien comme ça. Mais ne disons pas que "c'était mieux avant" parce qu'il y avait du boulot pour tous, alors que l'emploi était non choisi et souvent de piètre qualité (les fameux "manoeuvres", j'en ai connus !), mais les salariés peu qualifiés, beaucoup moins bien formés qu'aujourd'hui, étaient alors peu regardants.

    Ce n'est qu'un exemple, on pourrait les multiplier. Il faut juger une époque en se remettant dans son contexte, et pas par la lorgnette nécessairement subjective d'aujourd'hui.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:39 AM  

  • Quand on est de droite,
    on ne regarde que les 4,5 milliards de dettes de charbonnage de france que l'état a du reprendre
    ou des 7,5 milliards d'engagement lié au statut des mineurs.

    J'imagine que vous parlez des mouvements sociaux liés à la restructuration du secteur et à la fermeture des mines
    et de ces ouvriers qui se battaient pour pouvoir continuer à descendre.
    Qu'on ait fermé les mines, je vais vous dire, je m'en suis plutôt réjoui.
    Vous visiblement, vous le regrettez.

    Mais surtout n'oubliez pas que la cgt et le pcf en 68 ont négocié avec un certain secrétaire d'état sans qui rien n'aurait été possible,
    pour obtenir un accord, il faut etre 2, vous le savez mieux que quiconque.

    By Blogger grandourscharmant, at 12:33 PM  

  • Vous voulez parler de ce secrétaire d'Etat qui a été par la suite trahi par Sarkozy ?

    Les mineurs, évitez de parler pour eux, ils savaient où étaient leurs intérêts et qui les défendaient.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 1:07 PM  

  • Et certainement pas chez les socialistes,
    les mineurs étaient des pragmatiques,
    plutot que de se retrouver à la rue tout de suite,
    ils préféraient avoir un salaire et aller s'empoisonner dans les fosses.

    Entre mourir de faim tout de suite et mourir demain de maladie.

    By Blogger grandourscharmant, at 3:25 PM  

  • Toujours est-il que les mineurs se sont révoltés contre vos amis de droite et que vos glapissements n'y changeront rien.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 4:13 PM  

  • A L'EM de 10:56
    Manifestement vous avez un problème avec les chiffres comme avec les faits tout simplement.

    1)Pour que votre information soit parfaite les années 70 commencent en 70 jusqu'en 79. Après ce sont les années 80.
    Vous me parlez des années 60 et donc vous etes hors sujet déja.

    2)Si vous pensez que dire "c'était mieux avant" et que vous ne croyez pas aux études qui indiquent que 25% de la génération 30-40 ont une situation inférieure à leurs parents, il doit y avoir un paquet de réacs au PS parce qu'ils ne parlent que de ça en ce moment y compris dans l'hebdo des socialistes, mais peut être vous ne le lisez pas.

    Non vraiment vous faites fausse route et vous devriez prendre un peu de repos. En prenant du recul on voit beaucoup plus loin.

    By Anonymous Anonyme, at 4:27 PM  

  • 1- Les Trente Glorieuses finissent en 1975, elles incluent les années 60. Je ne suis donc pas hors-sujet.

    2- Je lis "L'Hebdo des Socialistes" mais je n'y vois pas ce que vous dites.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 5:44 PM  

  • EM
    Vous etes impayable:
    -Est ce que j'ai parlé des 30 glorieuses. Je vous parle des années 70 et vous me répondez 62 et 65.Nous ne parlons pas de la même chose.
    Mais connaissez vous seulement l'étude dont je parle?

    -Pour l'hebdo des socialistes ça ne m'étonne pas. Vous n'avez pas entendu non plus les leaders socialistes commenter cette étude à la TV ou à la radio?

    By Anonymous Anonyme, at 7:01 PM  

  • Si on ne parle pas de la même chose, qu'on ne les lit pas les mêmes textes et qu'on n'écoute pas les mêmes personnes, c'est peut-être pas la peine qu'on discute entre nous ?

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 7:11 PM  

  • EM
    je vais vous faire une confidence.
    J'interviens rarement sur ce blog,sauf lorsque je connais le sujet ou comme on dit lorsque je suis sûr de moi, et curieusement à chaque fois vous calez.
    Je n'irai pas jusqu'à dire que ça me provoque une petite érection mais disons un petit plaisir.

    By Anonymous Anonyme, at 9:36 PM  

  • Même les pervers ont le droit d'intervenir sur ce blog. Ce sont des humains comme les autres. Mais ne comptez pas sur moi pour entrer dans votre perversion.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:03 PM  

  • Vous pouvez raconter ce que vous voulez pour vous échapper mais ça ne marche pas.
    Revenez à la question et répondez à mes arguments ou abandonnez comme vous le faites à chaque fois,parceque vous ne pouvez pas soutenir l'impossible.

    By Anonymous Anonyme, at 12:16 AM  

  • Je ne m'échappe pas, je réponds à la question. Simplement, la réponse ne vous convient pas. Je peux l'admettre, chacun son point de vue. Mais ne me cassez pas les couilles pour autant.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 10:17 AM  

  • C'est généralement comme ça que cela se termine, un dérapage , une grossièreté pour s'échapper ou pour provoquer l'énervement.
    Mais je suis un calme et j'observe votre sortie de route!

    By Anonymous Anonyme, at 10:45 AM  

  • Les grossièretés font parties de notre belle langue française. Il faut savoir les utiliser au bon moment, quand l'adversaire les mérite.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:03 AM  

  • Mais une sortie de route est une sortie de route et elle vous empêche de franchir la ligne d'arrivée.

    By Anonymous Anonyme, at 9:37 PM  

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