Le héros du 14 juillet.
Bonjour à toutes et à tous.
Levé de bonne heure, j'ai entendu la radio nous parler bien sûr du 14 juillet et du héros du jour. Qui à votre avis ? Danton, Robespierre, Marat ? Un révolutionnaire d'aujourd'hui ? Non, rien de tout ça, mais quelqu'un que vous ne connaissez sûrement pas, bien que la radio en ait abondamment parlé : Robert Thiel. Oui, c'est lui le héros du 14 juillet, si j'en crois les ondes de ce matin.
Qu'a-t-il fait pour ça ? C'est un chômeur d'une quarantaine d'années qui a décidé d'aller exposer sa situation à Nicolas Sarkozy ... à pied, en parcourant 400 km, de sa Moselle natale jusqu'au Palais de l'Elysée (il a traversé l'Aisne il n'y a pas si longtemps). Et devinez où il est au moment où je vous écris ? Dans la garden-party du président de la République, invité par lui. Voilà ce qui a suffi pour lui valoir quelques heures l'honneur des médias et en faire le héros de ce 14 juillet.
C'est plutôt sympa, cette histoire, vous ne croyez pas ? Alors comment se fait-il que j'en sois, de si bon matin, irrité ? Trois raisons :
1- Ce Thiel a sans doute raison de faire ce qu'il fait, mais sa démarche est purement individualiste. Il met en scène son propre cas, le transforme en symbole, s'offre complaisamment à la médiatisation, mais rien de collectif dans tout ça.
2- Son périple est évidemment fantaisiste. Quelle idée de faire tous ces km à pied, qu'est-ce que ça apporte à la cause qu'il défend, sinon une mise en scène tout à fait personnelle, très éloignée de l'esprit de sérieux que mérite la défense des chômeurs.
3- Robert Thiel ne voit qu'une solution pour sortir du chômage : Nicolas Sarkozy ! (on comprend pourquoi, devant une telle confiance envers le chef de l'Etat, celui-ci l'ait finalement convié à sa garden-party). Il a eu à la radio cette phrase que je trouve terrible : "Si Sarkozy ne me trouve pas de travail, qui pourra m'en trouver ?" Ca en dit long sur un état d'esprit très contestable : comme si l'emploi devait nécessairement venir de l'Etat et de son premier magistrat.
C'est la bonne vieille théorie du "piston" (qui fait marcher la machine, comme chacun sait). Cette idée d'un ultime recours venu d'en haut, d'une providence par les sommets me paraît un mal français particulièrement détestable. Elle fait fi des talents personnels, de la formation de chacun, de la responsabilité de l'économie, des entreprises, des ressources de toute une société. Je n'adhère pas à cette représentation du monde et de la vie qui fait reposer sur le pouvoir d'un seul la solution à nos difficultés.
Tant pis si je suis désagréable avec le sympathique Robert Thiel, mais je ne crois pas qu'il donne le bon exemple de ce que doit faire un chômeur. Il y a une dizaine d'années, les sans-emplois avaient tenté de s'organiser dans des "comités de chômeurs" dont on n'entend plus aujourd'hui parler. C'est bien dommage, parce que ça me semblait une direction intéressante pour que les chômeurs fassent entendre leur voix. Plus intéressante en tout cas que la démarche individualiste, fantaisiste et sarkozyste de Robert Thiel.
Bonne journée.
Levé de bonne heure, j'ai entendu la radio nous parler bien sûr du 14 juillet et du héros du jour. Qui à votre avis ? Danton, Robespierre, Marat ? Un révolutionnaire d'aujourd'hui ? Non, rien de tout ça, mais quelqu'un que vous ne connaissez sûrement pas, bien que la radio en ait abondamment parlé : Robert Thiel. Oui, c'est lui le héros du 14 juillet, si j'en crois les ondes de ce matin.
Qu'a-t-il fait pour ça ? C'est un chômeur d'une quarantaine d'années qui a décidé d'aller exposer sa situation à Nicolas Sarkozy ... à pied, en parcourant 400 km, de sa Moselle natale jusqu'au Palais de l'Elysée (il a traversé l'Aisne il n'y a pas si longtemps). Et devinez où il est au moment où je vous écris ? Dans la garden-party du président de la République, invité par lui. Voilà ce qui a suffi pour lui valoir quelques heures l'honneur des médias et en faire le héros de ce 14 juillet.
C'est plutôt sympa, cette histoire, vous ne croyez pas ? Alors comment se fait-il que j'en sois, de si bon matin, irrité ? Trois raisons :
1- Ce Thiel a sans doute raison de faire ce qu'il fait, mais sa démarche est purement individualiste. Il met en scène son propre cas, le transforme en symbole, s'offre complaisamment à la médiatisation, mais rien de collectif dans tout ça.
2- Son périple est évidemment fantaisiste. Quelle idée de faire tous ces km à pied, qu'est-ce que ça apporte à la cause qu'il défend, sinon une mise en scène tout à fait personnelle, très éloignée de l'esprit de sérieux que mérite la défense des chômeurs.
3- Robert Thiel ne voit qu'une solution pour sortir du chômage : Nicolas Sarkozy ! (on comprend pourquoi, devant une telle confiance envers le chef de l'Etat, celui-ci l'ait finalement convié à sa garden-party). Il a eu à la radio cette phrase que je trouve terrible : "Si Sarkozy ne me trouve pas de travail, qui pourra m'en trouver ?" Ca en dit long sur un état d'esprit très contestable : comme si l'emploi devait nécessairement venir de l'Etat et de son premier magistrat.
C'est la bonne vieille théorie du "piston" (qui fait marcher la machine, comme chacun sait). Cette idée d'un ultime recours venu d'en haut, d'une providence par les sommets me paraît un mal français particulièrement détestable. Elle fait fi des talents personnels, de la formation de chacun, de la responsabilité de l'économie, des entreprises, des ressources de toute une société. Je n'adhère pas à cette représentation du monde et de la vie qui fait reposer sur le pouvoir d'un seul la solution à nos difficultés.
Tant pis si je suis désagréable avec le sympathique Robert Thiel, mais je ne crois pas qu'il donne le bon exemple de ce que doit faire un chômeur. Il y a une dizaine d'années, les sans-emplois avaient tenté de s'organiser dans des "comités de chômeurs" dont on n'entend plus aujourd'hui parler. C'est bien dommage, parce que ça me semblait une direction intéressante pour que les chômeurs fassent entendre leur voix. Plus intéressante en tout cas que la démarche individualiste, fantaisiste et sarkozyste de Robert Thiel.
Bonne journée.
49 Comments:
Bien entendu je partage votre analyse et regrette, comme vous, cette énième initiative personnelle. Il est évident que Robert Thiel mérite comme tout demandeur d'emploi d'être recruté mais sur ses compétences et non sur "1/4 d'heure de gloire"...bien éphémère.
Par contre, je vous invite à visiter le site "Actuchomage" où vous pourrez prendre connaissance du dynamisme d'un quatuor d'associations de défense des chômeurs, unies face à ce fléau.
Cordialement,
Vincent
Membre APNEE - Alternatives pour une nouvelle économie de l'emploi
By Vincent de Rocher-Leclercq, at 7:12 PM
Merci pour la référence à ce site.
By Emmanuel Mousset, at 7:23 PM
bonjour/bonsoir
J'ai eu exactement les mêmes réactions que vous en entendant ce chômeur interviewé sur france-info pour la deuxième fois. dans la premiere on apprenait qu'il avait voté pour Mr Sarkozy en 2007...
By Anonyme, at 10:00 PM
C'est amusant, je ne savais pas qu'il avait voté Sarkozy, mais quelque chose me faisait penser que oui. Pour la peine, je lui propose de faire 800 km, et à genoux. Ca lui fera les pieds !
Combien sont-ils, qui se plaignent de la situation actuelle alors que c'est à cause d'eux que nous en sommes arrivés là ?
By Emmanuel Mousset, at 10:18 PM
Des le début de son périple,
il n'a jamais caché pour qui allait sa sympathie.
Vous pouvez vous plaindre,
mais avec tout ça,
il devrait retrouver un job
et il a été invité à la garden party.
Ça valait le coup de les faire,
ces kilomètres puisqu'au chomage, il avait le temps pour,
il doit etre en meilleur forme qu'avant de partir
ça lui aura permis de faire une belle ballade, de rencontrer des gens et de se changer les idées.
Vous êtes des rabat-joie.
By grandourscharmant, at 9:56 AM
Qu'est-ce qu'il va faire comme boulot ? Concierge à l'Elysée ?
By Emmanuel Mousset, at 10:06 AM
Beaucoup de gens l'ont aidé, il le rappelait dans l'interview du 14 juillet.
Mais qu'a-t-il fait en retour?
By Anonyme, at 11:21 AM
Rien, il est comme beaucoup de gens aujourd'hui : dans une logique individualiste.
By Emmanuel Mousset, at 1:44 PM
Et Valls,
vous trouvez aussi qu'il est dans une logique individualiste et qu'il doit partir ?
By grandourscharmant, at 2:36 PM
Et ceux qui menacent de faire sauter leur usine ?
démarche individualiste ou collective ?
By grandourscharmant, at 2:38 PM
Ces deux derniers exemples relèvent en effet de l'individualisme ou du particularisme. Mais notre société va de plus en plus vers ça. Et je suppose que plein de gens trouvent ça bien.
By Emmanuel Mousset, at 4:16 PM
Vous dites ça parce que les deux étaient à la garden party hier ?
By grandourscharmant, at 8:40 PM
Non, ce n'est ni un crime ni une faute que d'aller manger des petits fours dans le parc de l'Elysée.
By Emmanuel Mousset, at 10:34 PM
Emmanuel ne peut que soutenir Manuel,
plus sérieusement,
il devrait être en repérage.
Et c'est courageux de sa part dans la mesure où il ne sera surement jamais locataire des lieux.
By grandourscharmant, at 1:01 AM
C'est un peu comme moi quand je fais le tour du bureau de Pierre André ...
By Emmanuel Mousset, at 8:53 AM
C'est même mieux,
je ne suis pas sur qu'on lui ai fait les honneurs du bureau à lui.
La prochaine fois,
asseyez vous dans le fauteuil de maire pour voir quel effet ça fait.
By grandourscharmant, at 10:24 AM
Par contre,
une chose que je n'ai pas comprise,
si la démarche de Valls était individualiste,
celle d'EM l'était aussi,
les 2 ont été désavoué par leur parti.
Vous êtes très critique avec les démarches individualistes ou particularistes,
et pourtant, c'est ce que vous faites vous-même.
Toujours le 2 poids-2mesures,
faites ce que je dis pas ce que je fais.
Ce qui est critiquable chez les autres, c'est acceptable si c'est vous qui le faites.
By grandourscharmant, at 1:34 PM
Mpn Parti ne m'a jamais désavoué. A mon avis, vous confondez avec quelqu'un d'autre, qui aurait été à ce point désavoué jusqu'à être exclu.
By Emmanuel Mousset, at 7:21 PM
De vous deux,
Valls est donc le seul à avoir reçu du courrier de son parti,
encore que votre cas était plus grave,
puisque vous vous aviez été convoqué en commission.
By grandourscharmant, at 8:30 PM
Lui le sera peut-être aussi. Mais ce qui compte, ce n'est pas d'être traduit devant cette commission (un honneur, qui prouve que vous comptez et que vous gênez), c'est les résultats de cette commission : on m'y a traduit deux fois, j'ai été deux fois blanchi. J'attends de pieds fermes ceux qui m'y conduiront une 3ème fois.
By Emmanuel Mousset, at 9:03 PM
EM
Votre dernier commentaire m'inspire la réflexion suivante.
Vous prétendez qu'être traduit devant la commission de discipline du PS c'est un honneur.
Et bien moi je vous dit que c'est la raison pour laquelle il ne sera jamais possible de faire de la politique avec vous.
Par ailleurs par 2 fois vous n'avez pas été "blanchi" mais averti ou blamé, ce qui n'est quand même pas la même chose.
Sans être un procureur véhément je ne pense pas que la commission vous fasse 3 fois de suite un "rappel à la loi".
By Anonyme, at 10:48 PM
Si passez devant la commission est un honneur.
Etre exclu comme JPL ou Dosiere,
c'est une consécration, un privilège.
Le rappel à l'ordre de Valls montre à quel point,
il est important et il compte.
By grandourscharmant, at 1:32 AM
On ne peut pas non plus mettre tout sur un pied d'égalité. Dosiéres est-il vraiment exclu quand les socialistes n'arrêtent pas de faire appel a lui et à ses travaux sur les comptes de l'Elysée.
Quelques grands exclus s'en sont sortis (mais n'est pas Frèche qui veut), les autres sont retournés dans les ténèbres d'ou ils venaient.
Quand à JPL il a été réintégré depuis longtemps, il est un membre du PS au même titre que n'importe quel autre.
By Anonyme, at 8:42 AM
Attention à l'abus de langage,
un socialiste est à la fois,
un partisan du socialisme mais aussi un membre du parti socialiste.
Etre membre du PS est suffisant pour etre socialiste, mais pas forcément nécessaire.
Exclure quelqu'un d'un parti ne lui retire en rien ses convictions.
Exclu ou pas du parti, un socialiste reste un socialiste,
sauf s'il ne veut plus l'etre.
On peut regretter la dérive inquisitoriale du PS, qui passe plus de temps à se quereller pour savoir qui est socialiste et qui ne l'est pas.
Là où il faudrait s'interroger sur ce que le socialisme peut apporter à la nation.
By grandourscharmant, at 1:35 PM
A l'anonyme de 10.48 :
Je répète qu'aucune sanction ne m'a été infligée par mon Parti. Et pour cause : cette instance ne frappe d'exclusion ou de condamnation que ceux qui n'ont pas respecté les règles du Parti. Ce n'est pas mon cas. Tout socialiste ne peut pas en dire autant.
Par ailleurs, je n'ai aucune envie de faire de la politique avec vous.
By Emmanuel Mousset, at 5:56 PM
A l'anonyme de 8.42 :
"Depuis longtemps", ça représente combien de temps pour vous ?
Dosière est reconnu comme socialiste par son travail parlementaire, pas par une manoeuvre interne de courant.
By Emmanuel Mousset, at 5:59 PM
A l'ours UMP :
Allez plus loin dans votre réflexion : on peut être membre du PS sans être socialiste. C'est ce que j'appelle des "socialistes sur commande", des machines à voter sur pattes, qu'on ne revoit plus ensuite. Mais vous devez sûrement avoir aussi ça chez vous, à l'UMP.
By Emmanuel Mousset, at 6:01 PM
On ne peut pas etre membre du PS et ne pas etre socialiste.
Puisqu'etre membre du PS fait de vous un socialiste.
Et je n'ose imaginer que des membres du parti socialiste puissent ne pas avoir de convictions socialistes.
Mais tous les socialistes ne sont pas au PS,
il doit bien y en avoir au MRC, au PRG ou au PC,...
Il y en a meme à l'UMP des socialistes, avec la gauche moderne ou les progressistes.
By grandourscharmant, at 8:38 PM
Vous êtes con ou quoi ? Vous m'expliquez que l'identité socialiste n'est pas une question de carte. Soit, admettons. Je vous fais donc remarquer, dans la même logique, qu'on peut ne pas être socialiste tout en adhérant au PS, de même qu'on peut être socialiste sans y adhérer. Et vous n'êtes pas d'accord avec les conséquences de votre propre raisonnement ? Tout ça pour manifester une fois de plus votre mauvaise humeur à mon égard. C'est minable.
By Emmanuel Mousset, at 9:33 PM
Le fait d'adhérer au PS fait de vous un socialiste.
Si demain, j'adhere au PS,
je deviens socialiste.
Et si demain, vous adhérer à l'UMP,
vous serez un unioniste.
Il ne reste plus qu'à savoir qui gagnerait au change.
By grandourscharmant, at 10:14 PM
EM
J'ai appris qqch concernant le fonctionnement du PS.
J'ignorais complètement qu'un "blame" ou un "avertissement" n'était pas une sanction mais qu'au contraire cela équivalait aux félicitations du jury. Cette règle est elle valable dans les autres partis?
By Anonyme, at 10:31 PM
Je ne vais pas passer mon temps à vous répéter que je n'ai pas été sanctionné par mon Parti. Si c'était le cas, croyez-vous que je serais aujourd'hui responsable fédéral de ce Parti ? Maintenant, vous pouvez croire ce que vous voulez si ça vous fait plaisir. J'ai toujours beaucoup d'indulgence et un peu de pitié pour les imbéciles.
By Emmanuel Mousset, at 11:02 PM
A l'ours UMP :
Ah bon, quand on adhère à l'UMP, on devient "unioniste" ? J'ai entendu beaucoup de conneries dans ma vie, mais jamais celle-là. J'aimerais bien savoir quelle gueule ça peut avoir, un "unioniste". De Gaulle doit être content de savoir que ses très lointains héritiers s'appellent "unionistes".
By Emmanuel Mousset, at 11:05 PM
Mais vous avez raison de ne pas passer votre temps à soutenir l'impossible.
Vous n'expliquez rien.
C'est quoi un blame ou un avertissement dans l'échelle des sanctions?
By Anonyme, at 11:22 PM
Dans la mesure où vous n'avez de cesse de nous qualifier de populiste.
Sur le général,
il n'est plus là,
libre à vous de faire parler les morts apres leur avoir craché dessus de leur vivant.
Pour l'amiral, membre du comité d'honneur du MIL,
il fut sénateur UMP de Paris.
By grandourscharmant, at 11:40 PM
Le Général, c'est vous qui l'avez trahi, ce n'est pas moi.
By Emmanuel Mousset, at 9:53 AM
Quand, comment et où ?
By grandourscharmant, at 3:59 PM
Toujours, n'importe comment et partout. Tout a commencé avec Pompidou, a continué avec Chirac, débouche aujourd'hui sur Sarkozy.
By Emmanuel Mousset, at 11:56 AM
Pompidou ?
Le meme qui a été choisi par le général pour etre son 1er ministre pendant 6a.
Et le Chirac dont vous parlez,
c'est le meme qui a été lancé en politique sous sa présidence ?
Vous n'avez pas de patience,
dans 50a vos héritiers socialistes
mythifieront ces hommes comme vous mythifiez le général.
Vous etes comme Freche,
un socialiste gaulliste.
By grandourscharmant, at 6:29 PM
Les hommes que vous citez ont changé et trahi. Regardez votre Sarkozy avec son Balladur ...
By Emmanuel Mousset, at 6:33 PM
Arrêtez, on s'en fout. Vous dégoutez les gens de s'intéresser à la politique.
By Anonyme, at 6:50 PM
Choisir la France plutot qu'un homme,
quelle trahison,
quand on fait de la politique.
Vous passez vos journées à expliquer qu'il ne faut pas faire de suivisme en politique,
et vous reprochez à ces hommes de ne pas avoir été des suiveurs.
By grandourscharmant, at 8:16 PM
A l'anonyme de 6:50 :
Regardez la vérité en face et surmontez votre dégoût.
By Emmanuel Mousset, at 9:28 PM
A l'ours UMP :
Ils ont suivi leurs intérêts, ils n'ont pas été fidèles à leurs convictions.
By Emmanuel Mousset, at 9:29 PM
Parce qu'ils n'ont pas suivi les hommes que vous auriez voulu qu'ils suivent ?
Vous reprochez à Sarkozy d'avoir trahi Chirac,
à Chirac d'avoir trahi De Gaulle.
Considérant qu'il s'agit d'éléments particuliers non liés entre eux.
Mais, c'est comme pour les courants au PS,
le votre s'est dissout et n'existe plus alors il faut supprimer les autres.
Vous manquez de logique et de cohérence.
By grandourscharmant, at 12:50 AM
Ils n'ont pas suivi leur maître, je ne leur demandais pas de suivre quelqu'un d'autre.
Si le PS n'existe plus, comment se fait-il que je n'arrête pas d'en entendre parler ?
By Emmanuel Mousset, at 9:38 AM
L'empire Romain s'est effondré il y a quelques temps déjà
et on en parle toujours.
En outre,
c'est vous qui estimiez qu'ils avaient des maitres.
Et moi qui pensais qu'il ne fallait pas avoir de maitre,
si vous aviez raison et qu'ils étaient serviles,
vous devriez les encenser pour avoir eu la lucidité de prendre leur indépendance.
Mais non, votre esprit servile, vous amène à penser qu'on doit toujours être fidèle à son maitre.
C'est pour cela que vous serez toujours fidèle à DSK, votre maitre.
By grandourscharmant, at 9:47 AM
Je distingue le bon maître (le maître d'école par exemple) et le mauvais maître (le tyran). DSK est mon inspirateur, ce n'est pas mon dictateur.
By Emmanuel Mousset, at 10:23 AM
Il ordonne de dissoudre le courant et de se fondre dans les autres,
les disciples obéissent.
Mais il n'est pas votre tyran,
vous décidez librement d'obéir à ses ordres et de faire ce qu'il veut que vous fassiez.
By grandourscharmant, at 1:28 PM
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