L'Aisne avec DSK

10 août 2010

Les ambitions d'Anne Ferreira.

Bonjour à toutes et à tous.


L'Aisne Nouvelle parue ce matin s'est entretenue avec Anne Ferreira, sous ce titre : "Anne Ferreira affiche ses ambitions". Il s'agit de sa candidature pour les législatives de 2 012 et les municipales de 2 014. Mais il n'y a rien de nouveau puisque l'annonce avait déjà été faite dans ce même journal, à peu près à la même époque, le 25 juillet 2 009. Je vous renvoie donc à l'analyse que j'avais alors proposée et qui bien sûr reste inchangée : http://laisneavecdsk.blogspot.com/2009_07_01_archive.html (billet du 25 juillet 2 009)

Un an plus tard, je veux simplement préciser et souligner ma pensée. J'ai un doute, une question et un regret :

1- Un doute : 2 014, c'est encore loin, de l'eau aura coulé sous les ponts. L'anticipation en politique peut se faire sur un ou deux ans (et les surprises ne sont pas exclues !). Quatre ans, c'est beaucoup. Il est en tout cas positif de connaître les ambitions des candidats potentiels, cela permet de mettre les choses au clair.

2- Une question : Anne va-t-elle reconduire la ligne politique actuelle d'alliance avec l'extrême gauche ? C'est la question de fond, qui dépasse très largement le problème des personnes. Il y va selon moi de notre identité et de notre avenir. Mais nous avons quatre ans pour en débattre calmement.

3- Un regret : Anne a été conseillère générale du canton centre de 1 998 à 2 004, battue de quelques voix seulement par Colette Blériot. L'an prochain, nous revoterons dans ce canton et la gauche peut l'emporter : le contexte politique est favorable, les élections intermédiaires sanctionnent souvent les représentants du pouvoir en place, l'abstention probablement importante est un facteur qui nous profitera, Colette Blériot est contestée par une partie de son camp.

Dans ces conditions, ce canton, comme celui du nord, est gagnable. Anne Ferreira, deux fois candidate, serait naturellement réinvestie. Sa notoriété et sa légitimité en feraient une candidate efficace, dont la victoire préparerait l'avenir. Je crois que la continuité est fondamentale en politique, que c'est ainsi qu'on l'emporte, non pas en changeant à chaque fois de candidats ou en poussant des inconnus. Car dans une élection très locale comme les cantonales, le visage a autant de sens que l'étiquette politique, du moins pour faire basculer l'électorat et arracher la victoire.

Mais il faut respecter les choix personnels de chacun. La politique est une activité difficile, aucune élection n'est gagnée d'avance, la volonté individuelle doit donc être très forte et motivée. Il n'empêche que je regrette qu'Anne ne soit pas cette fois notre candidate.


Bonne journée.

18 Comments:

  • Mais alors qui sera candidate ?

    By Anonymous Anonyme, at 6:28 PM  

  • Je ne sais pas. La candidate sera peut-être un candidat, comme dirait Coluche ...

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:54 PM  

  • Enfin le PS reconnait les mérites et écarte les clowns ..

    By Anonymous Anonyme, at 7:13 PM  

  • L'esprit des primaires est déjà envolé ... une auto - proclamation ne semble émouvoir personne !!! Mais alors que se passe - t - il ?

    By Anonymous Anonyme, at 7:39 PM  

  • Chacun est libre de proposer sa candidature. Moi-même je l'ai fait en son temps. Ce n'est pas une auto-proclamation. Au final, ce sont les adhérents qui choisissent et les circonstances qui décident. Il y a loin de la coupe aux lèvres. Nous sommes en déficit de leader depuis le départ d'Odette, il est normal que des vocations s'expriment. C'est le silence qui serait inquiétant.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 7:46 PM  

  • A 7.13 :

    Le PS n'est pas un cirque, même s'il y a quelques acrobates.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 7:47 PM  

  • Déjà du temps d'Odette,
    il y avait un problème de leadership
    qui s'est résolu avec son départ.

    Il n'y a que ses anciens suppôts pour le nier.

    By Anonymous Anonyme, at 10:07 PM  

  • Non, Odette, quoi qu'on puisse penser d'elle, avait acquis un statut de leader, ce qui est d'ailleurs logique quand on est députée. Sa victoire sur Baur l'a tout de même auréolé. La section était beaucoup plus unie à l'époque. Les querelles n'étaient que de personnes, c'est-à-dire pas bien graves. Et je ne suis pas l'un de ses anciens suppôts, c'est le moins qu'on puisse dire !

    Vous inversez d'ailleurs étrangement les choses : vous dites que le problème de leadership s'est résolu au moment même où il est apparu, avec le départ d'Odette. Bizarre ...

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 10:23 PM  

  • Vous confondez autorité et pouvoir,
    sa victoire lui a donné le pouvoir
    mais elle n'a jamais eu l'autorité.

    Elle a surtout cherché à préserver son pouvoir et comme tous les chefaillons sans autorité elle en a abusé.

    A vous lire vous préfériez la dictature précédente à la liberté actuelle.
    Ce n'est pas anormal, vous lui devez votre rang.
    Vous avez été le sous-fifre qui a contribué à sa mise en place.

    By Anonymous Anonyme, at 11:49 PM  

  • Le PS local serait-il déjà en train de fourbir sa machine à perdre?

    By Anonymous Lormont, at 8:10 AM  

  • Lormont,

    Les "machines à perdre", ça n'existe pas, c'est une expression de journalistes. Quand il y a "machine" en politique, il y a victoire, un jour ou l'autre. Quand la gauche saint-quentinoise aura une "machine", ce sera forcément pour gagner, pas pour perdre.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:05 AM  

  • A 11.49 :

    Votre commentaire est trop polémique pour être vraiment sérieux. Mais je fais l'effort d'y répondre, sérieusement malgré tout :

    1- En politique, la dissociation entre autorité et pouvoir est intellectuellement juste mais concrètement artificielle. Qui a le pouvoir a l'autorité. C'est pourquoi on trouve des personnages falots qui ont le pouvoir et qui exerce néanmoins une autorité. Par autorité, j'entends "être suivi par les autres".

    2- Quand vous parlez de "dictature précédente", à quoi songez-vous ? Une section socialiste n'est pas une dictature, et si j'avais un reproche à formuler, ce serait au contraire celui d'anarchie.

    3- J'aimerais bien devoir mon rang à quelqu'un, c'est comme ça qu'on réussit en politique. Le problème, c'est que je n'ai pas de "rang". Mais si vous m'en voyez un, je serais content que vous me disiez lequel.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:16 AM  

  • 3-Celui de secrétaire de section honoraire, l'auriez vous oublié ?

    2-Quand il y a de la liberté,
    il y a toujours un peu d'anarchie,
    ce n'est pas si grave,
    sauf pour vous visiblement.

    1-Si pour vous l'intelligence politique, c'est de suivre droit dans le mur de mauvais chefs...
    Localement le palmarès est édifiant.
    défaites aux législatives
    défaites aux municipales
    défaites aux cantonales
    Tout ce qui pouvait être perdu l'a été, mais on ne va pas changer une équipe qui perd,
    c'est ce qui a été fait pendant 10a.

    By Anonymous Anonyme, at 11:34 AM  

  • C'est un peu moins polémique mais c'est tout aussi exagérément sévère. Je vous réponds puisque la politique c'est débattre et qu'on ne choisit pas ses interlocuteurs :

    3- Secrétaire de section "honoraire" est un titre de votre invention. Quand je parle de "rang" au Parti socialiste, c'est évidemment celui d'élu. Un simple secrétaire de section n'a aucun pouvoir. C'est en règle général un administratif, comme d'ailleurs son nom l'indique.

    2- Vous parliez de "dictature" dans le précédent commentaire, vous y renoncez dans celui-ci. C'est un progrès.

    1- Vous n'allez apprendre à personne que la Révolution Française a eu lieu et que la gauche saint-quentinoise n'a pas remporté une seule élection locale depuis dix ans. Et alors ? C'est la raison pour changer, se réformer et un jour gagner. Le chemin peut sembler difficile, je le crois possible. Les hommes ne sont pas en cause : la droite à St Quentin est hyper-puissante, la transition d'un leadership communiste à un leadership socialiste n'a rien d'historiquement évident, il faut laisser du temps au temps. Qu'est-ce que c'est que dix ans à l'échelle de la durée politique ? Pas grand chose.

    En espérant que mes considérations vous auront un peu sorti de votre esprit polémique. Je ne cherche pas à vous convaincre, mais seulement vous amener à réfléchir.

    Au plaisir.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 12:48 PM  

  • 3-vous progressez,
    vous reconnaissez enfin que vous avez été un rouage administratif du désastre qui s'est mis en place.
    Par contre, hélas, vous ne tirez pas les conclusions qui s'imposent.

    2-Je ne renonce à rien, si vous vous avez renoncé à réfléchir et que vous êtes incapable de comprendre.
    Où plutot vous ne comprenez que trop bien et refusez d'admettre vos erreurs.
    Je suis patient dans 10a vous me donnerez raison,
    mais aujourd'hui, c'est trop tot pour vous, vous refusez de l'admettre et de l'accepter.

    Vous vous hâtez lentement, très lentement.

    1-Les 10 dernières années vous ont montré l'impossibilité de ce chemin,
    les 10 précédentes si vous aviez été présent vous l'aurez aussi montré.
    Votre voie n'existe pas.
    Combien de temps faudra-t-il encore perdre pour que vous le compreniez ?

    By Anonymous Anonyme, at 2:01 PM  

  • Que voulez-vous que je vous dise ? Vous soutenez que la gauche locale perdra puisqu'elle a perdu, vous croyez en l'éternité de sa défaite. Je suis moins présomptueux, je pense que l'avenir n'est écrit nulle part, que c'est la volonté des hommes qui changera la donne et que rien ne dure éternellement. A part ça, je ne vois pas quoi vous répondre. Je vous laisse donc parler et prophétiser.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:15 PM  

  • Je soutiens que la gauche qui a gagné ce n'était pas la votre et en refusant de l'admettre vous retardez sa future victoire.
    Mais c'est parce que vous préférez une victoire de la droite à une victoire de cette gauche dont vous n'êtes pas.

    By Anonymous Anonyme, at 11:06 PM  

  • Vos propos sont incompréhensibles : vous parlez d'une gauche "qui a gagné" et dans la même phrase vous souhaitez ... "sa future victoire" !

    De quelle gauche parlez-vous dont je ne serais pas ? Je suis de la gauche socialiste, je souhaite sa victoire, point final. Et quand je dois choisir entre la gauche communiste et la droite, je vote communiste. On appelle ça la discipline républicaine. C'est clair, non ?

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:35 PM  

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