L'Aisne avec DSK

07 août 2010

Réponse à l'Ane Vert.

Bonsoir à toutes et à tous.


Je réagis rarement à ce qui s'écrit sur les autres blogs, y compris quand il est question de moi. Je n'aime pas "rebondir" (je laisse cette fonction aux ballons), je laisse chacun penser ce qu'il veut, je ne me détermine pas par rapport aux autres mais par rapport à moi. Ceci dit, l'Ane Vert, reprenant ma petite plaisanterie du 4 août, m'a tiré longuement le portrait ( http://anevert.blogspot.com/ ), il est normal et courtois que j'apporte une réponse.

En le lisant, j'ai une fois de plus la confirmation que les autres ne nous connaissent pas mais que ce qu'ils en savent est assez juste. Ainsi la peinture qui est faite de moi est relativement exacte mais inévitablement incomplète. C'est d'ailleurs une joie pour nous tous de constater qu'autrui ne peut jamais nous cerner totalement, que quelque chose toujours lui échappe. Je ne dirais donc rien de certaines passions secrètes qui m'animent, qui expliquent en partie ce que je suis mais qui ne figurent pas au tableau, et qui surprendraient peut-être.

J'en viens au premier point (j'en vois trois principaux) qui a retenu mon attention, et que je qualifierais de psychologique, faute de mieux. L'Ane Vert estime que "le genre facétieux (m') effleure rarement", que je suis plutôt dans l' "intranquilité" et la "crispation". Oui il a raison si l'on en reste aux apparences (et je crois que les apparences apprennent quelque chose). Mais je ne suis pas certain que ce soit ma nature profonde. De ce point de vue, le commentaire de Thierry, à la suite du même billet, a tout compris.

Le deuxième point est associatif. "Petit travailleur infatigable de l'éducation populaire", c'est bien vu, sauf que la fatigue, par moments, se fait quand même sentir. Il y a surtout cette nuance terrible (et quelque part terriblement juste) sur l'éd. pop. : "un genre (...) tombé presque en déshérence". Si c'est vrai, ma fatigue devrait être plus grande, mon action désespérée et ma lucidité prise en défaut. Mais est-il besoin d'espérer pour entreprendre ?

Le troisième et dernier point, le plus long, concerne la politique. Là encore, je suis à peu près d'accord. "L'ambition de fédérer une gauche élargie et renouvelée à Saint-Quentin", oui c'est ça. Mais j'apporterais une forte nuance à propos de ce jugement : "Il se verrait bien en premier magistrat de la ville". Par galéjade sans doute, mais sérieusement non. Pour plusieurs raisons qu'il me semble intéressant de développer, parce que la politique exige, à mes yeux, d'avoir une idée très claire de ce qu'on est, de ses possibilités et de ses limites.

D'abord, je n'ai pas particulièrement le goût du pouvoir, des honneurs et des places. J'ai d'autres passions, d'autres modes de valorisation et de reconnaissance que la politique. J'aurais pu être élu en 2 001, j'aurai pu être candidat en 2 007. Dans les deux cas, j'ai refusé parce que les conditions politiques, selon moi, ne s'y prêtaient pas. Mais n'importe qui à ma place, voulant un siège ou espérant négocier une place, aurait dit oui, se serait engagé les yeux fermés. En politique, quand on veut personnellement réussir, il est déconseillé de trop réfléchir, on fonce, on s'adapte, on voit venir. Ça n'a pas été mon cas et ça ne le sera pas plus à l'avenir.

Ensuite, il serait prétentieux, déplacé, irréaliste de me voir "premier magistrat de la ville". On peut certes toujours rêver, mais on ne fait pas de la politique avec des rêves, je l'ai souvent dit. A l'heure qu'il est, je ne vois personne à gauche qui ait la carrure pour combattre Xavier Bertrand, puisque ce sera lui, c'est décidé, le prochain maire de Saint-Quentin. Il faut mettre de côté toute vanité, narcissisme ou bouffonnerie. Nous avons face à nous une véritable bête politique, un professionnel du genre auquel il est difficile de se mesurer tellement sa catégorie est supérieure. Ce n'est pas une raison évidemment pour baisser les bras, c'est au contraire un motif d'encouragement à l'adversité, à condition de rester lucide. Etre David contre Goliath d'accord, mais jouer à la grenouille qui veut être plus grosse que le boeuf finit par vous éclater au visage.

Enfin, j'ai toujours dit, sur ce blog, que j'aurais pu faire, selon moi, un bon chef de file de l'opposition, dans le style qui est le mien et qu'on n'est bien sûr pas forcé d'apprécier (certains commentaires se font fort de me le rappeler !). Mais je crois que j'aurais été un "petit travailleur infatigable", pour reprendre l'expression de l'Ane Vert, de l'opposition de gauche. Le sort, le hasard, les circonstances, ma volonté et celle de mes camarades en ont décidé autrement. C'est peut-être d'ailleurs mieux comme ça. Il y a une vérité des situations contre laquelle on ne peut rien.

Mais devenir maire de Saint-Quentin, non. Leader de l'opposition, mon intention aurait été de préparer le terrain à quelqu'un d'autre, homme ou femme, en meilleure capacité que moi. Si vous me permettez cette expression, je suis plus Bonaparte que Napoléon. Conquérir une ville, battre la droite, oui. Assumer le premier rôle dans un exécutif, c'est autre chose, qui n'est pas permis à n'importe qui. "Un chef, c'est quelqu'un qui a besoin des autres" disait Paul Valéry. Je ne suis pas assez servile pour ça, si j'ose dire ! Mais adjoint oui, je m'y serais bien vu, parce que j'aime mettre en place des projets, faire des choses.

Tout ça n'a aucune importance puisque la politique n'est pas affaire de préférences individuelles mais de décisions collectives, approuvées ou rejetées par les électeurs ensuite. A Saint-Quentin, il nous reste encore énormément de travail à faire, de lucidité à acquérir, de réforme de soi si nous voulons qu'un jour, le plus vite possible, les électeurs cessent de nous rejeter et enfin nous approuvent. J'en serais ou je n'en serais pas, c'est égal. Depuis quinze ans, sur la scène locale, nous jouons au théâtre des Enfants du Paradis : "apparition, disparition !" La représentation de la gauche est en perpétuel changement, chaque nouvelle génération se croyant meilleure que les précédentes.

C'est humain, mais est-ce ainsi qu'on gagne ? Je tiens bon au milieu du paysage qui fluctue, des têtes qui tombent et d'autres qui poussent. Je le fais avec ce "genre facétieux" dont l'Ane Vert pense que je suis généralement dépourvu. S'il disait vrai, aurais-je pu tenir si longtemps quand autour de moi tant partaient parce qu'ils n'avaient pas obtenu satisfaction ? Il leur manquait le sens du défi ... et de la facétie. Je ne sais plus qui a dit que l'humour était la politesse du désespoir, mais il avait bigrement raison. Ma nature ne me porte pas à désespérer, vous l'avez compris, mais ma lucidité m'oblige à admettre qu'une situation peut être désespérante. Ce qui n'empêche nullement d'agir et d'espérer.


Bonne soirée.

21 Comments:

  • Je suis content d'avoir bien saisi une part de ta "nature profonde" (davantage "facétieuse" que "crispée"). Mais je n'ai aucun mérite : j'ai un profil comparable (l'humour comme "politesse du désespoir" en privé, le rigorisme pédagogique d'usage au boulot et en public).

    Je suis aussi content que tu aies levé quelques ambiguïtés sur tes ambitions politiques. A moins que j'aie loupé un épisode, tu les exprimes ici tout à fait clairement, avec humilité (pas de rêve inaccessible) mais en ayant conscience de ta valeur.

    Une belle réponse à un bon billet !

    By Anonymous Thierry, at 10:45 PM  

  • Appel désépéré à l'homme providentiel ...

    Trés habile mais un peu gros !!

    Qui vivra verra ....

    By Anonymous Anonyme, at 9:10 AM  

  • Merci pour cette courtoisie. Pour ce qu'il en est de la facétie, en notant ton côté "pince sans rire", il me semble avoir aperçu que le personnage public, le blogueur et l'animateur des cafés philo, ne jouaient pas toujours dans le même registre. Quant à l'intimité il me semble qu'il nous est arrivé deux ou trois fois de l'effleurer sur ton blog, mais qu'il est bien salutaire que ces choses ne s'exhibent pas de façon débridée sur la place publique. Merci aussi pour la clarification de tes ambitions qui me rassurent non pour les électeurs du Vermandois mais pour toi même.
    Le risque que je n'ai pas anticipé en écrivant ce billet c'est que j'allais retrouver à mes basques le véhément syndicaliste du Vimeu (et autres lieux). Pour éviter de reproduire ce qu'il est arrivé sur ton blog je lui ai proposé un dialogue direct hors blog, ce qu'il récuse : grand bien lui fasse. S'il continue son enquête sur moi (il a assez de loisirs pour aller dix fois sur mon blog dans la journée) il découvrira vite qu'au delà de toutes les vilenies qu'il me voit je suis aussi :
    - une hyène dactylographe (et dactylophile)
    - une vipère lubrique
    - un rat visqueux
    - un agent stipendié de l'Opus Dei, de la CIA, des services secrets nord et sud coréens, du Mossad, d'Oussama Ben Laden, de tous les groupuscules néo-nazis et néo-staliniens de par le monde et bien entendu, avant tout, de tout ce que la Picardie, le Vimeu, le Santerre et le Laonnois peuvent compter d'ennemis vendus à n'importe quelle cause pourvu qu'elle fut sordide.

    By Blogger Ane-Vert, at 11:32 AM  

  • A 9.10 :

    Je récuse depuis toujours la notion d' "homme providentiel", aussi bien au plan local que national. Quand les assises sont vermoulus, un homme même providentiel (surtout lui !) ne peut que s'effondrer. Il faut des bases solides, tout le travail doit porter là dessus.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:15 PM  

  • Ane Vert,

    Sur mes ambitions, ce qui est amusant c'est qu'on m'en prête plus que je n'en ai. Plus marrant encore : ces personnes qui croient régulièrement que je suis conseiller municipal !

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 3:05 PM  

  • qui pourrait croire en lisant cela que vous avez déjà été premier de section et que vous avec déjà échoué à le faire,
    il y a 10a.

    By Anonymous Anonyme, at 6:03 PM  

  • J'ai échoué il y a dix ans c'est vrai. J'ai même échoué à nouveau il y a trois ans. Mais est-ce une raison pour baisser les bras ? Si vous connaissez l'histoire de la gauche locale, vous savez qu'elle est faite de divisions et d'exclusions, ce n'est pas nouveau. Son mode habituel de fonctionnement est le rapport de force. C'est à cela que je veux mettre un terme. Mais ce n'est pas facile, croyez-moi !

    Cependant, j'y crois parce que je ne vois pas d'autres solutions pour un jour gagner contre la droite. Sauf à se satisfaire de la situation actuelle et de vivre dans une éternelle opposition.

    J'ajoute enfin que je n'ai jamais vraiment eu les moyens de mettre en oeuvre ce que je préconise. Il y a dix ans, j'étais certes secrétaire de section, mais c'est la députée qui dirigeait. Il y a trois ans, j'aurais pu impulser une dynamique de renouvellement mais c'est une autre ligne qui nous a été imposée. C'est la vie !

    Simplement, persévérons, ne nous décourageons pas. Quand une analyse est bonne, quand les propositions sont pertinentes, on finit toujours par l'emporter.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 6:29 PM  

  • ouin,
    c'était de la faute des autres,
    oui,
    j'ai raison les autres ont tort,
    ouin, ouin, ouin

    Mais quand allez vous arreter de vous plaindre, de pleurnicher et de vous apitoyer sur votre sort.

    Votre chance vous l'avez eu, vous avez échoué, il y en a plein d'autres, plus compétents que vous qui n'ont pas eu leur chance.
    C'est leur tour maintenant,
    vous n'avez rien appris,
    vous ne méritez pas de nouvelles chances.

    Pourquoi seriez vous capable aujourd'hui de réussir ce que vous avez été incapable de faire hier.

    Si ça arrivait demain,
    apres-demain, vous nous expliqueriez que ce nouvel échec n'était pas de votre faute,
    que les circonstances, les personnes ont fait que vous avez échoué alors que la seule raison,
    c'est juste que vous n'etes pas l'homme de la situation, vos ambitions sont bien supérieures à vos capacités.

    C'est pour cela que vous ne convainquez quasiment personne et que quasiment personne ne vous fait confiance.

    By Anonymous Anonyme, at 7:09 PM  

  • Jamais 2 sans 3 vous échouerez encore la prochaine fois votre vie est une succession d'échecs.

    By Anonymous Anonyme, at 7:15 PM  

  • A 7.09 :

    Eh bé, vous me gâtez ! C'en est amusant tellement c'est excessif. Je ne crois pas voir des "ouin ouin" dans mon billet, vous devez me confondre avec Laurent Magdane. Mais ce genre de commentaire me plaît beaucoup. Il illustre à quel point une petite partie de la gauche locale est prise dans le ressentiment, aveuglée par le sectarisme, incapable de valoriser les compétences de chacun tellement elle est persuadée d'avoir raison malgré ses échecs. Pour qu'elle m'en veuille à ce point, prenne du temps pour me lire et me répondre longuement, c'est que je dois provoquer quelque inquiétude. Bon signe. Car la majorité de la gauche est plus proche de moi que d'eux.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 8:17 PM  

  • A 7.15 :

    Eh bé, vous aussi, vous n'y allez pas par le dos de la cuillère ! Mais peut-être êtes-vous le frère jumeau du commentateur précédent ? Ils sont peu nombreux dans Saint-Quentin à me mordiller ainsi les chevilles, mais les roquets sont les bêtes les plus bruyantes. Je laisse aboyer les aboyeurs publics, ils font du bruit mais ne mordent pas.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 8:22 PM  

  • Il faudrait être fou pour ne pas être inquiet.
    Comment la gauche peut être crédible avec des aventuriers pareils incapable de reconnaitre qu'ils ne sont pas au niveau et qui s'accrochent pour récupérer la place parce qu'elle est bonne.

    On en a marre d'entendre mais combien de temps encore mousset va critiquer et diviser la gauche,
    s'il aime tant que ça la droite mais qu'il y aille et nous laisse entre nous.

    By Anonymous Anonyme, at 11:46 PM  

  • Personne ne vous apprécie plus que moi puisque personne d'autre n'a le courage de vous dire à quel point vous êtes nul.

    By Anonymous Anonyme, at 11:58 PM  

  • Si c'est de l'humour, je le prends comme tel, et d'ailleurs je publie volontiers votre commentaire. Si c'est sérieux, j'ai deux remarques :

    1- Le courage se place tout de même ailleurs que dans ce genre de propos.

    2- Dire de quelqu'un qu'il est "nul" discrédite immédiatement celui qui le dit. Vous me faites penser à ces profs qui disent que les élèves sont "nuls", plus par une sorte de rage intérieure que par constat objectif. En vérité, on peut être très mauvais, on n'est jamais "nul".

    Que vous soyez en désaccord politique avec moi, c'est probable d'après la teneur de votre commentaire, mais exposez les raisons de ce désaccord, n'empêchez pas le débat en brandissant l'accusation de nullité. Mais voulez-vous vraiment d'un débat politique ? J'en doute un peu.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 8:57 AM  

  • A 11.46 :

    Je suis d'accord avec vous sur les "aventuriers", l'incrédibilité de la gauche et la quête des places.

    En revanche, non quand il est question de moi ! Pour plusieurs raisons :

    1- Etre de gauche, c'est exercer son libre arbitre, son esprit critique, y compris envers la gauche quand on pense qu'elle commet des erreurs.

    2- Critiquer n'est pas diviser. On divise quand on ne respecte pas les règles de son parti et qu'on s'impose contre l'avis majoritaire de ses camarades. Ca n'a jamais été mon cas.

    3- Je n'aime pas la droite, je la combats.

    4- J'aime beaucoup votre "qu'il nous laisse entre nous". Je constate en souriant que le sentiment de "l'entre soi" n'est pas partagé que par les bourgeois et les sectaires.

    Trêve de plaisanterie, ce dont crèvent des militants politiques, c'est de rester "entre soi". Non, faire de la politique, c'est voir ailleurs, rencontrer les autres, écouter leurs critiques (désolé, je sais que vous n'aimez pas ...), ne jamais rester dans "l'entre soi" des certitudes réconfortantes.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 9:08 AM  

  • Et vous parlez de ressentiment!
    Avez vous remarqué que vous ne restez pas "entre soi" mais juste "avec vous même".
    Vous ressassez en permanence.
    Quand même lorsqu'on n'a pas réussi à percer depuis 10 ou 15 ans c'est qu'il y a un problème, non?
    Vous n'êtes pas une étoile filante, vous êtes un astre mort.

    By Anonymous Anonyme, at 9:45 AM  

  • 1- Hélas j'aimerais pouvoir consacrer un peu plus de temps à moi-même. Mais je suis le plus souvent avec les autres. Cependant, il est vrai que je n'ai pas un petit clan à ma solde qui me renverrait agréablement en miroir ma propre image (tare fréquente en politique).

    2- Mon "ressassement" est le signe de la continuité de mes convictions, là où tant d'autres les oublient ou les trahissent.

    3- Ne remontez pas à Mathusalem pour me trouver des défauts, il y a quinze ans je n'habitais même pas à Saint-Quentin. L'obsession vous aveugle. Quand elle vous rendra sourd, inquiétez-vous.

    4- Pour "percer", il faut vouloir "percer". Je laisse ça à ceux qui font de la politique une carrière. Moi non, j'ai une profession qui me passionne et quelques activités annexes qui me suffisent.

    5- "Etoile filante", "astre mort", c'est joli, vous essayez de vous mettre à la poésie. C'est peut-être mieux pour vous que l'analyse politique ou l'examen psychologique.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 11:28 AM  

  • A défaut d'analyse politique, tentons l'analyse de texte.

    1)On peut être avec les autres en ne pensant qu'à soi. C'est comme être seul au milieu des autres.

    2)L'obstination ou l'entêtement n'est pas le premier signe d'intelligence politique.

    3)Comme je ne sais plus si vous étiez là depuis plus de 10 ans j'ai pris la précaution de dire 10 OU 15 ans. Avant de regarder la paille dans l'oeil etc...etc.

    4)Lorsque l'on est candidat permanent, c'est que l'on espère percer un jour, non? sinon on est fou.

    5)Si l'on peut ajouter de la poésie à toute chose, il ne faut pas s'en priver.

    By Anonymous Anonyme, at 1:58 PM  

  • J'aurais préféré l'analyse politique, mais faisons avec ce qu'on a, c'est-à-dire peu :

    1- Penser à soi est normal. Qui ne le fait pas ? L'important est cependant d'être avec les autres et à leur service quand on fait de la politique (désolé, je reparle de politique). Comme vous en convenez, nous sommes d'accord sur ce point.

    2- Là, nous ne sommes pas d'accord : l'obstination est pour moi la première qualité politique. Que mes adversaires me le reprochent, c'est normal ... puisque ce sont mes adversaires.

    3- Mémoire fragile et détail, passons.

    4- Dans ma vie politique, je n'ai été candidat qu'une seule fois. A côté de ceux qui le sont par abonnement (ils ont d'ailleurs le droit), ce n'est pas énorme.

    5- Soyez poète et restez-le, abandonnez ce qui vous donne le plus de peine, la politique.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:39 PM  

  • 2-Vous confondez persévérance et obstination.
    Vous ne faites pas preuve de constance dans vos opinions mais de parti pris.

    3-Cela montre à quel point le sillon que vous avez tracé dans le sable est inexistant et le peu d'impact que vous pouvez avoir.

    4-potentiel candidat à la candidature de nombreuses fois et à chaque fois, votre candidature n'a pas convaincu.

    By Anonymous Anonyme, at 1:58 PM  

  • 2- Vous ergotez.

    3- Mon impact est mesurable et réel. Si vous n'étiez pas à ce point hostile à ma personne, nous pourrions l'évaluer objectivement, et au lieu de me considérer comme "nul", vous auriez l'intelligence de prendre en compte ce que j'apporte à la gauche. Mais qui peut savoir si vous êtes de gauche et souhaitez sa victoire ? On peut dire tant de malveillances quand on est dissimulé ...

    4- Vous vous répétez, moi aussi : je n'ai été candidat qu'une seule fois. C'est un fait, un constat, pas des intentions prêtées.

    By Blogger Emmanuel Mousset, at 2:23 PM  

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